Un peu de physique-chimie, simplement pour comprendre le scénario catastrophe bien connu des spécialistes qui a lieu en ce moment même dans la centrale Japonaise de Fukushima-Daiichi…
Centrales nucléaires et bombes nucléaires ont en commun de tirer parti de l’extraordinaire énergie contenue dans le noyau des atomes à travers des réactions nucléaires de fission. On distingue 2 types de réactions nucléaires : la fusion et la fission…
Je le partage sur FB, MERCI !
Merci !
La taille du noyau est 100 000 fois plus petite que celle de l’atome et non 1 000 fois plus petite…
Merci de cette précision !
Cette vidéo tronque lamentablement la vérité. Une explosion nucléaire peut se produire suite à la destruction du réacteur, comme cela a failli se produire à Tchernobyl. Voir à ce sujet le documentaire diffusé par « Envoyé Spécial » sur France2 la semaine dernière:
http://envoye-special.france2.fr/les-reportages-en-video-3203-les-liquidateurs-de-tchernobyl.html
La réponse de Cédric Lémery, auteur de la vidéo et professeur physique : Un documentaire « sensationnaliste » comme celui diffusé par France 2 n’est pas une preuve scientifique de la possibilité d’une explosion nucléaire. Ce qui est évoqué dans ce documentaire est le fait que les matériaux chaud en fusion (dans le sens liquide) pouvait entrer en contact avec l’eau sous le réacteur. Un tel contact aurait provoquer la vaporisation immédiate de l’eau. Comme lorsqu’on jette de l’eau sur une casserole chauffée au-delà de 100°C ou une friteuse remplie d’huile bouillante. La vaporisation s’accompagne d’une dilatation phénoménale. Dans les conditions de Tchernobyl, il est certainement à craindre que cela aurait entraîné la libération dans l’atmosphère de tous les matériaux radioactif de la centrale rendant -on peut le supposer- une partie de l’Europe inhabitable.
Il me semble que le phénomène évoqué dans le documentaire est une transformation physique (un changement d’état ce qui est le propre de toute explosion) qui pourrait éventuellement conduire à des transformations chimiques (comme cela a été le cas dans la centrale japonaise ou le dihydrogène a réagit avec le dioxygène de l’air). Les conditions pour une réaction nucléaire sont très spéciales et difficiles à mettre en œuvre. Pour moi, il ne s’agit en aucun cas d’une réaction nucléaire même si c’est ce qu’affirme le journaliste. Bien sûr, je suis prêt à revoir mon jugement si l’on me présente des données certifiées. Remarquons que le scientifique russe ne parle pas de réaction nucléaire. Il affirme simplement que l’explosion aurait été de 3 à 5 Mégatonne équivalent TNT. Ce chiffre est colossal mais néanmoins inférieur aux essais thermonucléaire américains (15 Mégatonnes) et russe (autour de 50 Mégatonnes). Essais qui ont été effectué d’une part sur l’atoll de bikini et d’autre part dans l’Arctique russe. Notons que ces deux essais n’ont pas eu pour conséquence de rendre inhabitable des régions aussi grande que l’Europe. Il ne s’agit en rien de minimiser les effets de l’explosion de Tchernobyl. Il s’agit simplement de rétablir la vérité.