Atelier de français

Atelier de français

J’ai tout d’abord animer un atelier sur les classes grammaticales en français. Dans cet atelier, n’étaient abordés que le verbe, le nom, le déterminant et l’adjectif. Le pronom et la préposition n’étaient introduit que succinctement.
Chaque nature est définie par un symbole. Ces symboles sont évocateurs. Chaque élève devait savoir quel symbole correspondait à quelle nature. Je devais aussi expliquer pourquoi symboles et natures étaient associés afin de donner du sens pour les assimiler et les mémoriser plus aisément.
J’ai animé cet atelier de manière individuelle. Chaque élève venait décortiquer des phrases en mettant le symbole correspondant à chaque mot. De plus, le groupe nominal (ici uniquement composé du déterminant, du nom et de l’adjectif si présent) se symbolisait par une ficelle qui devait entourer ce dernier. Les phrases avaient un niveau de difficulté croissant où l’introduction de la préposition et du pronom ne se faisait qu’à la fin.
De plus, même sans les symboles physiques, il est possible de refaire l’exercice en dessinant les symboles dans son cahier. C’est ce que les élèves ont fait dans un deuxième temps, dans le but de réinvestir la connaissance et d’avoir une trace écrite.

Production n°1 : travail d’un élève lors de la première séance. Les groupes nominaux ne sont pas entourés car l’élève avait déjà bien travaillé. J’avais jugé nécessaire de ne pas rajouter encore plus de connaissances. Ainsi, il a vu le groupe nominal lors de la deuxième séance.

Production n°2 : cet élève avait beaucoup de difficultés avec chaque classe grammaticale. Ainsi, j’ai voulu qu’il avance à son rythme pour m’assurer que chaque notion soit réellement comprise et ancrée. Ici, il était en train d’automatiser le repérage du nom et du déterminant (le nom : est-ce qu’on peut le nommer ou le toucher (être vivant ou objet), le déterminant : est-il devant le nom ? pouvons-nous le remplacer par un autre déterminant ? ).

Production n°3 : Cet élève avait encore quelques difficultés sur le repérage des adjectifs et des déterminants -lors de la deuxième séance- qu’il confondait. Alors, je lui avais demandé dans chaque phrase de me les repérer en premier (à l’aide du nom) afin que la notion soit bien revue en détail.

Production n°4 et 5: Ce sont deux élèves qui avaient bien compris les différentes notions lors de la première séance. De ce fait, je les ai laissés en autonomie, à des temps différents, faire la deuxième séance. Sur les photos, le travail était encore en cours.

Mon dernier jour

Mon dernier jour

Mon dernier jour de stage aura été très spécial. En effet, suites aux évènements liés au coronavirus, l’école fermait ses portes le soir-même. Donc, dès le vendredi, de nombreux élèves n’étaient pas présents et l’atmosphère fut pesante.
Ainsi, je garderai un excellent souvenir de ce stage où j’aurai appris énormément de choses tant sur le plan professionnel que personnel. Les élèves auront été à l’écoute et j’aurai essayé de leur transmettre un maximum de connaissances toujours avec envie et plaisir.
En revanche, je garderai un souvenir très mitigé de ce dernier jour. Je n’aurai pas dit au revoir aux élèves comme il se doit et comme je le souhaitais…
Avec l’enseignante, l’entente et l’entraide auront été professionnelles et sympathiques. Mais, l’ambiance et les sentiments mitigés auront entaché ces ultimes moments.
Quoi qu’il en soit, comme je l’ai dit à la directrice et à l’enseignante, ce stage fut riche et très professionnalisant -ce que je recherchais-.
Je leur souhaite une belle et bonne continuation, quand le calme et la sérénité seront revenus dans cette belle école… Nous nous reverrons, je l’espère, avec plaisir lors de la fête de l’école…

Le projet numérique

Le projet numérique

Tout d’abord, l’enseignante avait définie une activité où les élèves devaient recopier une de leurs productions sur l’ordinateur. Mais, j’ai remarqué qu’ils avaient du mal à taper proprement un texte sur l’ordinateur (majuscule, point, accent etc.) et de façon plutôt rapide.

De plus, l’un des enseignants étant venu voir la stagiaire avait trouvé l’organisation de la classe très intéressante et singulière. Il lui avait demandé s’il était possible de créer une vidéo où l’on voyait les élèves travailler.
Cela tombait bien puisque j’avais un projet numérique à mener et avais remarqué ce point à améliorer avec les élèves.

Ainsi, nous avons décidé avec l’enseignante et la stagiaire de faire cette vidéo. L’objectif était simple: filmer les élèves et qu’ils se filment eux-mêmes en train de travailler. Nous nous occupions du montage de la vidéo et les élèves venaient taper à l’ordinateur ce qu’ils aimaient le plus dans la classe (autonomie, faire la cuisine etc.), en rapport avec les vidéos.

La stagiaire et l’enseignante ont eu le temps de prendre des vidéos pendant que moi je m’occupais des élèves. Ainsi, la plupart des élèves a eu le temps de venir taper à l’ordinateur et expliquer ce qui lui plaisait le plus.
En revanche, le temps a manqué car la stagiaire est partie et moi j’ai pris en main la classe. Nous n’avons pas réussi à faire en sorte que les élèves se filment eux-mêmes.
Ainsi, ce projet a été mené à bien, mais une meilleure organisation, de ma part, au départ aurait permis de mieux inclure les élèves et de les faire encore plus participer à l’activité.

Exemples de texte des élèves:

Une coopération omniprésente

Une coopération omniprésente

Durant ce stage, la coopération entre l’enseignante et moi s’est peu à peu développée. En effet, nous avons fait en sorte de se rendre mutuellement service.
De son côté, si j’avais une idée ou une envie particulière, elle n’hésitait pas à me laisser faire pour que je vois par moi-même si c’était réalisable et cohérent. Par exemple, lorsque je prenais la classe, elle me laissait faire comme je le souhaitais tout en ayant juste cadré ce qu’elle voulait comme contenu.
De mon côté, j’essayais toujours de pouvoir lui rendre service.
Nous avons donc développé une certaine complémentarité qui s’est encore accrue grâce à la présence d’une autre stagiaire (que moi). Elle est venue durant ma troisième et quatrième semaine de stage.
Elle était en première année d’étude en Wallonie. Contrairement à la France, seules trois années après l’équivalent du bac sont nécessaires pour devenir enseignant. Ainsi, les élèves se spécialisent directement. Ces trois années se font en faculté d’enseignement et aucun concours n’est à passer à la fin. Les élèves doivent valider leurs années et à la fin des trois années ils deviennent ainsi enseignant. De plus, ils choisissent s’ils veulent enseigner en maternelle ou en primaire (l’élémentaire en France).
De ce fait, dès la première année les futurs enseignants doivent donner cours. Ces cours sont évalués par des enseignants de l’université qui viennent donc observer directement les élèves en stage. Ces observations servent, en partie, pour valider les années de formation.
Durant ces deux semaines, elle devait ainsi prendre en main la classe.
Donc, pendant qu’elle donnait cours, des enseignants sont venus la voir pour l’évaluer. Générant naturellement du stress. Du coup, avec l’enseignante, nous essayions au maximum de la rassurer. De ce fait, nous collaborions beaucoup ensemble afin de se faciliter la tâche et surtout de rendre l’ambiance de classe encore plus agréable. Les élèves l’ont fortement ressenti et appréciaient que l’on soit trois pour répondre à leurs questions, difficultés etc. Ce fut vraiment deux semaines de travail très agréables car j’ai pu m’enrichir d’autres méthodes et voir encore d’autres approches concernant les apprentissages. J’ai donc aussi, je pense, progresser là-dessus: analyser et se servir de diverses méthodes tout en les adaptant (par exemple, lorsque j’ai donné cours à mon tour).

Enfin, par exemple, la stagiaire avait fait un cours sur le conte. Les élèves avait ensuite dû en créer un, en suivant un tarot des contes (les élèves tiraient des cartes et en fonction de ce à quoi les images leur faisaient penser, les élèves devaient créer un conte). nous avons corrigé ensemble les contes, afin de rendre moins redondante la correction et de s’aider sur d’éventuelles fautes que nous n’aurions pas vues.

Ces deux semaines ont donc renforcé la cohésion et nous avions trouvé un bon rythme à trois, en peu de temps finalement, malgré le fait que nous ayons eu des formations différentes et des approches variées. Aussi, l’enseignante nous laissait vraiment faire afin de réellement faire en sorte que l’on soit confronté aux difficultés sans s’en remettre à elle. Mais, si c’était nécessaire, elle intervenait car c’est elle qui avait créé cette ambiance de classe. Les élèves étaient donc naturellement plus attentifs quand c’est elle qui intervenait, notamment pour des petits problèmes de discipline.

Le tarot des contes:

Séquence de conjugaison (futur et passé simple)

Séquence de conjugaison (futur et passé simple)

Mon projet pédagogique s’est donc déroulé en deux temps. Un premier temps où j’ai animé des ateliers individuels où les élèves venaient me voir chacun leur tour pour aborder une notion particulière (les classes de mots ou les fractions, entre autres). Puis, un deuxième temps où je donnais classe et préparais les leçons.
Toutes les leçons se sont faites en plusieurs séances. Je vais vous donner l’exemple de celles sur le futur et le passé simple.
Pour le futur, une seule leçon n’a été nécessaire avec les sixièmes. En effet, ils l’avaient déjà bien abordé avec la stagiaire et ils le maitrisaient déjà bien. Après un rappel des terminaisons, je leur ai simplement donné une dernière feuille d’exercice sur les trois personnes du pluriel. Car, j’avais remarqué encore des confusions entre la terminaison « ons » de nous et « ont » de ils/ elles. Ainsi, ces exercices ont permis de revenir une dernière fois sur la notion afin qu’elle soit bien ancrée chez eux et de valider les acquis.

Puis, j’ai pu passé au passé simple avec eux. Le passé simple est un temps peu utilisé et donc peu connu. Alors, j’ai essayé de l’aborder de manière moins formelle et plus ludique. Les élèves et moi sommes ainsi partis de leurs représentations.
En effet, dans les contes qu’ils avaient écrits, certains l’avaient utilisé. Ainsi, nous avons retrouvé ensemble, par exemple: « ils allèrent », « je fus », « ils eurent beaucoup d’enfants et vécurent heureux ». Cela m’a permis d’introduire les conditions d’utilisation du passé simple (récit décrivant des faits de premier plan au passé etc.) et de les familiariser à un temps presque inconnu. Ainsi, leur appréhension diminua progressivement.
J’ai fini la première séance en définissant les terminaisons du premier groupe. Puis lors de la deuxième séance, nous avons fait un rappel sur les terminaisons du premier groupe, puis avons vu celles du deuxième et troisième groupes.
Je leur ai ensuite donné une feuille d’exercices. Sur cette dernière, que je n’ai pas corrigée avec tout le monde (la fin du stage approchant), il y a avait des erreurs. Ce qui était normal car c’était leurs premiers exercices sur cette notion. Ainsi, après mon départ -et leur retour après le confinement- ils devront mainte et mainte fois revoir la notion pour qu’elle devienne ancrée.

En revanche, avec les cinquièmes, le futur n’était pas encore acquis. J’ai donc eu besoin de plus de séances avec eux pour le revoir et n’ai pas abordé le passé simple.
Pour mener à bien ces séances de conjugaison, j’ai souhaité les organiser de manière très simple. Tout d’abord, nous revoyions les terminaisons pour les différents groupes. Les élèves volontaires venaient les noter au tableau. Puis, je mettais des verbes au tableau et ils devaient venir par trois ou quatre conjuguer ces verbes. Je demandais aux autres élèves de donner leur avis et de dire s’ils n’auraient pas mis autre chose.
Aussi, pour que les terminaisons deviennent automatiques -et c’est l’enseignante qui me l’a suggéré-, les élèves répétaient à tour de rôle les terminaisons. Cela peut paraître simple, mais la répétition permettait de leur faire vraiment retenir les terminaisons, en parallèle des différents exercices et rappels effectués.

Exemple d’exercices sur le futur:

Exemple d’exercice sur le passé simple:

Mon projet pédagogique

Mon projet pédagogique

Lors de la première semaine de stage, j’ai tout de suite été mis à contribution. En effet, l’enseignante m’avait prévenu sur le fait qu’elle me demanderait d’être actif dès le début. Et c’est ce que j’étais venu chercher.
J’ai donc accompagné les élèves sur des notions spécifiques, de manière individuelle:
– les simplifications de fractions,
– les natures grammaticales,
– Etc.

Ainsi, j’ai accompagné les élèves dans leur démarche d’apprentissage des connaissances, en étayant selon les doutes et difficultés de chacun.

Travail sur les fractions à l’aide de disques divisés en parts égales (en cinquième ou en huitième par exemple):


Travail sur les natures grammaticales, à l’aide symbole représentant chaque classe de mot (par exemple, le triangle noir pour le nom) (voir le dernier article « atelier de français »):

J’ai donc participé à ces tutorats professeur-élève durant deux semaines. En parallèle, je donnais des explications complémentaires aux élèves en difficulté dans d’autres domaines. Les deux semaines suivantes ont été plus diversifiées. Je commençais réellement à être intégré à la dynamique de classe. Ainsi, lorsqu’un élève était en difficulté, je n’hésitais pas soit à l’envoyer vers un camarade ou à revoir avec lui les notions problématiques. Ensuite, j’avais remarqué chez certains élèves des difficultés plus grandes pour les classes mots, par exemple. Alors, je refaisais régulièrement des exercices avec eux pour essayer d’y remédier au mieux.
Je me sentais de mieux en mieux dans la classe, de plus en plus l’aise et de plus en plus à même d’aider un ou plusieurs élèves en même temps. Par exemple, au début je demandais à l’enseignante ce que je pouvais faire pour aider tel ou tel élève. Mais, au fur et à mesure, je ne lui demandais plus et faisais comme je souhaitais, car la confiance s’était installée. Ce fut vraiment agréable de pouvoir agir ainsi.
Pendant ce temps là, une autre stagiaire s’occupait des cours collectifs, j’y reviendrai dans un prochain article.

Enfin, lors des deux dernières semaines, l’enseignante m’a laissé prendre en main la classe. Elle m’avait demandé auparavant d’aborder des points spécifiques afin de suivre sa progression.
J’ai donc élaboré les cours pour ensuite les enseigner aux élèves. ILs portaient sur:
– Les fonctions grammaticales : groupe sujet, complément direct du verbe (CDV) -équivalent du COD en France- et complément indirect du verbe (CIV) -équivalent du COI en France-.
– Le futur simple,
– Le passé simple,
– Les simplifications de fraction et les fractions de nombre,
– les aires des quadrilatères,
– le tracé des quadrilatères.

Ces cours ont été donnés en classe le matin. En effet, l’après-midi était réservée à d’autres activités (préparation d’une exposition, médiathèque etc.).
Ils se sont faits en demi groupe.
J’ai développé de nombreuses compétences professionnelles:
– organisation du cours,
– gestion des élèves,
– fermeté tout en restant calme,
– clarté des explications,
etc.

Le projet pédagogique s’est donc vraiment construit en collaboration avec l’enseignante. Je voulais réellement l’aider et faire en sorte d’accompagner les élèves dans leur progression individuelle et aussi celle collective.
Ainsi, cela aura été énormément professionnalisant. Se confronter aux difficultés du terrain aura été super et j’aurai ainsi pu développer mes compétences tout en étant au service de la classe et de l’enseignante, sans « casser » le rythme pris depuis le début de l’année.
Elle m’aura laissé le champs libre et m’aura incité à mener la classe comme je le souhaitais, en intervenant quasiment jamais.
Ce fut génial et donc, encore une fois, très professionnalisant et enrichissant.

Tableau de la classe avec seulement une dizaine de place pour travailler en demi groupe:

Réalisation des élèves dans différentes notions:

La pédagogie de la classe

La pédagogie de la classe

Cette semaine c’est les vacances de carnaval pour les enfants belges.
Je profite de cette petite pause bien méritée après quatre semaines intenses de stage pour vous décrire la pédagogie employée dans la classe.

L’institutrice utilise une pédagogie bien à elle. Elle est basée sur la différenciation et l’autonomisation. Chaque élève a un plan de travail personnalisé qu’il suit selon son niveau et son avancement dans chaque domaine. Chacun progresse ainsi à son rythme.

Par exemple, si un élève n’est pas encore à l’aise avec la soustraction à retenues, alors il va d’abord réaliser beaucoup d’exercices d’application sur cette opération. Puis, seulement après, quand la technique est ancrée, il pourra faire des problèmes mathématiques où la soustraction à retenues est utilisée. D’autres élèves, maitrisant déjà cela, seront en train d’étudier la multiplication, par exemple. Mais le fait que les élèves soient à des niveaux d’avancement différents ne posera pas de problème ; puisque toute l’organisation est basée sur la progression individuelle.
Donc, chaque notion doit être maitrisée avant de pouvoir avancer vers une autre notion plus complexe qui nécessite la maitrise de la notion précédente. Ainsi, pour essayer de pallier aux difficultés spécifiques de chaque enfant, l’enseignante utilise régulièrement des élèves référents. Ces derniers sont ses relais pour les élèves ayant besoin d’une aide complémentaire et supplémentaire.

Une émulation collective très forte se dégage, c’est très agréable à voir. En effet, chacun a envie de progresser et d’apprendre ce qu’il n’a pas encore vu et que le camarade est déjà en train d’aborder.
En parallèle, l’enseignante mène des leçons collectives pour institutionnaliser les connaissances, avant de pouvoir s’exercer. Ces leçons regroupent les élèves de sixième entre eux et les élèves de cinquième entre eux.
Si elle estime que certains sont déjà assez avancés dans la notion, alors elle n’hésite pas à les laisser avancer seuls ou par deux, pour qu’ils ne s’ennuient pas pendant le cours collectif.

Les élèves, eux-mêmes, évoquent de nombreux bénéfices de cette pratique :
– Moins d’ennuis (car le cours frontal a beaucoup diminué) et donc plus de motivation car les élèves sont plus impliqués dans leurs apprentissages.
– Plus de considération car le suivi est individualisé et rythmé selon les capacités des élèves. Donc, la compréhension des apprentissages est plus fluide.

Pour finir quelques petites spécificités prouvent la singularité de la classe. Par exemple, le matériel personnel n’est pas autorisé, donc tout le matériel (crayons, équerres, calculatrice etc.) est collectif. Les élèves n’ont pas de place attitrée. Chaque matin, ou après chaque récréation, les élèves sont à un endroit différent de la classe. Aussi, pendant que certains font des maths ou du français, d’autres font la cuisine. Enfin, et c’est peut-être plus une spécificité belge, les manuels sont peu nombreux dans la classe. En revanche, l’enseignante met énormément de matériel à disposition des élèves, comme les cartes de géographie ou le matériel de science.

Des élèves qui ont fait le pain pour pouvoir ensuite le servir en collation aux camarades :

Travail en tutorat sur l’apprentissage des pays de l’Union Européenne:

Travail autonome d’apprentissage des pays de l’Europe:

Décoration de la classe:



Première semaine et système scolaire belge

Première semaine et système scolaire belge

Cette première semaine de stage s’est parfaitement déroulée. Cela m’a permis de découvrir le fonctionnement du système scolaire belge.

Il se compose ainsi:
– Trois années de maternelle (de 3 à 6 ans).
– Six années de primaire (de 6 à 12 ans) : première primaire (équivalent du CP en France), deuxième primaire, troisième primaire, quatrième primaire, cinquième primaire (équivalent du CM2 en France) et sixième primaire.
– Six années de secondaire (de 12 à 18 ans).

A la fin de la sixième année de primaire, les élèves passent le CEB: certificat d’études de base.
C’est un examen très important que les élèves doivent valider pour pouvoir accéder à l’enseignement secondaire. C’est pourquoi, l’enseignante prépare les élèves de 6ème dès maintenant à ces épreuves.Je vais essayer de l’aider dans ce domaine, notamment en restant à 15h30 avec les élèves faisant des CEB « blancs » pour les aider.

Ma première semaine m’a également permis de découvrir quelques spécificités. Par exemple, les enseignants peuvent être chargés de la surveillance à la cantine. C’est le cas dans notre école. Aussi, les élèves ont un vocabulaire qui diffère, comme par exemple une latte pour une règle ou le comptage de 70 et 90.

Enfin, les élèves m’ont bien accueilli et j’ai été bien inclus à la dynamique de classe. De plus, ils sont à l’écoute et investis dans leurs apprentissages grâce à une pédagogie bien spécifique.

Bienvenue à Comines

Bienvenue à Comines

J’ai choisi de faire mon stage dans une classe double niveau de 5ème et 6 ème primaire en Belgique, en région wallonne. Il a lieu de sein de l’école francophone Athénée Royal Jacquemin de Comines.
L’école commence à 8h25 et finit à 15h30. Les enfants ont cours le mercredi matin de 8h25 à 12H05.

Même si nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de la frontière, l’organisation scolaire semble bien différente de celle française. Par exemple, les cours de sport, de morale ou de néerlandais sont dispensés par d’autres enseignants que l’enseignante qui m’accueille en 5ème et 6ème primaire.

La façade de l’école:

L’emploi du temps:

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