Mar 7 2014

« Paroles d’esclavage »

Le livre que nous avons lu a pour titre « Paroles d’esclavage, Les derniers témoignages ».

Dès la lecture de ce titre, on suppose que dans cet ouvrage, de nombreuses personnes nous parleront de leur relations ou des souvenirs qui leurs ont été conté, de l’esclavage. Le DVD accompagné de ce livre porte le même titre. Cet écrit fut édité en janvier 2011, édité chez Pascal Galodé.

L’écrit n’est pas très long, il se compose de quatre vingts dix-sept pages mais cet ouvrage est assez particulier car dès qu’on l’ouvre, nous pouvons distingué plusieurs partie: la première, rédigée par Alain roman, historien spécialisé dans l’esclavage, nous rapellant les grands points historiques de l’esclavagisme, écrite avec une certaine objectivité puisque le but est de raconter avec précision des fait réels et passés;  la deuxième partie se compose de témoignages de personnes ayant eu contact avec l’esclavage, recueillis par Serge Bilé, journaliste à france télévision. Le texte est assez aéré, surtout dans la partie des témoignages où les « blancs » servent à séparer les paroles des différentes personnes; les différentes témoignages sont bien sur subjectifs mais la retranscription de l’auteur est totalement objective. La troisième partie du document est un reportage filmé par Daniel Sainte-rose, un caméraman indépendant, qui se situe en Martinique. Accompagné de Serge Bilé, ils ont filmé de vieux Martiniquais racontant ce que leurs ancêtres leur ont conté de leur relation avec l’esclavage; aussi, ils ont filmé la réaction de jeunes Martiniquais face à ces témoignages. D’ailleurs, la deuxième partie de l’écrit se trouve être la transcription écrite des témoignages que nous pouvons écouter, et voir, dans le reportage filmé.

                                                                      

Serge Bilé                                                                                      Alain Roman                                                        Daniel Sainte-rose

La partie historique est vraiment intéressante car on n’entend pas vraiment parler de l’esclavage dans notre pays, enfin, pour notre part, c’est la première fois que nous abordons vraiment le sujet à l’école. Cette partie nous a beaucoup instruit sur l’histoire de l’esclavage et c’est très bien.

Pour chacune des parties, on parle de l’histoire de la Martinique et de la Guadeloupe. Les témoignages sont essentiellement de Martiniquais et les adolescents présents dans la vidéo sont aussi Martiniquais. Ils nous partage leurs points de vues et leurs opinions par rapport aux vidéos-témoignages des anciens.

En conclusion, nous pouvons dire que cet œuvre nous montre bien que l’esclavage n’a aucune vertu.

Nous avons vraiment apprécié la lecture de ce livre pour son contenu et sa mise en forme. Comme nous l’avons dit précédemment, la première partie nous apporte des notions essentielles dans l’histoire de l’esclavage, et la deuxième nous donne certains exemples concrets de ce que pouvait être l’esclavage.  La vidéo est un moyen de mettre des visages sur les témoignages mais aussi de pouvoir voir la réaction de jeunes de notre âge qui, à une époque antérieur, auraient pu être esclaves. En somme, cet ouvrage est une œuvre qu’il faut absolument lire pour notre culture générale.  Aussi, à propos de ce livre et de ce DVD, les avis divergent; nous pouvons remarquer cet article d’un homme n’ayant pas du tout aimé l’ensemble de ces documents.

Lecture d’une partie de ce livre, témoignage de Mélanie Touret par Eglantine, et témoignage de Guy Arrouvel par Louis.

 

Eglantine CHEVALIER et Louis ROUCHON.

(images: recherche google image)

l’intégralité de la vidéo a été mise en  ligne récemment


Mar 7 2014

« Toussaint Louverture » par Lucile et Margot

Ce livre est intitulé Toussaint Louverture, et il s’agit d’une biographie de ce personnage historique, écrite par Alain Foix en 2007 et parue aux éditions Folio, logiquement dans la collection « biographies ».

Alain Foix est un écrivain, philosophe, réalisateur, directeur artistique et dramaturge, né en Guadeloupe. Il quitte son île natale à l’âge de 8 ans pour migrer en métropole et habiter dans une banlieue. Suite à son doctorat à la Sorbonne, il devient professeur de philosophie en Seine Saint Denis.

Toussaint Louverture compte 326 pages, divisées en quatre grandes parties et réparties sur dix-neuf chapitres de taille à peu près égale (environ sept pages). Le découpage de ces chapitres correspond aux différents grands moments de la vie de Toussaint Louverture, et se suivent chronologiquement.

Le texte est présenté de manière dense, et regorge d’actions, car en effet la vie de Toussaint Louverture abonde en faits importants et en aventures.
Le registre utilisé est celui propre à la bibliographie : didactique, mais, aventures obligent, l’auteur a recours au registre épique à plusieurs reprises.

Afin de rendre plus vivant et plus concret ce récit, Alain Foix ajoute, en pkus de descriptions précises, des documents tels que des lettres, des lois, des décrets et des mémoires d’hommes importants.

L’auteur, dans le but de souligner l’importance de certains faits et la grandeur de certains hommes, utilise de nombreuses images comme des métaphores ou des périphrases, des comparaisons.

Cet ouvrage décrit la vie de Toussaint Louverture, de ses débuts à Saint Domingue jusqu’à sa mort au Fort de Joux. La situation initiale nous montre son arrivée en tant que prisonnier au Fort de Joux, et la situation finale est, dans une continuité logique, sa mort au Fort de Joux. La vie de Toussaint Louverture avant son arrivée nous est tout de même racontée de manière chronologique, grâce à de nombreux retours en arrière.

 

Le roman débute le 23 aout de l’an 1802, jour d’arrivée du personnage éponyme au Fort de Joux, mais raconte la vie de Toussaint Louverture, de sa naissance, en 1747, en tant qu’esclave et sous le nom de « Toussaint à Bréda », à sa mort, le 07 avril 1803. La vie de Toussaint Louverture nous est décrite grâce à de nombreux analepses, prolepses, ellipses,…

 

Les deux lieus principaux qui nous sont décrits sont le Fort de Joux, dans le massif du Jura, et l’île de Saint Domingue dans les Antilles. Ces lieux sont donc réels, mais Alain Foix fait une description péjorative de la prison en la montrant comme très rude et hostile. Nous avons une vision de la société de l’époque grâce à la présence de nombreux faits et personnages historiques, notamment Napoléon, voire même Toussaint, qui se proclame gouverneur à vie de Saint Domingue.

Les personnages sont pour la plupart des personnages historiques, ennemis ou alliés politiques de Toussaint Louverture. Les plus imporatants sont, en plus de Toussaint Louverture, Victor Hugo, Napoléon Bonaparte, Dessalines, Moïse (fils adoptif de Toussaint), et Mars Plaisir, son fidèle serviteur.

 

Alain Foix ne cherche pas à dénoncer certains faits, ou pratiques, ni à défendre des thèses : il porte un regard objectif sur la vie de Toussaint Louverture. il nous montre seulement sa vie, et à l’aide du registre didactique, nous explique les moments les plus importants de la vie de cet homme.

Nous avons choisi de faire une lecture de deux extraits. Le premier nous explique brièvement la situation de Toussaint Louverture ainsi que les raisons qui avaient poussé Napoléon à l’emprisonner. Nous avons choisi cet extrait car d’une part, il nous éclaire sur le contexte politique en France et à Saint Domingue, et il est représentatif du style de l’auteur.

Le second extrait est une lettre de Toussaint Louverture adressée à Dieudonné, un chef rebelle noir, pour le convaincre de rompre l’alliance qu’il vient de signer avec les Anglais. Cette lettre a été écrite en 1796. Nous l’avons choisi car c’est un document authentique de Toussaint Louverture qui retranscrit ses paroles, et qui a un grand intérêt historique.

 

 


Mar 7 2014

L’affaire de l’esclave Furcy

Le titre, L’affaire de l’esclave Furcy, dévoile l’action du roman, puisque celui-ci retrace l’histoire d’un procès. Ce procès est lancé par l’esclave Furcy contre son maître, Lory, qui le retient en esclavage alors qu’il est libre de naissance. Le titre du livre est le nom attribué à cette affaire qui dura 27 ans et est donc utilisé dans le livre pour désigner le procès.

Cette œuvre a été écrite par Mohammed Aïssaoui, écrivain et journaliste français qui travaille au Figaro littéraire. Il est né à Alger en 1964. L’affaire de l’esclave Furcy, essai historique, est parut en 2010 à l’édition Gallimard. Aïssaoui a remporté le prix Renaudot de l’essai 2010 pour ce livre ainsi que le prix RFO du livre 2010.

Son essai est composé de 190 pages réparties en 40 chapitres de longueurs équivalentes. L’histoire progresse de manière chronologique et de nombreux passages de la vie de Furcy sont sous forme de résumé pour signifier la durée de son emprisonnement et des mauvais traitements qui lui ont été infligés. Le point de vue est externe, c’est celui de Mohammed Aïssaoui qui imagine ce qui s’est passé. Il invente donc des dialogues et fait des descriptions en s’inspirant de ce qui existe encore aujourd’hui. Parfois il raconte les voyages qu’il a faits, ce qu’il a ressentit en retrouvant une trace de Furcy ainsi que les difficultés qu’il a rencontrées à retrouver des documents sur lui.

L’histoire se déroule donc sur 27 années. Au commencement, Furcy est un esclave mais il est bien traité par son maître. Il est maître d’hôtel et jardinier, il dirige les autres esclaves. Mais sa sœur, affranchie par son mari, découvre que Furcy est libre depuis la naissance, car sa mère n’aurait jamais dû être esclave elle-même : son « maître » n’avait aucun droit légal sur elle. Furcy lance alors un procès contre son maître, mais celui-ci va prendre une importance non soupçonné à son commencement. 27 ans plus tard, après de nombreux rebondissements, il est enfin déclaré entièrement libre. L’histoire se déroule au début du XIXème siècle. Il y a de nombreux bonds dans le temps car l’histoire stagne parfois pendant plusieurs années. Les lieux où se déroule l’histoire sont réels, ils se situent principalement sur l’île de Bourbon mais aussi en France.

Le personnage principal est Furcy. Il y est décrit comme calme. Il n’y a que très peu d’information sur lui, car il n’y avait que très peu de trace écrite sur les esclaves et sur les personnes considérées comme non importantes à l’époque. Il en est de même pour sa mère, sa sœur et sa femme. Au contraire, pour la famille Desbasnay, qui était une famille de riche esclavagiste, les archives regorgent d’informations sur tous ses membres. Furcy est retenu en esclavage par cette famille. Dans son procès, il est aidé par Monsieur Boucher et Sully-Brunet. Le premier aura une carrière désastreuse et sera souvent muté, et le second deviendra finalement sénateur.

A travers ce texte, Mohammed Aïssaoui dénonce l’esclavage qui était appliqué sans aucune restriction légale dans des îles françaises et montre le combat des esclaves et des colons qui les aidaient pour abolir l’esclavage définitivement.

Nous avons choisi la lecture du passage où Constance découvre que sa mère était libre et que par conséquent son fils Furcy l’est aussi. C’est un moment clef du roman, c’est là que tout va  commencer, le combat de Furcy pour son affranchissement. C’est le moment où l’on se rend compte qu’une personne peut être retenue en esclavage uniquement à cause d’un document manquant, et cet extrait montre aussi la façon dont l’auteur imagine les scènes du passé.