Attentiste
M. Le Président de la République Française est dans une mauvaise passe, et elle ne vient pas que des sondages. Le pays a du mal à (re)démarrer, et l’univers économique s’annonce sombre. Comme d’habitude, lorsqu’un cycle (ici l’économie) est dans une difficultés, les autres le sont ou le deviennent (le social et le politique).
En bref, on peut reconnaître deux choses : la marge de manœuvre est faible, cependant, on peut agir.
Il [M. Hollande] n’a pas toutes les cartes en main |
Si le Président attend la croissance, c’est parce qu’il n’a pas toutes les cartes en main. Si on reprend textuellement la définition de la croissance, on peut obtenir son taux, qui se calcule comme ceci : [PIB(n)- PIB(n-1)]/PIB(n-1)
Là vous vous dites : je suis perdu … Pas de panique: le taux croissance est basé sur le PIB (on peut le faire aussi avec le PNB), c’est-à-dire qu’on mesure la richesse créée durant une année, et on obtient le PIB(n). Une fois qu’on a trouvé à combien s’élève cette somme, on la compare avec celle de l’année dernière à la même période (ici on pourrait comparer mars 2013 et mars 2012). Ensuite on fait la soustraction puis la division.
Les bénéfices enregistrés
en France rentrent
dans le PIB français
|
Après ce passage un peu pénible, on passe à l’explication de texte : dans le PIB,
on est lié avec les richesses créées à l’extérieur du territoire français. Si on prend Peugeot, cette entreprise engrange des bénéfices en France mais aussi à l’extérieur. Dans le cas d’une usine française à l’étranger, la richesse créée dans ce pays ne serait pas comptabilisée (pour que cela rentre en compte, on doit prendre le PNB). De même, on peut prendre aussi le cas de Toyota (je sais on reste dans les voitures) : cette entreprise a des implantations au Japon, mais aussi en France. Les bénéfices enregistrés en France rentrent dans le PIB français, alors que cette entreprise est, au départ, japonaise. Sur les implantations à l’étranger, le Président de la République n’a pas vraiment la main mise dessus.
De plus, il y a encore autre chose : nous sommes dans un circuit ouvert en OCDE (Europe + Etats Unis). Et dans cet environnement, nous avons coutume de dire qu’il y a 5 facteurs de l’économie (et donc aussi de la croissance économique) : l’Etat, les entreprises, les banques et assurances, les ménages et l’extérieur. Ceux qui créent le plus de richesses sont l’Etat et les entreprises. Ceux dont on dépend entièrement : l’extérieur. Cela veut dire que la République Française ne peut pas faire grand-chose pour le marché extérieur, car ce sont les entreprises à l’extérieur qui ouvrent ou non le marché à la République.
Cela veut dire qu’on ne peut rien faire ? Non, on peut agir.
L’innovation est le point majeur |
Si l’extérieur ne peut être vraiment influencé, nous pouvons essayer tout de même d’attirer et de favoriser les échanges commerciaux avec les autres pays, en facilitant la fiscalité et la réglementation. Tout cela ne doit pas pour autant modifier drastiquement les règles de sécurité (alimentaire, légale, du travail …). En favorisant par des lois ou des dispositifs fiscaux, nous pouvons attirer les entreprises étrangères.
Deuxième chose : la demande intérieure. On peut aussi agir sur la fiscalité intérieur et les lois, notamment sur les PME. On peut imaginer d’alléger les charges, revoir, les conditions de travail de branche à branche, en assouplissant les 35 heures. On peut revoir aussi le financement de l’Etat sur des projets. Vous allez me dire que c’est très keynésien. Non, pas vraiment, car j’arrive au troisième point d’action : La RD.
Plus que d’allègement de la fiscalité, plus que la réforme du code du travail, la recherche et développement est le secteur dont on devrait vraiment se préoccuper. Nous ne pouvons plus vraiment produire à bas coût, la Chine le fait bien. Nous ne pouvons plus produire en masse en favorisant les circuits courts, car ce la est plus rentable de produire et d’acheminer. Ils nous restent le savoir-faire. Prenez Repetto, ils important toutes leurs matières brutes et manufacturées. Par contre, la confection est française, car le savoir-faire est la plus-value de l’entreprise. De plus, cette entreprise n’arrête pas d’innover. A mon humble avis, c’est vers cela qu’il faut aller, car un savoir-faire reconnu peut entraîner la disposition de brevets, et donc de production massive. C’est aussi sur ce dernier point qu’il faut revenir : si on travaille avec la Chine, on doit se dire qu’on perd notre savoir-faire, car leurs lois sont comme cela. autant leur demander uniquement les matières brutes et manufacturées et finir l’assemblage en France.
C’est le savoir-faire et l’innovation qui permettront de maintenir ce pays à flot, car c’est ce qui est le plus recherché. L’innovation peut entraîner l’émergence d’un produit phare, et donc l’apparition de bénéfices records. Recgardez l’Iphone, te regardez le nombre de brevets qui ont été déposés dessus. Il n’y a pas de secrets. On peut agir dessus (voir l’article de Wikipédia, adresse de l’image ici).
La recherche sur l’embryon est capitale. Capitale car elle permet de réparer des organes avec des cellules souches, moyens modifiables à souhait. On peut réparer une rétine, un épiderme brûlé au deuxième degré, agir sur une malformation du cœur… Pour autant, Ce n’est pas une décision facile, tout est affaire de dérogations. Car faire des recherches sur l’embryon peut amener à utiliser ce dernier à des fins scientifiques. Ces embryons n’ont pas été conçus in vivo, mais par éprouvettes et autres techniques de laboratoires.
On peut alors considérer ces embryons soit comme des moyens soit comme des futures personnes. Attention : un embryon n’est pas un fœtus. C’est à la naissance qu’une personne acquiert une identité civile, pas avant. Le ressenti des parents, considérant qu’un bébé bouge dans le ventre de la mère est compréhensible, mais si on l’appelle par son prénom, légalement il n’est pas là.
Et c’est là que tout s’embrouille. Un fœtus, comme un embryon , est une personne en devenir, et ne peut obtenir que certains droits à la naissance comme le respect de l’être humain dès le commencement de la vie et ainsi la dignité de la personne humaine. Si ce sont des personnes en devenir, et qu’un embryon n’a de droit qu’à la naissance, cela veut dire que la dignité n’arrive qu’au commencement de la vie. On ne peut parler alors de tuer la vie, ni de respecter les embryons, car on ferait un amalgame : parler des embryons n’est pas de parler des enfants, même en devenir. (voir l’article de Ouest France, de Libération et de santé.médecine.com).
Viendra, viendra pas ? Voici une bonne question. La Pologne devrait rentrer dans la zone euro. Avec les difficultés de cette dernière, le pays se pose des questions. Ils ont raison là-dessus. Est-ce que l’euro est vraiment un rempart économique, tel qu’il avait été défini au départ ? Cependant, la Pologne avait signé le traité d’adhésion à l’UE, et donc pouvait aussi rentrer dans la zone euro. Seulement, si pour la plupart des européens, signer le traité d’adhésion signifiait peu ou prou l’adhésion à l’euro, la Pologne démontre que ce massage n’est pas automatique. Faire un référendum est une démarche volontaire, afin d’expliquer qu’en as de refus, la Pologne entière n’approuve pas, et que cela ne vient pas que de la direction de ce pays. Autant on pourrait accuser les ministres de ce pays d’être eurosceptiques, mais un pays tout entier, c’est moins facile. Un refus probable au profit de qui ? Etats Unis, Russie, Chine ? (voir l’article d’Europe 1).
Sur 10 mécontents de la politique de François Hollande. Vous avez lu, entendu ou vu un sondage ou une carte résultant de l’impopularité du président actuel. Le verdict du sondage proprement dit accable la victime : 29% des français sont satisfaits de la politique actuelle, donc 71% de mécontents. D’où le verdict simpliste : 2 français sur 3 seraient mécontents du président, ce qui permet à certain de dire que M. Hollande est un « mauvais » président.
Je ne vais pas défendre ce parangon de l’attente, mais je vais vous démontrer que ce sondage est faux partiellement. Partiellement car il décrit une certaine anxiété vis à vis de la politique actuelle, mais faux car il manque un élément essentiel : l’échantillon. Nous ne savons pas combien de personnes ont été interrogé, donc difficile de dire si le sondage est valable.
Pour le rendre valable, je vais indexer la valeur de chaque région par rapport à sa population. Je vous explique : je prends cette carte là

Je prends celle-ci

Et avec j’établis une base pourcentage sur cent, puis sur 10 (le total de la population est bien sûr ici 10). Après une corrélation avec le pourcentage de mécontents je regroupe les régions pour avoir ma base de 10
région nord est |
2.46 |
30.4 |
région Ile de France |
1.78 |
35 |
Région sud ouest |
1.36 |
39 |
Région Sud est |
2.32 |
37.5 |
Région Nord ouest |
2.05 |
36.8 |
Total |
10(ici les 10 personnes) |
35.4(ici le pourcentage réel de
mécontents aligné
sur la population) |
Que nous apprend ce tableau ?
1. Que les plus mécontents pèsent le moins dans la population (région nord-est)
2. Que le taux moyen de mécontents n’est pas de 29%, mais ramené à la population, il est de 35%
3. Que trois régions frôlent les 40%
4. Qu’il n’y a pas péril en la demeure
Vous pourriez vous dire que ce ne sont que des calculs un peu douteux, mais en l’absence d’une véritable information sur l’échantillon, les résultats du tableau ont le mérite de tenir compte du poids des régions.
Du turn-over ! ; de la menace… ; … du côté obscur ; le jeudi noir, ou pas … ; se retirer avant la perte ; témoigner, raconter, voir : outils de la mémoire ; paradis perdus ? ; encore du numérique ; plus qu’un enjeu ; un tigre de papier ? ; la dame de cœur de retour? ; une image écornée ;
Fallout Boy : Phoenix