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Salon de Francfort 2013

Pour ceux qui suivent de près l’actualité automobile et aiment écrire, le métier de journaliste automobile peut être une manière lucrative d’associer ces deux passions. La première étape passe par l’accession au statut de journaliste. En France, cette activité impose d’être salarié d’une entreprise de presse ou assimilée. Cette obligation n’est toutefois en rien une garantie d’emploi à temps plein, de nombreux journalistes étant rémunérés à la pige (article rédigé) ou pour une durée déterminée.

Si une bonne partie des journalistes sont recrutés après avoir suivi une formation spécifique dans un établissement spécialisé, ce passage n’est en rien obligé. Une revue automobile pourra par exemple salarier un ancien pilote de rallye ou un professionnel de la mécanique qui seront alors reconnus comme journalistes à part entière. Filière journalistique ou non, des connaissances spécifiques sont exigées en supplément de savoir rédiger des articles sur un sujet précis. Les lecteurs partageant le plus souvent cet intérêt pour l’automobile, il s’agit d’apporter un supplément d’informations utiles.

Suivre de près les nouveautés de ce secteur, savoir en faire part avec le maximum de précisions et de clarté sont des aspects de ce métier à part entière. Pour ceux espérant trouver là l’occasion de se mettre au volant de la dernière Ferrari, il leur faudra sans doute patienter un peu. Il y a en effet bien plus de chances que le chef de rédaction confie cet essai à un journaliste expérimenté qu’à un débutant. C’est la raison pour laquelle le secteur accorde une grande importance aux stages réalisés dans différentes rédactions spécialisées.

Le domaine de l’automobile étant marqué par de fréquentes innovations technologiques, un journaliste automobile doit pouvoir les comprendre pour ensuite les décrire. À moins d’une formation spécifique en électronique ou aérodynamisme, le travail personnel compte pour beaucoup dans l’acquisition des techniques mises en œuvre sur un véhicule. Pour ceux désirant se spécialiser dans les essais, l’adaptabilité est un atout essentiel du journaliste automobile. Essayer dans la même matinée un Citroën Picasso et le dernier modèle de chez BMW impose d’oublier pour un temps les sensations ressenties lors du test du premier véhicule. Être capable de cloisonner ses missions ne peut qu’aider le journaliste à relater son avis de manière neutre.

Du fait d’un statut de salarié, il s’agit de trouver un employeur. Comme dans de nombreux autres domaines, les places sont rares et la demande est forte. De ce fait, L’argus, Autoplus ou une autre entreprise spécialisée n’embauchera que ceux apparaissant comme les plus performants. Pour ces médias, le sérieux de leurs journalistes est un élément majeur garantissant leur crédibilité. Entre un amateur même passionné et un professionnel expérimenté, une entreprise privilégiera la personne réunissant les qualités requises pour ce métier. En dehors de quelques exceptions, il ne s’agit pas d’être pointu dans un secteur particulier et ignorant sur les autres, mais de savoir relater de manière générale les événements concernant le secteur de l’automobile. Partant de là, la polyvalence est de mise en supplément du professionnalisme, ce quelque que soit le sujet traité.

Se renseigner sur une formation journalistique :
http://www.letudiant.fr/etudes/salons.html
http://esj-lille.fr/
http://www.cfpj.com/
http://www.lettreslangages.univ-nantes.fr/SI00106/0/fiche___formation/
http://www.journalisme.sciences-po.fr/

Photo : Salon de Francfort 2013. Crédits Jacky Levy

One Comment

  1. pendessa
    14 h 49 min on août 18th, 2014

    hi,je devenir journaliste aoto comment faire s’il vous plait