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Qu’est-ce que le séjour nous a apporté ?

Tout le monde est venu au séjour, sauf Antoine à cause de son pied et ça, c’est déjà bien.

Notre groupe s’est  mélangé, filles-garçons,  mais dans les dortoirs, on était séparés.

On s’entend mieux, on a beaucoup mieux communiqué les uns et les autres…

 

On s’est respectés, on se parlait bien, on jouait ensemble sans laisser quelqu’un à l’écart.

 

 

On a vu des animaux qu’on ne voit pas partout, les bouquetins, des aigles. On a entendu des marmottes malheureusement on ne les a pas vus, on a aussi vu des moutons, des vaches, des chevaux.

On a vu des fleurs qu’on ne voit pas tous les jours, des raiponces, des gentianes bleues, etc.

 

 

 

 

 

On a surmonté nos peurs (le vertige, le manque de confiance devant la difficulté et le mauvais temps).

On est allé jusqu’au bout de notre parcours, on n’a pas abandonné, on était fier de nous.

La pluie ne nous a pas empêchés à aller jusqu’au bout de notre parcours, on ne s’est pas beaucoup plaint.

 

 

 

 

 

On a vu nos capacités et celles des autres. On s’est soutenus, encouragés. On était solidaires, on s’est entraidés.

On a beaucoup rigolé ensemble !

 

 

Lana et Ely

 

Description du refuge de Mayères

Le chalet est grand et marron à l’intérieur. Ça fait à l’ancienne. Normalement, c’est un restaurant, il y a même un étage pour dormir. Il y a 3 étages : 1 qui fait restaurant,  1 autre pour les activités  et le dernier, celui du haut qui fait dortoir (de 50 couchages). Il a été construit en 1844, c’était un ancien  chalet d’alpage et il a été transformé en refuge et restaurant dans les années 1960.

On a été accueillis par un monsieur et une dame très gentils qui nous ont remerciés à la fin du séjour.

Au rez-de-chaussée, il y a le restaurant et la salle où on mangeait et les douches, les lavabos et les toilettes, les murs du rez-de-chaussée sont en bois et en pierres, ceux du 2ème étage sont en bois et ceux du 3ème aussi.

 

 

 

 

 

On a eu une magnifique vue sur le Mont Blanc  tous les soirs sauf le deuxième jour (le 30 mai) où il ne faisait pas très beau. Tous les matins au réveil, c’était magnifique.

 

 

Luna et Lucas

Les états d’âme d’Antoine

Je ne suis pas allé au séjour en refuge car je me suis blessé aux 2 pieds en jouant au foot. Pendant 2 mois, j’ai pris des antibiotiques et j’ai été dispensé de sports. J’étais très énervé car j’adore le sport : je fais  beaucoup de foot, de ski ( et de randonnée… enfin, quand je ne peux pas éviter !!!).

J’étais déçu de ne pas monter au refuge avec mes camarades, Madame Depreux et Monsieur Pignon. J’avais très envie d’être avec eux pour m’amuser et marcher en montagne. C’est aussi une bonne façon de connaître les gens à l’extérieur du collège et d’être complices.  Avant de partir, j’imaginais qu’on allait bien manger, des bonnes spécialités haut savoyardes. Les randonnées avaient l’air bien, vu ce qu’en ont raconté les copains en classe.

Je sais qu’ils ont fait deux randonnées qui étaient faciles malgré la pluie et une qui était difficile surout pour ceux qui ont le vertige.

Ils ont très bien mangé, ils ont aidé au refuge.

Antoine

Les services au refuge

Le lundi 30 mai, nous sommes partis en refuge au chalet de Mayères. Avant de partir, Monsieur Pignon nous a donné les services que nous devions faire pendant ces trois jours. C’était facile et le gardien du refuge nous a dit avant que nous partions que nous étions très polis et très serviables.

Il fallait prendre des photos pendant une demi-journée.

Il fallait mettre et débarrasser la table à chaque petit-déjeuner et à chaque dîner.

Il fallait aller chercher puis distribuer les pique-niques le deuxième et le troisième jour.

Il fallait écrire les compte-rendus de chaque journée pour le blog.

Il fallait vérifier chaque soir et avant de partir le mercredi que tout était rangé et propre.

Léni et Shana

Remerciements à Damien et Juliette

Le premier jour j’avais du mal à monter car pour moi c’était ma première randonnée. Au début, j’étais la dernière avec Madame Sion. Je voulais tout le temps m’arrêter parce que je n’avais pas l’habitude. J’allais trop vite, du coup à un moment,  Juliette s’est mise devant moi pour que j’aille doucement. Je faisais à chaque fois des pauses sauf qu’elle me disait de ne pas faire de pauses  car après, c’était difficile de reprendre le rythme.

Le deuxième jour,  ma chaussure avait un problème, du coup Juliette l’a réparée en mettant un bandage vert. Pendant la randonnée, j’avais mal au pied. Elle m’a demandé si ma chaussure allait bien. A la dernière randonnée,  elle m’a aidée un peu. Mais c’est Damien qui nous a montré où poser les pieds, à Shana, Roxanne et moi, sur la montée et surtout sur la descente.

Pour la dernière randonnée, j’avais du mal à descendre, j’avais peur de tomber, du coup Damien trouvait des mini endroits pour mettre le pied où il fallait quand il y avait des cascades.

 

 

 

 

 

Je vous remercie vraiment beaucoup, Damien et Juliette, de m’avoir aidée à marcher pendant ces trois jours.

Emilie

 

Remerciements pour Juliette

Merci Juliette de m’avoir aidé à monter au sommet de cette montagne. Pour moi, c’était compliqué et tu m’as vraiment assuré à monter et descendre. Le premier jour aussi, c’était facile car les sentiers étaient larges et pas hauts, du coup, j’ai été super rapide. Le deuxième jour, c’était aussi facile et drôle car les sentiers  étaient larges mais c’était un peu plus haut mais j’ai fait des efforts et, du coup, j’ai réussi à monter. J’étais fier de moi  et super content. J’ai adoré la balade.

Mais le dernier jour, c’était vraiment pas pour moi parce que les sentiers étaient étroits et la falaise toute proche. Du coup,  j’avais le vertige et ma tête tournait, mon pied tremblait. Je me suis dit « je vais arrêter » mais je ne me suis pas arrêté. J’ai avancer doucement à mon rythme, grâce à toi.

 

 

 

 

 

 

Merci de m’avoir aidé !

Ramazan

Les trois randonnées

30 mai 2022 : Burzier – Chalets de Mayères (3h00, 4,4 km, 591 m+)

Nous sommes arrivés au parking de Burzier et nous avons pique-niqué dans un pré. Ensuite nous nous sommes préparés pour monter au refuge. Nous sommes partis, nous devions rester derrière Juliette et Laura, les accompagnatrices, pour que le lendemain elles nous fassent confiance. Nous nous attendions quand les autres étaient tout derrière. Nous nous somme arrêtés plusieurs fois pour boire de l’eau car il faisait très chaud. Nous sommes arrivés en haut, il y avait une carte. Nous avons regardé le Mont Blanc. En attendant l’ouverture des dortoirs, nous avons exploré les alentours, regardé avec les jumelles et la lunette et fait des jeux très drôles.

 

 

 

 

 

31 mai 2022 : Chalets de Mayères – Pierre Fendue ( 5h08, 11 km, 529 m+ et 529 m-)

Le lendemain,  nous sommes allés déjeuner puis nous sommes allés nous préparer pour pouvoir partir. Nous avons écouté les consignes et ensuite nous somme partis en randonnée. Nous avons marché sous la pluie toute la matinée. Nous avons quand même réussi à pique-niquer sans pluie. Nous somme rentrés vers 14h00 en espérant ressortir, malheureusement, il a plu encore plus fort et nous sommes restés au refuge.  Nous avons pu nous occuper avec un peu de travail d’écriture et des jeux que Damien, Juliette et Mme Depreux nous ont expliqués. Tout le monde était très énervé et le soir, on a eu du mal à nous endormir.

 

 

 

 

 

1er juin : Chalets de Mayères – Parking de Burzier en passant par l’arête des Saix et les chalets de Doran (5h26, 8,1 km, 312 m+ et 900 m-)

Le dernier jour, nous sommes montés plus haut que le refuge sur l’arête des Saix pour pouvoir redescendre au parking où nous attendait le bus. C’était très étroit où on est passés. On a vu des bouquetins et un serpent mort. La descente était difficile car la pluie avait rendu le sol très glissant. On a mangé sous les avant-toits des chalets de Doran parce qu’il pleuvait encore très fort. Ensuite nous somme repartis,  il n’y avait plus que de la descente facile et nous sommes enfin arrivés au bus. Tout le monde était content de pouvoir charger les sacs dans la soute et de monter dans le bus !

 

 

 

Damien et Pierrick

Le récit de nos journées

Lundi 30 mai :

On s’est rejoints dans le hall. Tout le monde était là sauf Antoine à cause de son problème de pied. On a parlé des services que nous ferions, du planning de la matinée. Après, le chauffeur du bus est venu nous chercher, il s’appelle Christian. On est parti pour Servoz pour essayer et prendre nos affaires (chaussures, sacs à dos, pantalons, etc.). On s’est d’abord présentés. Nos accompagnateurs s’appellent Juliette, Laura et Damien. Ensuite, on s’est rendu à Burzier, un grand parking au-dessus de Sallanches. On a pique-niqué, c’était bien garni. On a mis tous les restes dans la glacière dans la voiture des accompagnateurs. On a marché 2h30 pour aller jusqu’au refuge. Les 10 premières minutes étaient très compliquées parce qu’on n’a pas l’habitude et que c’était raide. Après, ça nous paraissait plus facile.Enfin, nous sommes arrivés aux chalets de Mayères où nous avons été bien accueillis. Pour attendre d’aller dans les dortoirs, on a fait des jeux très drôles. On a pu regarder autour des chalets avec des jumelles et la lunette de M. Pignon. Lucas a passé beaucoup de temps à observer et a fini par voir des bouquetins. Ensuite, on s’est installés, les garçons sont séparés des filles. On a des sacs à viande et des duvets. On a pris notre douche en essayant d’aller vite car il n’y a pas beaucoup d’eau. C’est Roxanne qui a gagné en 43 secondes ! On a mangé une grosse salade en entrée et, en plat, du poulet et des diots, une croziflette et de la polenta, du fromage et une tarte aux myrtilles. Luna, Lana et Pierrick débarrassaient la table (il y a des services qui sont organisés). On a eu droit à nos 30 minutes de portable mais tout le monde n’a pas utilisé aussi longtemps son portable. On a fini la soirée avec des jeux et l’écriture des articles du blog. On est allés se coucher mais il nous a fallu beaucoup de temps pour être calmes et nous endormir.

Lucas et Alizée

 Mardi 31 mai :

Je n’ai pas vraiment eu envie de marcher sous la pluie mais ça a été comme une aventure pour moi. Je ne l’aurais pas fait tout seul. J’ai parfois couru pour aller plus vite au chalet. Comme on était en groupe, je devais souvent attendre mais je l’ai fait. La pluie cachait souvent le paysage alors je me sentais un peu perdu . On a fait 11 km en 5 heures. En rentrant, je me suis reposé.

Damien

 

 

Aujourd’hui, nous n’avons fait une randonnée que le matin car il pleuvait. Je n’ai pas pu démarrer tout de suite car ma chaussure était décollée. Juliette a entouré ma chaussures avec une bande. J’ai apprécié de marcher dans le sentier car c’était facile. On a fait de nombreuses descentes, on a traversé des rivières, des prés et des forêts. On a vu de belles cascades. Ensuite, il fallait remonter les pentes pour rejoindre le refuge. Cette partie était fatigante mais j’ai réussi. Je me suis sentie très fière. En arrivant, j’ai fait une sieste. Ensuite, on a fait un jeu avec Damien comme un baccalauréat en groupe.

Emilie

C’était une journée particulière car il pleuvait. On est quand même partis marcher. Ça m’a paru difficile car il faisait froid et que je n’aurais pas voulu m’arrêter pour ne pas le ressentir. On a traversé des rivières sur des cailloux et je me suis amusé à passer dans la fente d’un rocher qu’on appelle « Pierre Fendue ». La pause de midi m’a fait du bien car j’avais faim et ça m’a redonné de l’énergie. 1H30 après le repas, nous sommes enfin arrivés. J’étais trempé mais je me suis senti débarrassé. C’était une expérience marrante.

Léni

La sieste était plutôt marrante car au début on était excitées. Shana a voulu jeter mon doudou, ce qui a commencé une bagarre entre nous deux. C’était plutôt marrant, bien sûr on faisait attention au bruit. On parlait avec Alizée, Shana et moi mais Shana nous a roulé dessus et Mme Depreux donc elle l’a sortie pour 5 minutes en bas. Les profs nous ont crié dessus donc au bout de la quatrième fois, on s’est calmées. Avec les filles, on a voulu essayer de dormir pour que les profs ne nous réveillent pas mais malheureusement ça n’a pas marché, ils nous ont réveillées quand même. Quand ils nous ont réveillées, c’était plutôt dur pour Shana et moi, la prof a carrément enlevé la couverture de Shana pour qu’on se réveille.

Ely

 

 

 

 

Mercredi 1er juin :

Troisième jour, dernier jour du séjour, on s’est levé,  on a pris le petit déjeuner, on s’est préparé  et ensuite on a rangé toutes nos affaires dans nos sacs. C’était pas facile de ranger le sac de couchage. Ensuite, on est sorti prendre notre pique-nique que Damien et Ely nous ont distribué.

On a commencé à monter et on s’est entrainé à descendre selon les explications de Juliette. Elle nous a montré qu’il fallait marcher en canard pendant la descente et bien planter le pied. On a vu des bouquetins, des énormes escargots, on a traversé une petite rivière pour aller jusqu ‘au refuge de Doran. On est passé  par des  chemins étroits avec le vide sur notre droite. En plus de ça, ils étaient glissants parce qu’ils étaient trempés.

On a pique-niqué sous les avant-toits des chalets de Doran car il pleuvait toujours, ensuite on est redescendu au bus où on a posé nos sacs. Nous sommes partis et, sur le chemin du retour, nous avons rendu le matériel  que l’association « En passant par la montagne » nous avaient prêté. Lorsqu’on avait fini de tout rendre, on est remonté dans le bus pour aller au collège. Nos parents nous attendaient.

Fin du séjour, on est rentré chez nous !

Camille et Roxanne

Les tops et les flops du séjour

Damien :

Le top : avoir dit moins de gros mots

Le flop : les descentes dans les rochers

Le mot : GÉNIAL !

Shana :

Le top : un bon rythme pour marcher et découvrir des animaux de la montagne (bouquetins et aigles)

Le flop : Les ronflements la nuit qui m’ont empêché de dormir

Le mot : MAGNIFIQUE !

Luna :

Le top : être avec les amis et les randonnées

Le flop : le froid et les montées boueuses car j’ai eu peur du vide

Le mot : COURAGE

Léni :

Le top : la vue du Mont-Blanc et nos rigolades le soir

Le flop : le mauvais temps

Le mot : EXCELLENT !

Camille :

Le top : les randonnées car je pensais que je ne réussirais pas

Le flop : les douleurs aux pieds dans les descentes

Le mot : COURAGE

Lana :

Le top : mes progrès lors des randonnées

Le flop : ma peur quand j’ai glissé

Le mot : BOÎTE A SOUVENIRS

Roxanne :

Le top : la cascade et le refuge

Le flop : le froid à cause de la pluie

Le mot : FANTASTIQUE !

Pierrick :

Le top : le bel accueil au refuge

Le flop : le serpent dont je me souviendrai toujours

Le mot : EXCELLENT !

Emilie :

Le top : les montées en randonnée car j’ai progressé

Le flop : la difficulté lors de la montée au refuge

Le mot : FIÈRE

Ramazan :

Le top : la vue, les cascades et les animaux (bouquetins et milans)

Le flop : le vertige

Le mot : FATIGUANT

Ely :

Le top : me rapprocher de tous mes camarades

Le flop : l’enchaînement des balades (ma motivation était en baisse à cause de la fatigue de la veille)

Le mot : DÉCOUVERTE

Lucas :

Le top : les jeux en collectivité

Le flop : la pluie trop abondante

Le mot : SYMPATHIQUE

Alizée :

Le top : on se soutenait tous

Le flop : trop d’excitation par moments

Le mot : AMUSANT

Mme Sion:

Les tops : l’état d’esprit positif des élèves, l’entraide et l’acceptation que certains soient plus en difficulté que d’autres.

l’engagement physique, le dépassement de soi pour certains et leur fierté d’avoir tous réussi le challenge sans jamais se plaindre

leur adhésion et leur implication dans toutes les activités proposées

l’intérêt porté aux paysages, à la faune

le respect des lieux, des adultes, du matériel prêté et les efforts fournis pour atteindre les objectifs du « VIVRE ENSEMBLE »

Le flop : tous les petits moments « libres » où il a été nécessaire de recadrer

Le mot : PLAISIR

Mme Depreux :

Les tops : l’implication des élèves dans les randonnées

l’équipe des animateurs

la surprise de voir nos collègues

Le flop : les élèves qui n’ont pas su profiter de la confiance de vivre ensemble qu’on leur avait donnée

Le mot : RÉUSSITE

M. Pignon :

Les tops : le bonheur de voir que tous les élèves étaient là le lundi matin

l’attitude générale toujours positive face aux difficultés (les dénivelés, la pluie, le froid)

Le flop : le petit manque de maturité quand l’emploi du temps était plus libre (après les balades, avant de dormir)

Le mot : CONFIANCE

Chronologie des rencontres

La première fois qu’on s’est vus, c’était lundi 4 avril 2022 après-midi. Ils sont arrivés à 13 h30 et on a appris à se connaitre. On a fait un jeu qui s’appelle le « qui est-ce ? » et après, on s’est mis par deux (un élève du lycée et un 4ème)  et il nous ont proposé plusieurs mots, on devait faire des phrases en Français. On a visité les deux ateliers avant la récré. Dans les ateliers, il y avait les 3èmes 1. Après ça, on est allé en récréation où on a parlé avec eux. Ensuite, on est rentré, on a fait un bilan et après ils sont partis.

On a fait une deuxième rencontre le mardi 12 avril 2022 et ils sont arrivés à 9h. On a fait deux groupes : l’un qui est allé dans l’atelier H.A.S. et l’autre qui est allé en atelier Habitat.

On a fait des dessous-de-plat avec les élèves en Habitat et en H.A.S., on a cuisiné des cookies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On a mangé avec seulement deux lycéens, Fodé et Yasine parce qu’il ne faisaient pas le ramadan.

On les a accompagnés jusqu’à leur bus pour qu’ils rentrent au lycée.

Shana, Lana et Lucas

L’atelier HAS avec les mineurs isolés

Avant que les lycéens arrivent, on a expliqué comment les stages devaient se passer, ensuite on a rendu des papiers. Enfin, on a expliqué ce qu’on allait faire pendant la journée. La prof a expliqué comment faire la pâte à cookies.

On a préparé les ingrédients (1 œuf,100 grammes de beurre, 200 grammes de farine, 40 grammes de sucre et 40 grammes de cassonade, une cuillère à café de vanille, de la levure, une pincée de sel). On a lu la recette, on leur a expliqué ce qu’on allait faire, après on a commencé à faire la pâte à cookies en forme de boudin, on l’a mise pendant 20 minutes au congélateur. Puis on l’a coupée en forme de rond ensuite on a fait cuire ces cookies. Après la cuisson, on a mangé pendant la pause.

 

 

 

 

 

 

L’après-midi, on a fait le même travail que le matin mais avec l’autre groupe de lycéens.

Mais on n’a pas fait que de la cuisine. Après avoir fait les cookies, on a dû laver l’atelier. Il fallait faire la vaisselle, laver le sol et les plans de travail.

 

 

 

 

On a passé des bons moments à rigoler ensemble !

Léni et Luna

La rencontre avec Yaya

M. Pignon faisait du covoiturage et il est arrivé sur  un parking et a pris Yaya dans sa voiture. Pendant tout le trajet, ils ont parlé de ses origines, d’où il venait, etc. La route a pris 5 heures avant d’arriver. Après avoir commencé le projet avec les mineurs isolés, le prof a eu l’idée d’inviter Mamadou Yaya Bah pour qu’il témoigne et nous explique comment il a fait pour rester en France, comment il a trouvé du travail, pour voir si c’est bien ou pas, aussi pour que nous lui posions plusieurs questions et que nous sachions un peu comment s’est passé son voyage pour venir en France.

Il est venu de Bourg en Bresse en train, il a posé sa journée pour venir nous voir. Il est arrivé à la gare de la Roche sur Foron. M. Pignon est allé chercher Mamadou Yaya Bah. Ils sont venus au collège.

On a posé les questions que nous avions préparées et il nous a répondu. Il a expliqué son parcours pour venir en France.et pour devenir boulanger.  J’ai trouvé qu’il était très courageux d’être venu en France et aussi d’être venu nous expliquer. On l’a trouvé très gentil. Quand il est venu nous voir, il était en train de passer son code de la route (M. Pignon a eu de ses nouvelles, il est train de passer ses examens pour devenir boulanger). L’après midi, nous sommes allés en atelier et M. Pignon, Mamadou Yaya Bah et les autres professeurs sont venus nous prendre en photo pour mettre sur le blog. Il a visité les deux ateliers  ensuite nous avons dit au revoir à Mamadou Yaya Bah et M. Pignon l’a raccompagné à la gare de la Roche sur Foron pour qu’il puisse rentrer chez lui à Bourg en Bresse.

Pierrick et Alizée

 

une journée avec les migrants en atelier HABITAT

Le mardi matin on a commencé à préparer tout ce qu’il fallait : un plan, des tasseaux. Quand les mineurs non accompagnés sont venus, on leur a dit qu’on allait faire un dessous-de-plat. On leur a expliqué qu’il fallait 2 tasseaux de 22 cm et 2 tasseaux de 21 cm et des outils : il fallait des marteaux, des ciseaux à bois, la colle à bois et la scie. Puis nous avons fait des groupes de 2. On a commencé par prendre la dimension de 22 cm puis nous avons scié et après on a pris le papier de verre et on a poncé. On a encore fait la même chose 2 fois et pour 21 cm on a fait la même chose 2 fois aussi. On est retourné en classe, avec l’équerre de menuisier, on a tracé des espaces de 2,5 cm pour les tasseaux de 22 cm et de 3 cm pour les tasseaux de 21 cm. Ensuite on a fait la moitié des traits et après on a scié jusqu’aux traits. Puis nous avons pris des ciseaux à bois pour faire un creux. Nous avons pris le papier de verre, nous avons poncé et collé l’ensemble.

  

 

 

 

 

 

 

 

 

L’après-midi on a fait la même chose avec d’autres mineurs non accompagnés. Ramazan et son binôme sont allés plus loin, ils ont rajouté un tasseau de 19 cm et ils ont fait les même étapes et ils ont collé.

Les lycéens ont apprécié ce qu’on a fait, travailler avec nous, parler avec nous, qu’on les aident, bien aimé notre collège, les gens qui venaient leur parler.

Emilie, Ramazan et Roxanne

 

Nos ressentis après les rencontres avec les mineurs non accompagnés

La première fois qu’on s’est vus, on était tous un peu gênés mais c’était plutôt sympa. Quand on s’est vu pour la deuxième fois, on était moins timides mais c’était compliqué pour moi de venir vers eux, leur parler. Les voir faire de la cuisine, c’était plutôt marrant et surprenant, je ne pensais pas que mon binôme était doué en cuisine. J’ai aussi aimé qu’on ait fait ça en binôme parce que, en même temps, on a fait un peu plus connaissance. Quand c’était l’heure qu’ils partent, j’ai espéré faire une prochaine sortie. Quand Yaya nous a raconter son parcours, je pense que ça va beaucoup aier les mineurs non accompagné pour prendre exemple sur lui et pour nous aussi pour nous motiver pour plus tard et pour les cours et pour qu’on se rend compte qu’on n’est pas seul dans le monde, il y a des gens qu’on pourrait aider. Les mineurs non accompagnés, je pense qu’ils ont aimé car c’est sympas de faire la cuisine ou autre chose au collège avec tes copains. Un moment sympa.

Ely

Moi la première fois qu’on  s’est vu avec MAMADOU YAYA BAH, ça m’a touché car j’ai eu presque la même histoire. Je suis parti en Serbie avec ma mère lorsque j’avais trois ans. Mais elle est décédée et mon père a dû se battre pendant cinq ans avant de me récupérer. S’il n’avait pas réussi à me récupérer en 2015, je serais certainement en famille d’accueil. J’aurais sûrement été très malheureux.

Je pense que, quand YAYA BAH a parlé, les mineurs isolés, ça les a touchés aussi car c’est un peu leur histoire. Je crois qu’ils ont bien aimé les ateliers parce qu’ils étaient plutôt joyeux. Nous les avons trouvés très positifs.

Damien

Les réponses de Mamadou Yaya Bah à nos questions

Avant la rencontre de Yaya Bah, on a voulu préparer des questions pour ne pas se mélanger, pour que tout le monde participe et pour que les questions soient intéressantes . On avait des devoirs à faire : inventer deux questions qu’on devait écrire sur une feuille. En classe, tout le monde lisait d’abord une question puis une deuxième question. Isabelle a écrit toutes les questions choisies sur une feuille et le prof les a recopiées sur l’ordinateur au propre.

Voici nos questions et les réponses que Mamadou Yaya Bah nous a faites :

  1. Comment avez-vous fait pour venir en France ?

Le pays de Mamadou Yaya Bah est la Guinée Conakry. Il est  parti au Mali puis en Lybie parce qu’il était maltraité par sa famille après la mort de sa mère. Il a dû rester en Lybie pendant 3 ans car on lui promettait à chaque fois qu’il allait  avoir ses papiers pour aller en France. Il a traversé la mer Méditerranée et est arrivé en Sicile. Il a pu se rendre à la frontière française et a réussi à passer cette frontière après plusieurs essais ratés.

  1. Quelles ont été les étapes les plus difficiles de votre parcours ?

Les étapes les plus difficiles étaient d’arriver en France.

  1. Pourquoi avez-vous choisi la France ?

Il a choisi la France parce qu’il pensait parler Français.

  1. Comment s’est passée votre arrivée en France ?

Arrivé en train en France, il avait très très faim. Une personne dans la rue à qui il a demandé à manger lui a conseillé une association. Cette association s’est tout de suite occupée de lui.

  1. Quelle est la première chose que vous avez faite à votre arrivée en France ?

Il a demandé à manger à une personne dans la rue. Elle a refusé mais lui a dit qu’il y avait une association qui donnait de la  nourriture.

     6. Quel est votre parcours depuis votre arrivée en France ?

Il est passé par le Mali, la Libye où il a été esclave, l’Italie après avoir traversé la mer Méditerranée et enfin la France.

     7. Est-ce que vous aimez la France ?

Oui, il aime la France.

  1. Pouvez-vous parler de votre scolarité ?

En France, il a appris à parler Français dans un dispositif d’insertion gérée par une association. Maintenant il est en apprentissage pour devenir boulanger.

  1. Pourquoi avez-vous choisi le métier de boulanger ?

Il a choisi la boulangerie parce qu’on lui a conseillé un métier de bouche (c’est un métier qui a un rapport avec l’alimentation). On lui a dit qu’il y aurait toujours du travail.

  1. Pourquoi Patricia a-t-elle fait la grève de la faim ?

Patricia a fait la grève de la faim parce qu’elle voulais pas que Mamadou Yaya Bah retourne dans son pays d’origine lorsqu’il a eu ses 18 ans. Son mari et elle avaient besoin de lui à la boulangerie.

  1. Comment envisagez-vous votre avenir ?

Vu son expérience, il ne se projette pas, il vit au jour le jour.

  1. De quoi êtes-vous le plus fier ?

Il est fier de son parcours pour arriver en France.

  1. Aimez-vous la cuisine française ?

Il aime beaucoup la cuisine française et surtout les gâteaux.

  1. Que pensez-vous de notre projet avec les Mineurs Non Accompagnés ?

Il a dit que le projet était bien pour se rencontrer et avoir une autre image des migrants.

 

Camille et Antoine

La photo de classe des 41

La photo de classe, nous l’avons prise en septembre sur la cour du collège.

Une camarade de classe a apporté la photo qu’elle avait achetée pour qu’on la scanne, qu’on vous l’envoie et que vous deviniez qui est qui grâce aux textes et aux enregistrements de présentation.

Sur la photo, il y a tout le monde et notre professeur principal.

Sur sa clé, Madame DEPREUX a enregistré la photo de classe pour vous la montrer. Nous allons vous rencontrer le lundi 4 avril pour que nous essayions de nous reconnaître les uns les autres.

Lana et Emilie

Les textes de présentations

On avait pour projet de se présenter aux lycéens de Bonneville pour qu’ils puissent nous reconnaître lorsqu’ils viendront.

Nous nous sommes décrits, on pouvait dire notre prénom, notre âge, notre taille, la commune où on habite, nos origines, nos animaux de compagnie, le métier qu’on voudrait faire plus tard. On pouvait décrire aussi notre physique, les villes et pays préférés, les objets préférés, l’animal préféré et aussi la couleur. Certains ont parlé de leur caractère. On est allé sur l’ordinateur, on a tapé le texte qu’on avait écrit sur LibreOffice Writer. Ensuite, on a lu notre texte dans le micro enregistreur mp3. Mais on n’a pas pu tous les garder du premier coup parce qu’il y a eu des problèmes. Certains parlaient trop tôt, d’autres coupaient avant qu’ils aient fini. Il y a aussi eu des grésillements à des moments. Il y a aussi eu des personnes qui ne parlaient pas assez fort.

Voici un exemple avec le texte et l’enregistrement de Damien :

Bonjour, je m’appelle Damien. J’ai 14 ans, j’ai des origines française, suisse et serbe. J’habite à Vougy, je mesure 1m72 pour 53 kg et demi. J’ai les cheveux châtain clair, je suis beaucoup trop agité. Je fais beaucoup de vélo. Ma passion, c’est les voitures, pour les admirer et pour les piloter. J’ai une chienne de 9 ans, elle s’appelle Ina. Mon film préféré, c’est  » FAST AND FURIOUS « . J’ai commencé mon BSR, du 19 septembre au 6 octobre 2021 et je l’ai réussi. J’ai reçu mon permis le 8 novembre. Maintenant j’ai mon scooter, je l’ai reçu le 19 novembre et j’en suis très content. Plus tard, je voudrais être carrossier. Je voudrais redresser les tôles, les parechocs et surtout monter des postes.

Damien

On a quand même fini par tous y arriver et on a mis les enregistrements sur une clé USB avec les textes. Madame Depreux les a apportés au lycée avec la photo de classe.

Ceux qui étaient là en janvier, au moment où beaucoup de monde était malade, ont mis leurs textes et leurs enregistrements sur le blog de la SEGPA.

Pierrick et Léni

Le séjour en refuge

Nous allons partir trois jours, le départ se fera le lundi 30 mai.

Nous prendrons d’abord le bus pour aller chercher le matériel au siège de l’association en passant par la montagne. On va nous fournir un sac à viande, des chaussures, un imperméable, une polaire, un blouson, des bâtons, des lunettes, un sac à dos…

Nous devrons apporter une gourde, de la crème solaire, une casquette, une autre paire de chaussures, des sous-vêtements, une trousse de toilette. Ensuite le bus nous déposera au départ du sentier pour qu’on aille à pied jusqu’au refuge, Les chalets de Mayères, qui se trouve au-dessus de Sallanches à 1495 m. Nous y dormirons deux nuits.

Pendant la journée, nous n’aurons pas nos portables, c’est l’habitude pendant les séjours de la SEGPA. Trois professeurs seront avec nous plus deux accompagnateurs de montagne et une personne de l’association. Nous effectuerons sûrement des services au refuge et pendant les balades.

Le lendemain, nous allons faire une grande randonnée vers la combe des Fours qui est un très bel endroit avec plein de chamois, de bouquetins et de grands oiseaux. Si la météo le permet, nous allons pique-niquer. Le but est que tout le monde fasse tout le chemin même si on sait que ça sera difficile.

Le dernier jour, nous redescendrons au parking du départ où le bus nous attendra. Il faudra rendre le matériel à l’association. Puis nous rentrerons au collège où nos parents nous attendront.

Ely, Alizée et Ramazan

Le tableau de synthèse

On a reçu une grosse enveloppe venant du lycée de Bonneville contenant plein de feuilles. Ces feuilles permettaient de mieux connaître les élèves que nous rencontrerons cette année.

On a commencé par noter les réponses du portrait chinois faites par les élèves du lycée de Bonneville donc on a découvert leurs prénoms, leurs âges, leurs nationalités, les métiers qu’ils aimeraient faire plus tard, où ils habitent actuellement, ensuite on connaît leurs couleurs préférées et leurs animaux préférés.On a reçu de leur part un « je me présente », c’est à dire une bande dessiné avec des oiseaux. Il y en a un qui pose une question et l’autre qui y répond. Le site qui permet de faire ce travail, c’est BirdsDessines.fr. Ensuite ils ont créé des mots mêlés qui contiennent pour chacun les mots qui sont importants pour eux (leur prénom, leur couleur, leur sport préféré,etc.). Ça, c’est fait grâce au site « educol.net« .

En classe, on a créé sur LibreOffice Calc tableau qui contient toutes les informations de tous les élèves. Grâce à ce tableau, on sait leur prénom, leur âge, leur nationalité, leur lieu de résidence, leur passion, le métier qu’ils aimeraient faire plus tard, leur objet préféré, leur animal préféré, leur couleur préférée et leur sport préféré. Comme ça, le jour où on les rencontrera, on s’en servira pour faire une espèce de Qui est-ce ?

On a hâte de les rencontrer !

Shana, Luna et Roxanne

L’invitation

Bonjour,

Nous sommes les élèves de 4ème 1 du collège Karine Ruby à Saint Pierre en Faucigny. Nous avons envie de vous rencontrer. D’abord, le 4 avril, on fera un jeu de reconnaissance avec les feuilles que vous nous avez envoyées. Ensuite, nous vous ferons visiter le collège surtout les salles de classes et les ateliers. Enfin, on fera un jeu de loto pour apprendre à se connaître.

On se rencontrera à nouveau le 12 avril toute la journée. Vous allez être séparés en 2 groupes pour tester les ateliers. Un groupe ira en HAS le matin et l’autre groupe en HAB. On mangera ensemble au self. L’après-midi on changera d’atelier. HAS signifie Hygiène Alimentation Service. On cuisine, on nettoie et on apprend à servir. HAB veut dire Habitat. On y apprend tous les métiers du bâtiment.

On vous attend donc avec impatience au collège !

A bientôt

Antoine et Damien

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