Nouvelle année 2014

pinceVoeuxAu nom des auteurs, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année 2014 !

Depuis 2012, nous travaillons sans relâche afin de fournir à nos lecteurs, par le biais du site de ressources www.eleec.org  des compléments de cours de qualité. L’objectif du blog est de susciter la curiosité mais surtout de donner envie de découvrir autrement et par soi même. Les sujets traités sont tournés vers l’avenir et place le lecteur dans un futur proche ou immédiat. Nous espérons qu’ils renforceront leur motivation ou la recherche du plaisir de poursuivre ou de découvrir les métiers de l’électricité.
L’année 2014 ne fera pas défaut et nous continuerons à innover et à proposer de nouveaux articles et ressources. En 2013 nous avons proposé des corrigés détaillés des sujets E2 du bac pro Eleec, bien entendu nous poursuivrons. Un projet de réforme du BAC pro Eleec et SEN est prévu pour la rentrée 2015, nous sommes à l’affût des documents émanant de la commission professionnelle consultative (CPC) et ferons évoluer notre manuel en fonction des nouvelles dispositions du futur BAC pro.

Il est temps de clore cette année 2013 et de passer à l’année 2014.

Tous nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année !

Bateau électrique à supercondensateur.

Un bateau électrique du nom de « Ar Vag Tredan » fera la navette entre Lorient et Pen-Mané. Ce bateau a la particularité de fonctionner sans batteries… En effet les batteries traditionnellement utilisées dans les véhicules électriques ont été remplacées par des supercondensateurs ou surpercapacités.

Qu’est ce qu’une supercapacité ?

Schéma de principe de la supercapacité batscapLe principe des supercapacités repose sur la création d’une double couche électrochimique par l’accumulation de charges électriques à l’interface entre une solution ionique (électrolyte) et un conducteur électronique (électrode). A la différence des batteries, il n’y a pas de réaction d’oxydo-réduction.

L’interface entre les charges joue le rôle d’un diélectrique. L’électrode contient du charbon actif de surface spécifique très élevée. La combinaison d’une surface conductrice élevée et d’une épaisseur de diélectrique très faible permet d’atteindre des valeurs de capacité extrêmement élevées en comparaison des condensateurs traditionnels. L’électrolyte limite la tension des éléments à quelques Volts.
Plus simplement les supercondensateurs sont constitués de fines plaques d’aluminium recouvertes de charbon actif microporeux et enroulées dans des cylindres en forme de grosses piles.

Le bateau est équipé de 128 supercondensateurs de grande capacité  pour un poids total de 6 tonnes réparti dans les deux coques du catamaran. Celui-ci va pouvoir effectuer chaque jour 28 aller-retours, à raison d’un par demi-heure, pour un trajet de 7 minutes entre Lorient et Locmiquélic, de l’autre côté de la rade.

A raison de 28 recharges complètes par jour, le bateau sera rechargé environ 7000 fois par an. Cette cadence de recharge serait impossible à tenir pour des batteries, car les batteries Lithium-Ion et les batteries Ni-MH ne supportent que 500 à 1000 cycles de recharge en moyenne.

Sous une tension de 400 V, la recharge des supercondensateurs se fait pendant le chargement et le déchargement des passagers à terre en seulement 4 minutes.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3UYyZJvjvEE[/youtube]

Si le bateau ne produit pas de CO2, il faudra encore faire des efforts pour réduire le CO2 de la production d’électricité, indispensable au bon fonctionnement du bateau…

L’énergie houlomotrice : le WaveRoller

Le WaveRoller n’est pas un nouveau sport de glisse mais un appareil qui transforme la force des vagues en énergie et en électricité. Cette énergie est appelée énergie houlomotrice.

WaveRoller wave energy device under water - cropped

L’idée de ce procédé est née lors d’une plongée d’exploration d’une épave. Le plongeur Finlandais Rauno Koivusaari remarqua qu’une très lourde partie plate du navire bougeait d’avant en arrière au rythme des vagues marines.

Le WaveRoller est installé sous la surface de la mer à une profondeur de 8 à 20 mètres. Il est composé d’un panneau qui va absorber l’énergie des vagues en bougeant d’avant en arrière. Quand le panneau bouge, il actionne des pompes à pistons hydraulique qui pompent un fluide à l’intérieur d’un circuit fermé. Ce fluide sous haute pression est introduit dans un moteur hydraulique qui entraîne un alternateur et produit de l’électricité. Un câble sous marin achemine l’énergie électrique jusqu’au réseau de distribution.

Un seul WaveRoller produit entre 500 et 1000 kW, cette variation de production est liée à la variation de la puissance des vagues. La commune de Plozévet entre la pointe du Raz et Quimper dans le Finistère Sud accueillera dès 2016 la construction d’une ferme-pilote d’une puissance de 1,5 MW. Elle devrait être mise en service un an plus tard. Cette énergie à fort potentiel estimée à 100 GW dans le monde, nourrit de grands espoirs quant à la production d’énergie renouvelable respectueuse de l’environnement.
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=iVXznDjblKk[/youtube]

Voyage en électricité.

La rentrée faisant déjà partie du passé, il est grand temps de se remettre au travail. Pour le premier article de l’année scolaire je souhaite rendre hommage à Jacques Rouxel.

Il est le cofondateur du studio aaa (Animation Art-graphique Audiovisuel) mais surtout le créateur et réalisateur (pour la première saison) des Schadoks. Il est en plus l’auteur de nombreux films et courts-métrages à vocation éducative.

La série qui va nous intéresser s’appelle « Voyage en électricité ». C’est une série de 26 épisodes d’environ 5 minutes chacun, mais surtout un travail remarquable pour faire découvrir et comprendre  l’électricité. Pour un public de 7 à 99 ans, les différents épisodes abordent tous les thèmes essentiels de l’électricité en évoquant les aspects technologiques mais aussi scientifiques. Datant de 1980 les animations nécessiteraient quelques retouches : sur la répartition des énergies primaires, le niveau de la tension de distribution qui depuis est passé de 220 à 230 V… Néanmoins c’est une série d’animation incontournable pour tous ceux qui s’interrogent sur l’électricité. C’est la raison pour laquelle je vais vous faire partager ces 26 épisodes sur la page « Voyage en électricité » de ce blog uniquement destinée à cet effet.

J’espère que vous trouverez des réponses à vos interrogations, que ces animations susciteront d’autres questions que vous prendrez plaisir à assouvir.

Puisque qu’il est question de Jacques ROUXEL c’est l’occasion unique de découvrir ou redécouvrir les SCHADOKS.
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