Dix jours après le début de ce scénario catastrophe, le Japon se dirige vers une crise sanitaire majeure…
Les survivants vont désormais faire face à un manque de nourriture et d’eau potable. Les populations sont désormais confrontées aux risques de maladies et d’épidémies, liées à la contamination des lieux d’approvisionnement en eau potable, nappe phréatique, points d’eau, citernes lorsqu’elles ont résisté à la vague. De plus, la destruction des réseaux d’assainissement et d’évacuation des eaux usées conduit à leur infiltration dans les sols contaminant ainsi la nappe phréatique. L’eau consommable est également souillée par les substances chimiques, les corps en décomposition et les matières fécales.
Les différentes maladies qui vont inévitablement faire leur apparition sont de nature infectieuse, parasite ou toxi-infectieuses : choléra, typhoïde, polio, méningite, hépatites A et E, diarrhées, dermatoses… A ces dernières, s’ajoutent, le développement de parasites dans les milieux putride et humide : Plathelminthes, Némathelminthes, ou des moustiques comme le Plasmodium, transmetteur du paludisme, de la malaria et d’autres de la dengue.
Assainir le milieu et retraiter l’eau devient une priorité pour ne pas exposer la population à une nouvelle crise sanitaire majeure, pour qu’elle puisse dire à nouveau, l’eau c’est la vie !
L’actualité nous offre ainsi une bien triste introduction à notre prochain dossier, le recyclage de l’eau…
A voir également au sujet du Japon :
- Des « cartes » à partir d’image avant-après, exploitables sur Google Earth
- Des simulations du trajet du nuage radioactif
Laisser un commentaire
Vous devez être connecté pour rédiger un commentaire.