L’épreuve d’expression orale au baccalauréat
Qu’évalue-t-elle ?
La capacité de l’élève à exposer un point de vue pertinent durant la première partie de l’épreuve et à prendre part à une conversation durant la deuxième partie.
La première partie
- Structuration : Présentation construite.
- Contenu : Il s’agit, pendant 5 minutes, de définir une des quatre notions au programme (tirée au sort) en s’aidant de documents vus en classe.Le candidat exprime un point de vue pertinent par rapport à la notion présentée en évitant les généralités, en mentionnant les aspects abordés en cours et en amorçant une réflexion personnelle sur la notion. Cela implique notamment qu’il maîtrise les champs lexicaux correspondants.
- Documents : Il n’est pas prévu que l’élève apporte des documents, sauf en série L et pour la LV3.
La deuxième partie
« Cette prise de parole en continu sert d’amorce à une conversation conduite par le professeur, qui prend appui sur l’exposé du candidat. Cette phase d’interaction n’excède pas 5 minutes. Pour chaque candidat, le professeur conduit son évaluation à partir de la fiche d’évaluation et de notation correspondant à la langue (LV1 ou LV2) présentée (à retrouver ICI). Cette proposition de note ainsi que l’appréciation ne sont pas communiquées au candidat. »
Au cours de cet échange, le professeur pourra par exemple demander au candidat de clarifier des points restés obscurs dans l’exposé, de préciser certains aspects, d’illustrer son propos par des exemples…
L’évaluation de la prestation du candidat
Le jour de l’épreuve, le candidat sera mis en confiance. Sa capacité à parler de la notion sera valorisée quand bien même il ferait des erreurs.
« Toutes les épreuves doivent être conduites dans un esprit positif, en mettant le candidat en situation de confiance et en évitant de le déstabiliser.
Pour chaque épreuve, l’examinateur établit son évaluation à partir de celle des fiches d’évaluation.
Dans tous les moments d’expression orale en langue étrangère, il est attendu du candidat qu’il s’exprime clairement dans une gamme de langue suffisamment étendue pour pouvoir décrire, donner brièvement des justifications ou des explications et développer une argumentation. On valorisera la capacité à varier la formulation. Le candidat devra pouvoir communiquer avec une aisance raisonnable dans une langue simple. Il devra s’exprimer dans une langue grammaticalement acceptable en fonction du niveau d’exigence de l’épreuve et avoir acquis une prononciation claire et une intonation pertinente.
Pendant la phase de prise de parole en continu, l’examinateur doit laisser le candidat aller au bout de ce qu’il souhaite dire, même si sa présentation comporte quelques hésitations, voire de brefs silences.