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Le Gypaète barbu

 

Le Gypaète a une taille de 105 à 125 cm et son envergure est de 235 à 275 cm, son poids est environ de 5,7kg. Il est de la classe AVES, famille des vertébrés terrestres et, de plus, famille des Accipitridae (cette famille rassemble la majorité des rapaces diurnes. Le gypaète est associé aux vautours.

Depuis 1986,114 Gypaètes ont été réintroduits dans les Alpes françaises et italiennes, en Autriche et en Haute-Savoie. 18 d’entre-eux sont morts ou ont disparu. En 2009, 130 gypaètes volaient au dessus des Alpes, démontrant ainsi la réussite de ce programme.

Le gypaète barbu avait complètement disparu des Alpes. Au début du XXème siècle, il ne restait que quelques individus isolés. Il a été réimplanté en France et plus précisément chez nous en Haute-Savoie, mais malheureusement il ne reste plus que 53 couples. Ce rapace est quand même menacé d’extinction. Pour qu’il mange, il lâche les os dans un pierrier pour manger la moelle. Il est le dernier maillon de la chaîne alimentaire.

 

 

 

 

 

Le gypaète barbu niche dans les cavités de hautes falaises, sur des corniches protégées des intempéries par un surplomb.Un couple a souvent plusieurs aires de nidification. Leur nid se compose de branchages, de débris et l’intérieur est garni de plumes,d’herbes sèches, d’os, de sabots, de laine et de poils d’origine animale.

Le gypaète a une seule femelle pour toute la vie. La femelle va pondre 2 œufs en décembre et février mais en moyenne un couple donne naissance à un seul poussin tous les 2 ans, un seul poussin sera élevé comme chez les grand aigles. Les deux parents vont couvés chacun leur tour pendant 53 à 60 jours. Les parents vont nourrir le poussin d’aliments apportés et régurgités pendant 107 à 111 jours. Les parents doivent  couver chacun leur tour pendant les deux premiers mois le poussin car il n’a pas encore de régulation thermique. Ils le nourrissent 10 fois par jour.

 

 

A l’âge de 4 mois , le jeune s’envole pour la première fois puis il apprend à se nourrir seul. Lorsque l’automne est là, ses parents lui feront comprendre qu’il n’est plus le bienvenu sur l’aire, il partira.

Les grands oiseaux des Alpes

Gypaete barbuLe Gypaète barbu, plus grand vautour d’Europe, est en voie de réimplantation dans les Alpes.

 

 

 

 

Aigle royalL’aigle royal lui serait en légère augmentation.

 

 

 

 

 

On peut observer le Circaète Jean-le-Blanc l’été : migrateur, il se nourrit essentiellement de serpents.Circaete Jean le Blanc dévorant un serpent (Queyras)

 

Il y a la présence du faucon crécerelle, qui pratique avec le circaète le vol sur place, dit en « Saint-Esprit ».

 

On peut observer dans le nord des Alpes des groupes de vautours fauves, qui ne nichent pas ici, mais viennent vraisemblablement pour manger les diverses carcasses, moutons ou autres, abandonnées dans la montagne.

Sortie LPO aux Confins

Le vendredi 14 juin 2019, nous sommes partis avec Mme Sion et M. Pignon du collège à 8h vers la Clusaz. Nous y sommes arrivés à 8h55 et avons attendu Juliette quelques minutes. En l’attendant, nous nous sommes faits attaquer par des chèvres qui ont même  arraché des panneaux de direction pour une course de VTT.

Juliette avait prévu plein d’animations. Nous n’avons pas tout fait car la course de VTT et le mauvais temps nous en ont empêchés. Juliette avait apporté des jumelles pour chacun d’entre nous. Heinrick (surnommé « œil de lynx ») a tout de suite aperçu un chamois… qui n’était en fait qu’un tas de terre. Juliette a distribué des plumes de pigeons que nous avons étudiées avec des loupes. Les plumes servent aux oiseaux à se protéger du froid et de la pluie. Pour que ce soit bien étanche, les plumes ont des  petites dents qui s’accrochent les unes aux autres.

Ensuite, il a fallu reconnaître à quel oiseau appartenaient certaines plumes : un geai, une buse, un pigeon, un verdier d’Europe et une chouette hulotte.

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons avancé puis nous sommes arrêtés près d’une grosse souche et d’un arbre plein de trous. Juliette nous a donné des boîtes-loupes et des pinceaux pour prendre des petites bêtes sans les blesser. Tout le monde a réussi à en prendre : des fourmis, des araignées, des insectes, des sauterelles, des punaises, un criquet. On a compté le nombre de pattes pour déterminer à quelle espèce ils appartenaient (insectes, arachnides et myriapodes…). Juliette nous a montré l’évolution de la coccinelle du cocon jusqu’à sa taille adulte. Elle nous a fait sentir de la terre et ça sentait le champignon. Elle nous en a montré un tout petit sur la souche.

 

 

 

 

Puis, après avoir marché, on s’est arrêté pour mettre dans l’ordre croissant des silhouettes d’oiseaux (gypaète barbu, vautour fauve, aigle royal, circaète jean-le blanc, milan royal, buse variable, milan noir, épervier, faucon pèlerin). Il fallait aussi placer l’être humain par rapport à sa taille. On a fini en faisant un « béret des oiseaux ». Juliette donnait le nom d’un oiseau et le numéro d’un joueur de chaque équipe. Il fallait être le plus rapide ou prendre le foulard de son adversaire. On a été interrompu plein de fois par des VTTistes. On a fini par arrêter le jeu. Il pleuvait.

On s’est mis à l’abri sous les sapins et on a pique-niqué. Après le repas, on a trouvé une espèce de nid de mouches qui s’étaient rassemblées sur une crotte.

 

 

 

 

On est reparti vers les Confins pour faire le tour du lac. Tout le monde était en pleine forme.  Le car nous attendait près du golf. Avant de monter, on a mangé des gâteaux.

 

 

 

 

 

La classe de 5ème4

 

 

une deuxième séance avec la LPO

Cette fois-ci, nous ne sommes plus avec Pauline Lejeune qui est partie vivre en Bretagne mais avec Juliette Martin. Elle est aussi gentille que Pauline et poursuit ce que Pauline avait commencé.

Elle nous a expliqué les différents étages de végétation en montagne :

  • en bas, il y a la vallée dans laquelle il y a forcément une rivière, il peut aussi y avoir des villages, des routes, des maisons il y a aussi des prairies…
  • entre 1000m et 2000m, il y a la forêt avec des feuillus et des sapins.
  • entre 2000m et 3000m, il y a des alpages et très peu de sapins.
  • au-dessus de 3000m, il y a la haute montagne avec la neige éternelle.

On  a placé des étiquettes pour savoir où les différents animaux vivent dans la montagne et nous avons placé une étiquette de nous pour savoir ou on voulait vivre dans la montagne.

A la fin du cours, nous avons regardé en combien de temps les déchets se détruisent et nous avons été très surpris !

Matthias et Mehdi

une montagne de vie avec la LPO

La LPO signifie la ligue de protection des oiseaux. Cette association aide à protéger les animaux. On a rencontré l’année dernière Pauline Lejeune qui travaille pour la LPO . On a fait une sortie au col de la Colombière, on a observé  des rapaces et on a fait des activités sur le gypaète barbu. On a escaladé la falaise de la Colombière et marché vers le lac de Peyre.

 

 

 

 

 

Le vendredi 30 novembre 2018  Pauline est revenue  pour parler  les animaux de la montagne. M. Pignon nous avait demandé de faire une liste des animaux de la montagne.

On a découpé des images d’animaux qu’il fallait coller au bon endroit dans le livret que Pauline nous a donné. Dans ce livret, il y a  plusieurs espèces d’animaux  (le gypaète barbu, le chamois , l’aigle royal , le bouquetin, le lagopède, le renard , la marmotte  et le loup) . Pour chaque animal,  on voit sa photo et son régime alimentaire.

 

 

 

 

On a aussi regardé le film « Mille et une traces »,  réalisé par Anne et Erik Lapied . Il raconte l’histoire de leur passion pour  les animaux  et la manière de les filmer.

 

 

En janvier, on va rencontrer Juliette Blanchet qui remplace Pauline Lejeune pour une deuxième  séance au collège .

Andréa et Heinrick

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