– Le sens donné par la personne à sa situation : La relation d’aide essaye de mettre à jour le sens que la personne donne à sa situation et l’analyse qu’elle en a. Il peut arriver que cette analyse ne corresponde pas forcement à la réalité par manque d’information de la personne.

– Prendre en compte les savoirs issus de l’expérience sociale de la personne : La personne a une connaissance expérientielle de sa situation. La relation d’aide prend appui sur cette expérience.

– Aider la personne à analyse les conditions sociales de la situation : Cela suppose d’être capacité de faire une analyse des mécanismes sociologiques à l’oeuvre dans la situation et les expliquer à la personne. La connaissance des mécanismes sociologiques s’appuie sur des connaissances en sciences sociales. Il s’agit entre autres d’analyser les systèmes d’emprise sociaux.

Aider la personne à analyser les rapports sociaux de pouvoir qu’elle a intériorisés et qui peuvent inhiber son pouvoir d’agir.

– Aider à la personne à développer son pouvoir d’agir : mettre en valeur ses capacités d’action déjà existantes, l’aider à réfléchir à des pistes d’action, la soutenir dans la mise en œuvre des pistes d’action. Il ne s’agit pas de produire des solutions, mais d’aider la personne à trouver ses solutions.

– Favoriser l’accès aux droits : informer la personne sur ses droits et l’aider à se former sur la connaissance de ses droits.

– Favoriser le soutien social par le collectif : Mettre en lien la personne avec des collectifs qui rencontrent la même problématique qu’elle et qui défendent des droits en relation avec cette situation : syndicats, associations…