Avr 18 2014

Georges, d’Alexandre DUMAS

Georges est un roman écrit par Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie qui a d’abord été publié en 1843 en version anglaise, sous le nom de George ou Georges ou  encore The Planter in the Isle of land and sea. Il fut réédité par l’édition Gallimard, de la collection Folio Classique en anglais puis traduit en Français en 2007 sous le titre de Georges.
Le titre de l’ouvrage apparait dans le roman même. Dans l’histoire, Georges est le personnage principal. Il est le fils de Pierre Meunier, un nègre très riche habitant aux Îles-Maurice. Le personnage de Georges apparait dès la page 60.

Alexandre Dumas Davy de la Pailleterie (dit aussi « Alexandre Dumas père ») est né le 24 juillet 1802 à Villers-Cotterêts en Aisne, et est mort le 5 décembre 1870 à Puys, près de Dieppe en Seine-Maritime. Il est le fils d’un général d’Empire, Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie qui fut le premier général ayant des origines afro-antillaises de l’armée française.
Alexandre Dumas (père) eut un fils du même nom Alexandre Dumas,  qui lui aussi est auteur. Il est principalement connu pour son œuvre « La Dame aux camélias ».
Proche des Romantiques et tourné vers le théâtre, Dumas père écrit d’abord des vaudevilles à succès et des drames historiques comme Henri III et sa cour en 1829, ou encore La Tour de Nesle en 1832.
Auteur prolifique, il s’oriente ensuite vers le roman historique, avec la trilogie très connue : Les Trois Mousquetaires de 1844, puis la suite Vingt ans après paru en 1845 et enfin La Reine Margot (1845).
Le livre comprend 30 chapitres, dont 452 pages. Chaque chapitre est de même longueur, et  l’histoire progresse de manière linéaire et chronologique.
Nous pouvons partager le livre en 9 parties :
La première partie commence du premier chapitre au troisième. Ils racontent colonisation de l’île Maurice par les britanniques ainsi que le départ de Georges et de Jacques pour la France.
La seconde partie commence du quatrième chapitre au septième. Ils content le retour de Georges sur l’île, ou « île de France », où il retrouve son père.
La troisième partie débute du huitième chapitre au douzième. Ceux-ci sont principalement concentrés sur deux esclaves Nazim et Laïza.
La quatrième partie se répartit du treizième chapitre au quatorzième. Ils racontent les retrouvailles de Jacques, avec son frère Georges et leur père.
La cinquième partie se répartit du quinzième chapitre au seizième. Ils racontent la demande en mariage de Georges à Sara, qui est aussi amoureuse de lui.
La sixième partie va du dix-septième chapitre au vingt-deuxième. Ils narrent l’humiliation publique que Georges a donné à Henry ainsi que la révolte des nègres contre les blanc, avec comme chef Georges Dumas.
La septième partie commence du vingt-troisième chapitre au vingt-sixième. Ils racontent la fuite des nègres dans les bois de l’île dû à leur défaite.
La huitième partie se compose du chapitre vingt-sept à vingt-huit. Dans cette partie, l’arrestation de Georges ainsi que sa condamnation à mort par les britanniques, sont contées.
Enfin la neuvième partie se partage du vingt-neuvième chapitre au dernier. Ils parlent de la fuite de Georges, de Sara, de Pierre Meunier et celle de Jacques ainsi que quelques nègres n’ont pas été arrêtés sur le Calypsos.

Dans cet ouvrage, le narrateur est omniscient. L’auteur utilise le présent de l’indicatif qui a régulièrement une valeur de vérité générale, qui permet d’accentuer sur les différents préjugés.
Les passages descriptifs se différencient de la narration. Il y a des dialogues tout au long du livre.

Le roman parle d’une famille de nègre habitant sur l’île Maurice, appelé « île de France » dû à la colonisation de l’île par les britanniques.
Pierre Meunier, un riche propriétaire envoie ses enfants Georges et Jacques en France, après la colonisation, pour qu’ils fassent des études.
Jacques devient négrier et Georges revient quatorze années plus tard. Il s’aperçoit que les préjugés sur les hommes de couleurs n’ont pas changés. Sur le chemin, Georges rencontre le gouverneur Lord Murrey, et Sara, la nièce de Monsieur de Malmédie, et la future épouse de Henry de Malmédie. Georges tombera plus tard amoureux de celle-ci.
Monsieur de Malmédie et Henry refuse de donner la main de Sara à Gorges, sous l’emprise du préjugé de couleur et du ressentiment. Georges accepte de devenir le chef d’une révolte d’esclaves et d’hommes de couleur libres. Il est dirigé par Laïza un esclave.
Le Gouverneur est informé de cette révolte par Antonio le Malais, qui rêve de pouvoir. Georges et son armée se réfugient dans les montagnes de l’île là où il est arrêté et condamné à la peine de mort lorsque Sara arrive et déclare vouloir l’épouser.
Pierre Meunier et Jacques en profitent pour le libérer et s’enfuient tous les quatre sur le Calypsos.
Le Gouverneur les pourchasse alors à bord du Leycester mais celui-ci coulera.

L’histoire se déroule pendant quinze ans au XIXème siècle, plus précisément en 1810 sur l’Île Maurice.
L’île est d’écrite dans le premier chapitre comme une île paradisiaque, que les anglais convoitent.
Il y a une ellipse de 14 ans entre le moment où Georges et Jacques quittent l’île pour la France, et le moment où ils reviennent sur l’Île.
Il y a deux retours en arrière :
Le premier se passe dans le sixième chapitre où la vie de Georges est racontée pendant ses quatorze années passées en France.
Marqué par les humiliations, il deviendra un homme du monde prisé à Paris et Londres, et voyagera en Égypte, en Orient pour pouvoir lutter contre les préjugés.
Le deuxième retour en arrière se passe dans le quatorzième chapitre, qui raconte la vie de Jacques passée en France pendant quatorze années, où il devient négrier.
Tous les lieux de l’ouvrage (La maison de Monsieur de Malmédie, celle de Pierre Meunier, la mer, les bois, la prison,  l’église et le Calypsos) sont tous des lieux réels et importants.

La situation initiale présente la société coloniale et la situation finale montre la fuite de Pierre Meunier, de ses deux fils et de Sara à bord du Calypsos.
Le narrateur cherche à comparer la grisaille de la vie parisienne à la douceur des tropiques.
Au début l’île est caractérisée comme le jardin d’Eden, mais à la fin ce n’est plus le cas, l’île à été colonisée, les préjugés ont évolués et certains habitants se sont enfuit.

Dans cet ouvrage tous les personnages évoluent :
La description du personnage Pierre Meunier est située dans le troisième chapitre. Il est décrit comme un riche propriétaire de 48 ans, de grande taille, assez maigre, au teint cuivré, et aux cheveux crépus, grâce auxquels on reconnait un « mulâtre ». Dans ce passage nous avons une description de ses plantations. Quelques sont mentionnées tels que « la maison », « une longue allée d’arbres », « des vergers », « des champs immenses de cannes et de maïs » mais encore « le camp des noirs ».
La description insiste principalement sur les espaces naturels et multiplie les images mélioratives et les clichés sur la nature luxuriante, bienfaisante et généreuse.
Les esclaves de Pierre Meunier eux, sont décrits comme étant joyeux et ayant le sens de la fête.
Ces descriptions particulièrement valorisantes, sont destinées à conforter l’image positive de la famille Pierre Meunier en soulignant ses qualités de gestionnaire et sa bienveillance envers les esclaves.
Ses deux fils, Georges et Jacques âgés de douze et quatorze ans. Dans le troisième chapitre ces derniers s’opposent par leur stature physique et leur vitalité. L’aîné est d’écrit comme «  robuste » ce qui contraste avec le plus jeune de nature « grêle et chétive », de taille « exiguë », et de figure « pâle, maigre et mélancolique ».
Après quatorze années passées en France,  ils évoluent tout au long de l’histoire. Dans le quatrième chapitre, Georges est décrit comme un jeune homme « fort », « brun », au teint « pâle » et à la « moustache et aux longs cheveux noirs ». Il devient plus tard, le chef d’une révolte de nègre dirigée par un esclave, Laïza.
Jacques lui devient négrier et à la fin il sauve Georges de la mort.

Laïza est un esclave de Monsieur de Malmédie que Georges a sauvé avec son frère Nazim, des coups de fouet. Les deux esclaves sont offerts à Georges par Monsieur de Malmédie pour avoir sauvé Sara d’une attaque de requin. Georges les libèrera par la suite.
Les deux personnages évoluent. Nazim rentre chez lui alors que Laïza devient le dirigeant de la révolte de nègre. Il tue Antonio le Malais pour les avoir trahi, et sauve Georges mais se suicide pour ne pas être attrapé.

Antonio le Malais est un esclave appartenant à Monsieur de Malmédie. Il rêve de pouvoir.
C’est lui qui dénonce la fuite de Nazim et la révolte des nègres au Gouverneur, et qui a également tiré sur Georges après la défaite des nègres.

Le Gouverneur est décrit dans le quatrième chapitre, comme un homme paraissant à avoir trente-deux ans mais âgé en réalité d’une quarantaine d’années, et « blond aux yeux bleus ».
Il rencontre Georges sur le bateau, lorsque celui-ci revient sur l’île. Ils deviennent amis par la suite, mais n’hésitera pas à le condamner à la peine de mort. Lors de la fuite de Georges sur le Calypsos, le Gouverneur les bombarde mais son bateau coule et il meurt.

Contrairement à Pierre Meunier Monsieur et Henry de Malmédie sont décrits comme étant des « riches propriétaires », « gros », « orgueilleux » avec des préjugés sur les hommes de couleurs dans le septième chapitre.
Ils comparent les esclaves à des machines. Ils vont évoluer au long de l’histoire. A cause des préjugés sur les hommes de couleurs, ils refusent de donner la main de Sara la nièce de Monsieur de Malmédie. Ce n’est que dans le vingt et unième chapitre qu’ils acceptent de donner la main de Sara, dans le seul but d’éviter la révolte des nègres.

Sara est décrite dans le cinquième chapitre, comme étant une jeune fille « riche », au teint « pâle », « aux yeux et aux cheveux noirs » toujours accompagnée de sa gouvernante.
Ce personnage évolue, elle est amoureuse de Georges mais obéissant à son oncle, elle refuse de partir avec Georges. Lors de la mise à mort de ce dernier, elle déclare publiquement vouloir l’épouser.

Miko Miko est un japonais décrit dans le cinquième chapitre, comme ayant le teint « jaune », des « yeux relevé par les coins », vêtu d’habit en « coton bleu ». Il aide Georges dans son approche avec Sara en distribuant les lettres que chacun écrit pour l’autre.

Ma mie Henriette est décrite dans le dixième chapitre. C’est une pauvre « mulâtre », une ancienne musicienne, dont le père est mort. Elle est venue sur l’île pour travailler en tant que gouvernante de Sara.

Ces descriptions permettent au lecteur de faire connaissance avec les personnages, les lieux dont il va suivre l’histoire.

Dans son roman de jeunesse Georges, Alexandre Dumas aborde la question de l’esclavage, du racisme, de la colonisation et de l’identité de l’homme noir au XIXe siècle.
Ainsi, Georges peut-être considéré à la fois comme un document biographique qui illustre l’attitude de Dumas envers sa « négritude » et comme un document historique qui illustre l’attitude de bien des mulâtres au milieu du siècle dernier.


Avr 18 2014

« Conversation avec un oiseau de nuit », Boubacar Boris Diop.

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Nouvelle  tirée du recueil Les chaines de l’esclavage,; ed. Florent Massot  coll. « Archipel de fictions »

Boubacar Boris Diop est né à Dakar en 1946, c’est un romancier, essayiste, dramaturge, et scénariste Sénégalais, il fut aussi le directeur du Matin de Dakar. 

Cette nouvelle est composée de 21 pages. Nous sommes témoin d’un retour en arrière vue à travers le narrateur : Diallo. Il est alors l’esclave de la famille Soumaré depuis cinq ans. Il nous décrit Madame Soumaré comme hautaine et Monsieur Soumaré comme un homme assez sympathique. Nous le retrouvons au poste de police, c’est là que commence le flash-back. Il est employé par les Soumaré pour s’occuper et surveiller leur propriété la nuit, il est donc veilleur de nuit. La journée il vit dans un bidonville. Dès le début de son travail il rencontre un oiseau qui lui dit de parler à  Monsieur Soumaré. Un soir il est décidé à parler à Monsieur Soumaré juste pour lui dire qu’en réalité il ne s’appelle pas Diallo et devenir son ami, mais ce dernier ne veut pas l’écouter et pose trop de questions. L’homme veut partir en forçant le passage mais il a fait une crise cardiaque et s’écroule c’est alors que Diallo lui plante des coups de couteau sans savoir ce qu’il lui prend. D’après lui l’être le plus humain de cette propriété est le chien avec qui il s’entendait bien. Le récit se termine par « quand les policiers sont venus, ils m’ont trouvé assis près du corps. Je les attendais ». Même à la fin le véritable nom de Diallo ne nous est pas révélé

On retrouve très souvent la propriété des Soumaré plus particulièrement le jardin. Il y a également un marché aux esclaves dans lequel se rends Madame Soumaré accompagnée de Diallo. On retrouve aussi le bidonville où vit Diallo. Et le lieu de début et de fin le commissariat. . Tout au long de l’histoire, Diallo l’esclave de la famille Soumaré vivant dans un bidonville rencontre une multitude de personnages dont certains sont plus récurrents et présents que d’autres tels que Monsieur et Madame Soumaré les « propriétaires » de Diallo ainsi que leur chien que ce dernier considère comme son collègue et le commissaire qui apparaît au début de l’histoire nous permettant de situer le contexte et le lieu où se trouve Diallo. Nous vous proposons d’écouter le passage ci-joint qui vous permettra de comprendre l’acte qu’a commis Diallo. Étant donnée la rareté des informations concernant l’auteur de  cette nouvelle nous pourrions nous attendre à une écriture plutôt banale alors que cette dernière se révèle être très enrichissante sur ce que peut ressentir un esclave en se rendant compte du peu d’intérêt que lui porte son maître.

Pour conclure, le thème défendu est la non reconnaissance et le non respect des esclaves par les familles qui  les emploient. Ils sont sous-payés et mal nourris. Ils sont vus comme de vulgaires objets et aucun de leurs maîtres ne veut nouer le dialogue avec eux.

 


Avr 12 2014

José de la Jaca y Epifanio de Moirans ( affiche réalisée par les élèves de 1S)

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texte de l’affiche : Francisco José de la Jaca


Avr 10 2014

Siervos libres o la justa defensa de la libertad natural de los esclavos. Epifanio de Moirans

 

He aquí el argumento del libro presentado en 5 conclusiones

Gracias a Ayshe y Lucas por la grabación.

Voici l’argument du livre présenté en 5 conclusions.

Merci à Ayshe et Lucas pour l’enregistrement.

 


Avr 10 2014

De la traite et de l’esclavage des noirs, Abbé Grégoire.

Rémi T seconde 2

Fiche d’activité de l’œuvre :De la Traite et de l’Esclavage des Noirs,Abbé Grégoire.

1) Faites un résumé du contenu de ce discours ; montrez quelle progression il adopte et quels sont ses arguments principaux.

Ce texte de l’Abbé Grégoire est le texte le plus célèbre,influent,important,de tous ses textes et de tout les textes qui traitent de l’esclavage et de la traite des nègres.
Au début de son œuvre, l’Abbé Grégoire nous présente les débuts de l’esclavage et de la traite des noirs, cela débute à Athènes en 1814 dans un traité avec les Carthaginois.
Puis il se penche sur les articles et les lois puisque ce sont eux qui décident de l’esclavage et du positionnement des noirs par rapport aux blancs dans la société et si une égalité est possible.
Durant tout son récit il appuie sa thèse sur des lois, des actes, des paroles et des citations de personnes influentes et connues.
Tout ça dans le but de nous montrer son point de vue et de nous le faire adopter.
Et enfin pour conclure il inverse les rôles et imagine que les blancs soient à la place des noirs donc que les blancs soient les victimes de l’esclavage en Afrique et que les noirs soient les maîtres de ces esclaves blancs.
Il conclut en disant que l’esclavage est une forme de crime et une dégradation de la société, des maîtres et des esclaves.

2) Quels sont les élément sur lesquels l’Abbé Grégoire appuie ? Que veut-il montrer ? Que pense lecteur après la lecture de cet ouvrage ? Que pensez vous ?

Il appuie sur le point de vue des différents auteurs et écrivains cités et sur la cruauté et l’indifférence des lois, des articles et des ministres et des rois envers l’esclavage.
Il veut montrer la cruauté de cette traite des nègres et sa difficulté à se stopper et la cruauté des maîtres qui sont indifférent aux droits et besoins des esclaves.
Mais il veut aussi montrer que l’esclavage a des faces cachées dont seuls les maîtres et les gouvernement sont aux courent et qui sont qui sont pires.
Après la lecture de cet ouvrage le lecteur peut se demander pourquoi l’État n’agit pas et pourquoi l’esclavage met au temps de temps à s’arrêter.
Moi aussi je me demande cela mais je me demande aussi pourquoi il n’y a eu aucune réaction, aucune rebaillon de la part des esclaves noirs.

3) Se trouve-t-on du cote de convaincre ou de persuader ? Quels sont les moyens mis en œuvres par l’auteur pou que le lecteur adhère à sa thèse ?

On se trouve plutôt du coté de convaincre car il utilise des citations de grands écrivains et des lois et des articles qui sont biens réel .
Il prouve au lecteur qu’il a raison grâce à des preuves concrète et non pas par les sentiments .

4) En quoi les choix les choix stylistique de l’auteur sont-ils liés à la dimension argumentative de son texte ?

Les choix stylistiques de l’auteur et la dimension argumentative de son texte sont liés car ils sont tous les deux dans le concret, le réel.
L’auteur a choisi que son texte soit réaliste et pour qu’un texte soit réaliste il faut que les arguments soient eux aussi réalistes, c’est ce qu’a fait l’abbé Grégoire dans son œuvre et c’est donc ce qui les lient.

5) Dans quelles circonstances ce texte a-t-il été écrit ?

Ce texte a été écrit en pleine période de réapparition de l’esclavage.
Ce texte a donc été écrit pour mettre tout le monde d’accord sur le fait que l’esclavage ne doit pas réapparaître.

6) Quelle est la position de l’auteur sur l’esclavage ? Comment cela s’est-il manifesté ? Faites des recherches et appuyez vous sur les textes de cet auteur que vous avez lus.

L’Abbé Grégoire est clairement contre l’esclavage.
Durant tout le texte il ne fait que démontrer que l’esclavage est mauvais, malsain, et que personne ne voudrait être traité de la sorte car ce traitement est horrible et inhumain.
À l’époque il était une des figures emblématiques de la lutte contre esclavage, il ne vivait que pour combattre l’esclavage ; ce qui montre qu’il est contre l’esclavage.

7) Le texte de l’auteur justifie-t-il l’éloge que Césaire fait de lui ? Justifiez votre réponse et développez la.

Oui le texte justifie l’éloge que Césaire lui fait car l’Abbé Grégoire est une figure emblématique de la lutte contre l’esclavage.
En effet l’Abbé Grégoire est la personne la plus célèbre et importante dans la lutte contre l’esclavage et cet œuvre les aussi.
Sans lui l’esclavage n’aurait peut être pas été aboli car personne n’aurait été au courant de l’intolérable cruauté de cette pratique.
C’est pour cela que Césaire lui fait un éloge car il sait que tout le monde connaît et admire l’Abbé Grégoire.

8) Que pensez vous de ce texte aujourd’hui ? Vous paraît-il encore avoir un sens ?

Aujourd’hui ce texte est toujours aussi profond, il convainc toujours au temps et il a toujours la même valeur et la même importance.
Sauf qu’aujourd’hui ce texte n’est plus en phase avec l’actualité puisque l’esclavage n’existe plus aujourd’hui donc ce texte n’a plus beaucoup de sens.

9) Y a-t-il eu d’autres hommes tels que l’Abbé Grégoire, qui ont mené la même lutte politique pour l’abolition de l’esclavage en France ? Faites des recherches et présentez ces hommes.

Oui d’autres hommes ont menés cette même lutte politique.
Il y a par exemple Voltaire qui a écrit beaucoup d’œuvres sur la lutte contre l’esclavage, Jean Bodin qui lui a écrit des livres sur les lois donc sur l’esclavage, il est le premier à l’avoir abordé.
Il y a aussi Nicolas de Condorcet qui a écrit en 1781 réflexions sur l’esclavage des nègres.
Voltaire est comme l’Abbé Grégoire une des figures emblématiques de la lutte contre l’esclavage, il a été très influent.
Jean Bodin marque le début des textes sur la lutte contre l’esclavage, il est d’ailleurs très impliqué dans ce combat.
Nicolas de Condorcet n’a écrit que des réflexions mais il s’intéresse à tout les sujets d’actualité de l’époque, donc l’esclavage.


Avr 10 2014

Dans la peau d’un noir, J.-H. Griffin.

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Avr 10 2014

Dans la peau d’un Noir, J.H.Griffin

Dans la peau d’un Noir,

John.H.Griffin

Question1 : A quel genre littéraire appartient cette œuvre ? Quels éléments de l’œuvre vous permettent de répondre ?

Cette œuvre appartient au genre autobiographique. Les éléments qui permettent de dire que cette œuvre appartient au genre autobiographique sont que dans ce livre, l’auteur, John Griffin est le narrateur et le personnage. Il parle à la première personne du singulier « je », des déterminants possessifs « mon » et des pronoms personnels « me » sont également présents à la première personne du singulier. Ce livre est représenté sous la forme d’un journal de bord durant lequel il explique ce qu’il fait jour après jour. L’on peut également voir le fait que l’auteur fait des va-et-vient entre le moment du dialogue au présent de l’indicatif « ça va je peux attendre, dit-je (p.30) » et le moment où il écrit son journal au passé simple et à l’imparfait « Il ralentit le débit de l’eau (p.30) » ; « Nous parlâmes de la politique locale (p.30) ».

Question 2 : Quels sont les éléments sur lesquels l’auteur appuie ? Que veut-il montrer ? Que pense le lecteur après la lecture de cet ouvrage ? Que pensez-vous ?

Les éléments sur lesquels l’auteur appuie sont que John Griffin décide de changer sa couleur de peau et de devenir un Noir afin de pouvoir observer, vivre et subir les différences entre les différentes « races ».  Pour cela, il fait appel à un docteur, qui après son accord, lui autorise de prendre des comprimés pour assombrir la pigmentation de sa peau, d’exposer son corps aux rayons ultraviolets et de se maquiller pour avoir encore plus la peau noire (p.16-17). L’auteur décide de garder son nom d’homme blanc.

 J.H.Griffin veut montrer les différents États d’Amérique du Sud qui ont la particularité de pratiquer la ségrégation envers les Noirs. Pour cela, il décide de partir de la Nouvelle-Orléans et de traverser ces différents États du Sud afin de découvrir la réalité de l’existence d’un Noir, en 6 semaines. Il n’y a pas qu’une séparation physique avec la couleur de peau mais également morale en les Noirs et les Blancs. Les Noirs et les Blancs ne fréquentent pas les même endroits c’est-à-dire les accès aux différents restaurants mais aussi pour les sanitaires. Dans les bus, il a une séparation entre les Noirs et les Blancs. Le Noir ne parlera pas franchement à un Blanc à cause des risques qu’il encoure parallèlement un Blanc ne s’adressera pas franchement à un Noir à cause des hostilités très présentes.

Après la lecture de cet ouvrage, le lecteur pense que l’auteur a pris un très grand risque de changer de peau et de partir à la découverte d’un nouveau monde. Cet ouvrage nous a parmi de caractériser une vision du monde inconnue sous l’angle d’une personne de couleur. Et d’émouvoir le lecteur avec l’utilisation d’un registre pathétique, les Afro-américains ne peuvent vivre une existence décente dans l’environnement ségrégationniste de l’époque. L’auteur cherche aussi à faire rendre conscience de la gravité des choses aux lecteurs.

 J’ai beaucoup aimé cet ouvrage car l’auteur a réalisé quelque chose d’inimaginable pour un homme, et de confronter à un nouveau monde afin d’étudier les différences à cause du racisme dans les États du Sud de l’époque.

Question 3 : Quels sont les événements marquants sur lesquels Griffin insiste ? Quelle image de l’Amérique ce texte donne-t-il ?

Les événements sur lesquels Griffin insiste sont la traite des Noirs au XIXe siècle et à la persistance des États du Sud à maintenir l’esclavage, le sort des Afro-américains y était plus précaire qu’ailleurs aux États-Unis et en particulier dans le Sud. Il y a aussi la ségrégation des années 50 et 60 dans les États du Sud qui ont permis à la séparation des Noirs et des Blancs dans les lieux publics, bus, écoles et églises. Les petites humiliations quotidiennes constituent à la longue un environnement hostile : refus d’un verre d’eau, séparation constante, refus des sanitaires des Blancs et utilisation de termes stigmatisants.

Ce texte donne une image de l’Amérique assez péjorative puisqu’elle insinue le fait qu’il en a fallu du temps à se rendre compte du mal que les Blancs ont causé envers les Noirs. Qu’il y a des différences d’égalité et de liberté pour les Noirs entre les États du Sud et du Nord. L’Amérique interdit aux personnes de couleurs d’avoir un poste fixe ainsi qu’un salaire afin de pouvoir subvenir au besoin de familles de couleurs. Même si des enfants de couleurs sont très forts à l’école, ils réussiront très difficilement à trouver un travail et sont contraints de se tourner vers des  travaux d’entretien.

Question 4 : En quoi peut-on dire que ce texte comporte une dimension argumentative ? Justifiez votre réponse en vous appuyant sur des exemples précis de l’œuvre.

On peut dire que ce texte comporte une dimension argumentative car l’auteur décrit les faits qu’il avait subits en les expliquant avec ses mots, tel un journal. Et puis afin de montrer l’argumentation directe, il argumente ses faits et gestes par des dialogues qui parlent de la situation précédente. « La nuit tombait quand finalement je repris l’autobus en direction de la ville. Deux rues avant Canal, il bifurquait à gauche et quittai Claiborne. Je sonnai afin de descendre au prochain arrêt. Le conducteur arrêta l’autobus et ouvrit la porte. Il la laissa ouverte jusqu’à ce que je l’atteigne. J’étais sur le point de descendre lorsqu’il me la fit claquer au nez. Étant donné qu’il ne pouvait repartir à cause des encombrements de la circulation, je lui demandai de ma laisser descendre. « Je ne peux pas laisser la porte ouverte toute la nuit » dit-il avec impatience. […] « Voudriez-vous, s’il vous plait, me laisser descendre au prochain arrêt, alors ? » demandai-je en me maîtrisant, soucieux de ne pas faire ou dire quoi que ce fût qui pût compromettre la situation des Noirs dans cette région. » (p73)   

 John Griffin parle de mélodies, des extraits de livre, des strophes des hymnes des États, et ensuite les écrit à la suite : Comme avec l’hymne de l’État du Mississippi : « Des strophes de l’hymne de l’État me revinrent à la mémoire : 

Loin là-bas dans le sud du Mississippi, au soleil le coton blanc fleurit,

Tous nous aimons notre Mississippi,c’est là que nous demeurons,c’est là que nous goûtons la vie.   

L’étoile vespérale brille davantage, et le bonheur se retrouve dans l’aube couverte de rosée, 

         Loin là-bas dans le sud du Mississippi les gens sont heureux d’y être nés. » (p111-112)

Il y a aussi les réflexions qu’il peut se faire à lui-même et essayer de trouver les paroles que d’autres personnes blanches pourraient répondre : « Je me demandai ce qu’un spectateur éventuel penserait de tout ceci, et les Blancs à l’abri de leurs demeures : « Les Nègres font la bombe ce soir dans Mobile Street  » diraient-ils peut-être. » (p110)

Il évoque également un fait qu’il illustre d’exemples, en particulier lorsqu’il veut parler de politique : « Dans un pays qui jouit de la liberté d’expression et de publication, on lui coupait les moyen d’existence parce qu’il exprimait des opinions qui ne concordaient pas avec les préjugés courants. Par exemple, il mit en question la loi proposée à l’Assemblée législative de l’État qui projetait de financer le Conseil des citoyens blancs par l’impôt. » (p119)

Question 5 : En quoi les choix stylistiques de l’auteur sont-ils liés à la dimension argumentative de son texte ?

On peut dire que les choix stylistiques de l’auteur sont liés à la dimension argumentative de son texte car toutes les figures de styles qui sont présentes dans son texte cherchent à nous émettre des messages. Il se sert notamment des jeux sur les idées, c’est le cas comme avec l’hyperbole qu’il utilise pour insister sur la faim que les personnes de couleurs pouvaient avoir très fréquemment et de l’ironie qu’utilisent les Blancs pour se moquer des Noirs. Il se sert de ces figures de style pour exprimer le fait tel qu’il est et l’illustre grâce à des exemples qu’il emploie soit comme dialogues soit inscrits dans son récit. La présence des dialogues dans ce livre renforce les idées que l’auteur a envie de transmettre aux lecteurs afin de lui faire prendre conscience de la gravité des choses qu’ont à subir les personnes de couleurs de l’époque. Griffin utilise également les registres pathétiques, qui provoquent la pitié aux lecteurs envers les hommes de couleur ; le registre polémique provoque l’indignation envers les Blancs qui se comportent de façon odieuse avec les Noirs ; ainsi que le registre tragique qui explique le fait que les Noirs, de l’époque, avaient très peu d’espoir d’obtenir la liberté et des droits devant tous ces Blancs.

Question 6 : Dans quelles circonstances ce texte a-t-il été écrit ?

Ce texte a été écrit afin de pouvoir essayer de voir le problème de la ségrégation raciale malgré le fait que l’esclavage a été aboli il n’y a pas très longtemps, en devenant, John Griffin, un homme noir. Ce texte représente le carnet de bord de l’auteur dans lequel il a décrit tout ce qu’il a pu subir, voir durant les 6 semaines de découverte. Ce livre deviendra rapidement une sorte de reportage historique qui aura permis rien qu’en étant un homme de couleur de vivre normalement. Ce texte aura également un article qui paraitra dans le journal Sépia sur la vie des hommes de couleurs, réalisé par John Griffin.

Question 7 : Que pensez-vous de ce texte aujourd’hui ? Vous paraît-il encore voir un sens ?

Pour ma part, je pense que ce texte aujourd’hui est comme une sorte de reportage de l’époque, un évènement historique des faits qui ne datent pas de très longtemps et qui permettent de nous décrire histoire d’un homme qui a voulu découvrir la vie de personne noires, de vivre comme elles et d’essayer grâce à cela de faire changer le cours de leur vie, leur faire avoir un vie meilleure. De mon point de vue, je pense que cette œuvre a un encore un sens du fait qu’il explique parfaitement la vie quotidienne d’une personne de couleur a dû subir durant le XIXe siècle et bien pire avant. C’est une œuvre très audacieuse car la publier durant une époque avec une politique très mouvementée est très dangereux car elle remet en cause la politique et tout l’équilibre égalitaire.

Question 8 : Faites des recherches sur la question de l’esclavage aux États-Unis, et sur les différences entre états du Nord et états du Sud qui s’illustrent dans ce texte. Présentez ces recherches.

L’esclavage aux États-Unis a eu lieu de 1619 à 1865. Cela a commencé peu après l’installation des premiers colons britanniques en Virginie. Mais dès 1640, dans les constitutions du Maryland et de la Caroline, l’esclavage est attesté. Progressivement, des esclaves d’Afrique sont installés dans les colonies centrales et du nord, certains venant aussi des Antilles ou du Brésil. En 1700, l’esclavage est devenu une réalité pour les colonies du Sud qui possèdent des  » codes noirs », privant les Noirs de leurs droits, et en faisant des esclaves à vie et héréditairement.

Le  » Code Noir »

Pendant le XVIIIe siècle, les arrivées d’esclaves sont massives, le besoin de main d’œuvre étant grandissant dans les champs de coton du Sud, fournisseurs des industries européennes. Au moment de l’indépendance des États-Unis, en 1776, on estime un plus grand nombre d’esclaves dans les états du Sud que dans les états du Nord. Pour les Noirs du Nord et du Centre, l’esclavage institutionnalisé est alors en voie de disparition : en 1783, le Massachusetts a aboli l’esclavage, tandis que les esclaves new-yorkais sont progressivement libérés par leurs maîtres entre 1785 et 1799 ; et dans chacun de ces États, des mouvements humanitaires et sociaux s’opposent à l’esclavage. Cependant, et malgré les idées abolitionnistes de Jefferson et Washington, la Constitution de 1787 est muette sur l’esclavage.

Officiellement, le Congrès abolit la traite en 1808, et le trafic cesse à partir de cette date, hormis une traite clandestine relativement négligeable. Mais l’esclavage reste à l’Ouest vers l’Alabama, le Mississippi, la Louisiane puis le Texas. En 1830, on estime le nombre d’esclaves à 2 millions, et à 4 millions en 1860.Dans le Nord, le statut d’homme libre donné aux Noirs ne promet en rien l’égalité : ils sont exclus du vote (sauf en Nouvelle-Angleterre), des écoles, des églises et des moyens de transport. Ces Noirs du Nord voient leur nombre augmenter avec l’arrivée d’esclaves fugitifs du Sud. Sous la pression des planteurs du Sud furieux de voir leurs esclaves s’échapper, le Congrès vote en 1850 une loi contre ces esclaves fugitifs.

Avant même la guerre de Sécession, les Noirs sont devenus l’enjeu d’un conflit moral opposant grossièrement le Nord au Sud, les abolitionnistes aux esclavagistes. En novembre 1860, Abraham Lincoln est élu président. Les États du Sud quittent l’Union, et la guerre civile éclate le 12 avril 1861.

Abraham Lincoln

Question 9 : Comment l’esclavage a-t-il été aboli aux États-Unis ?

La Guerre de Sécession (ou Civil War) est à peine terminée que le Congrès tranche sur ce qui en fut la cause directe : l’esclavage dans les plantations de coton du Sud, la mésentente entre les planteurs distingués du Sud et les industriels frustes du Nord ayant fait le reste. A mesure que se creuse le fossé entre les frères ennemis, Nord et Sud, le président, Abraham Lincoln se résigne à franchir le pas vers l’abolition de l’esclavage  et à l’utiliser comme arme de guerre. Dès le 8 avril 1864, le Sénat vote le texte du futur amendement, qui doit abolir  l’esclavage  mais il n’est pas encore question de l’inscrire dans la Constitution, faute d’une majorité suffisante à la Chambre des Représentants. Le 31 janvier 1865, tandis que la victoire se rapproche et que le Sud, ruiné et défait, n’est plus en état de négocier quoi que ce soit, Lincoln peut enfin le présenter au vote de la Chambre des Représentants. Il obtient la majorité requise des deux tiers au terme d’une intense bataille parlementaire. Néanmoins, il faudra près d’un siècle et d’autres amendements à la Constitution avant que les droits civiques des descendants d’esclaves soient partout reconnus.

Question 10 : Quel passage du récit vous a le plus touché ? Situez ce passage et expliquez pourquoi cela vous a touché. Vous ferez la lecture oralisée de ce passage et l’enregistrerez.

Le passage qui ma le plus touché, est celui de la page 175-177  qui raconte le fait que John Griffin a été hébergé par un homme et sa grande et pauvre famille vivant dans un lieu lugubre, sale, près d’un marécage avec des crocodiles partout ; qu’ils acceptent de recevoir un inconnu, de l’héberger, de le nourrir, sans avoir assez de nourriture pour nourrir toute la famille, sont des actes de pure gentillesse. L’auteur nous décrit toutes les odeurs qu’il sent car il veut nous transporter vers ce lieu et vers cette situation. Il cherche à éveiller des sentiments qui nous expliquent le fait qu’en oubliant toute la misère qui les entourent et le fait qu’ils soient tous soudés malgré toute la pauvreté, est le véritable bonheur malgré toute la haine que peuvent avoir les Blancs pour les Noirs. Il décrit aussi le fait que pour ce genre de famille très reculée des sociétés de l’époque, qu’ils sont obligés d’avoir beaucoup d’enfants afin de combler ce silence et ce vide. C’est cruel de laisser vivre une famille dans de tels endroits. Les enfants sont les biens les plus précieux pour les parents, qui leur permettent de mieux vivre le lendemain et de leur donner espoir pour avancer au temps cruel de cette époque.

 


Avr 10 2014

Questions : De la traite et de l’esclavage des noirs, Abbé Grégoire

1- Aimé Césaire présente l’Abbé Grégoire par la question : « Qui était cet homme ? »

Dans un premier temps, il le décrit physiquement et moralement. Puis, il le décrit professionnellement tout en expliquant son parcours scolaire.

Et enfin Aimé Césaire décrit la place qu’a eu l’Abbé Grégoire pendant la révolution en le décrivant par l’adjectif : « champion de la fraternité humaine » .

L’auteur commence par une biographie rapide pour décrire toutes ses idées et opinons. Il décrit sa place parmi les esprits philosophes en le comparant à certains. Durant son texte, aime Césaire appuie surtout le fait que l’Abbé Grégoire est ouvert sur la pensée philosophique tout en même temps professer sa foie.

Aimé Césaire développe enfin les recherches de l’Abbé Grégoire qui portent sur la science de l’esclavage pour ensuite en développer les horreurs humaines et économiques sous forme d’historique.

Il conclut son discours par une rapide biographie de la fin de la vie de l’Abbé Grégoire qui a dû lutter encore contre le rétablissement de l’esclavage et que Schoelcher à été « l’athlète » qui a poursuivi l’œuvre  de l’Abbé Grégoire et l’a menée à bien. Il conclut la cérémonie en rappelant que le préjugé de couleur n’est pas « mort ».

2- Les éléments sur lesquels s’appuie l’Abbé Grégoire sont des éléments.

  • scientifiques : portent sur l’ethnologie.

  • moraux : parlent de l’horreur de l’esclavage.

  • philosophiques : interviennent sur des réflexions.

  • Il réfute les idées reçues sur les noirs et les arguments économiques.

  • La justice : parle de la condamnation des noirs.

Grâce à ces éléments et arguments l’auteur veut nous montrer que l’esclavage est une erreur dans tous les domaines.

En principe le lecteur devrait être en accord avec l’Abbé Grégoire, pour ma part je suis en accord avec lui car il arrive à nous persuader que l’esclavage est une aberration et un acte inhumain, l’Abbé Grégoire.

3- Le texte cherche plus à nous convaincre en prouvant scientifiquement et rationnellement sa pensée. Il s’appuie surtout sur des faits concrets. Mais ce texte peut aussi persuader le lecteur car il s’appuie aussi sur son « bon » sens et son humanité, il fait appel à l’émotion.

4- Les choix stylistiques de l’auteur sont liés a son argumentation car l’auteur a choisi de faire un texte court et dense qui va directement à l’essentiel. Il est composé de petits paragraphes développant chacun une idée ou décrivant un fait tout  en étant bien organisé.

5- Le texte étudié a été écrit au moment où Napoléon a rétabli l’esclavage dans les colonies françaises en 1814.

6-  l’Abbé Grégoire est un grand défenseur des droits de l’homme, il défend les hommes que ce soit des hommes du tiers états ou noirs, via des écrits, des débats, des aides au associations  en particulier la société des amis des noirs ou encore au terme de discours.

7- Ce texte justifie l’éloge d’aimé Césaire car le texte de l’Abbé Grégoire a été écrit au moment du rétablissement de l’esclavage, c’est donc un texte courageux car il s’oppose aux décisions politiques de l’empereur Napoléon. Il a le mérite d’être clair, il s’appuie sur des arguments précis et fait aussi appel au bon sens et à l’humanité de chacun d’entre nous.

8- Je pense que ce texte reste encore d’actualité car il existe encore de nos jours des pays où se pratique encore l’esclavage comme au Yémen. De plus le racisme est toujours présent et reste toujours présent dans l’actualité. Le droit à la différence n’est donc toujours pas acquis.

9- Victor Shoelcher a combattu l’esclavage tout comme l’Abbé Grégoire, il est né à Paris le 22 juillet  1804 et mort à Houilles en France le 25 décembre 1848. En 1847, il reprend la cause des révolutionnaires abolitionnistes en rédigeant la pétition complète et immédiate contre l’esclavage, il publie des articles.

Mais dans son premier ouvrage nommé De l’esclavage des Noirs et de la législation coloniale, il stipule que  rendre la liberté au noirs serait dangereux car il disait qu’ils n’étaient pas prêts pour la recevoir.

Lorsque l’esclavagisme a été remis en place il s’est montré l’initiateur du décret du 27 avril 1848 qui abolit définitivement l’esclavage.

10- Mon passage préféré se situe à la page 18 de la ligne 5 à la ligne 6 de la page 19.

Je l’apprécie car il met en scène une autre réalité et nous oblige à réfléchir sur ce que serait l’avenir si la suite d’événements de ce passage se produisait, il nous pousse donc a réfléchir.


Avr 9 2014

La couleur des sentiments (The Help)

La couleur des sentiments (The Help)

Fiche d’identité :

     Titre: La Couleur des sentiments (The Help)

Réalisateur: Tate Taylor

Acteurs principaux:

Emma Stone

Viola Davis

Octavia Spencer

Bryce Dallas Howard

 Date création du film: 12 Août 2011

Affiche du film:

 

Le film et la question de l’esclavage :

L’esclavage est représenté en tant que deux dames qui sont domestiques et qui s’occupent de familles blanches.

Le film, La couleur des sentiments, se situe dans les années soixante, c’est-à-dire durant l’époque de la ségrégation raciale aux États-Unis. Ce film représente trois personnages féminins : Eugenia Phelan (Skeeter) 23 ans, jeune femme blanche et fille d’un maître de plantation ; Aibileen 53 ans, domestique noire chez une famille blanche ; Minny, autre domestique noire et rebelle. Ces trois personnages, se différencie par la couleur de leur peau, de leur langage, de leur âge et de leur fonction sociale.

Ce film insiste sur la différence entre leur rang social, creusé aussi bien par les « Blanches » racistes, que par les « Noires » dociles. Il montre comment ce racisme se propageait, par le biais de l’influence des préjugés de la classe riche et blanche, des clans et des réunions qui octroyaient des « médailles de vertu ».

 

Le film et sa dimension argumentative :

Le film montre comment ces femmes, des femmes noires libres, étaient encore traitées comme des esclaves, à la merci d’un renvoi sans arbitrage possible, méprisées par les « patronnes » blanches. Ce film cherche également à décrire comment aucune indulgence était attendue ; de leur dur travail ; qu’elles étaient pauvres mais solidaires entre elles.

C’est par le biais des paroles qu’ont les femmes blanches envers leur domestiques ; la façon de les traiter comme à la manière des esclaves : les domestiques n’ont pas le droit d’utiliser les toilettes de leur « patronnes » blanches ; et du fait qu’elle fassent tout à la place des femmes blanches.

Il y a aussi la manière du comportement qu’ont ces femmes blanches envers les domestiques, elles sont considérées comme exclues de la société, elles ne possèdent pas les mêmes droits et privilèges que ces femmes blanches.

Et par la morale qui fait que les domestiques sont considérées comme tant des objets qui doivent obéir aux ordres de leur « patronnes » blanches sous peine d’être virées.

Les choix faits par le réalisateur sont pertinents et efficaces car elle représente très bien la manière de vivre et de subir des domestiques des années soixante. Le réalisateur cherche à montrer ; décrire et représenter la vie des domestiques, des méchancetés qu’elles pouvaient subir et du fait qu’elles ont été considérées comme des êtres humains à part de la société. Le réalisateur cherche à nous montrer tout cela et de nous faire évoquer des sentiments envers ces domestiques.

 A la fin du film, le spectateur pense que ce film a très bien su décrire et représenter la vie quotidienne des domestiques noires de l’époque. Que c’est grâce à ces domestiques que les enfants des blanches ont pu être bien élevés, que sans ces domestiques les « patronnes » blanches ne s’en sortiraient pas et que malgré tout ce que ces domestiques noires ont pu subir, elles restent toujours fières de ce qu’elles peuvent être avec toujours beaucoup de dignité.

Ce film cherche à convaincre car il cherche à évoquer la dimension rationnelle de ce film en faisant en sorte d’évoquer la raison sur le fait que ces domestiques sont traitées en tant qu’objet et esclaves durant leur vie, elles doivent faire toutes les tâches ménagères s’occuper de leurs enfants et en plus subir des insultes. Ce film cherche également à persuader en mettant en avant les sentiments que pourrait subir le spectateur. Il est souvent très équivoque par les remarques blessantes que peuvent avoir les « patronnes » blanches pour leurs domestiques mais aussi le fait qu’elles soient mal traitées tous cela parce que c’est le seul travail qu’elle puissent avoir durant leur vie.

 

Les émotions ressenties :

J’ai beaucoup aimé ce  film qui a très bien su représenter la vie quotidienne d’une personne domestique noire de l’époque. Il a voulu nous faire voyage à travers le temps, de faire prendre parti pour ces pauvres domestiques mais également de nous éveiller les consciences sur ce qui peut être bien et pas bien pour les personnes de couleurs : il n’y a pas que le travail de domestique qui puissent les satisfaire. J’ai ressenti les sentiments de pitié et de compassion envers les domestiques mais aussi le sentiment de l’indignation envers les femmes blanches qui se sont permis de mal traiter les domestiques noires.

Je recommande ce film à tout le monde car c’est un moyen de nous faire prendre conscience sur ce qu’ont pu vivre les domestiques mais aussi les personnes de couleur de l’époque. C’est un film qui nous fait voyager à travers le temps et qui nous met à la place de ces domestiques. Le réalisateur a très bien su nous faire la représentation de la vie quotidienne tout en éveillant tout un tas de sentiments tout au long du film. De plus ce film a été nominé aux Oscars,  Golden Globes et aux British Academy Film Awards, cela vaut donc la peine de le regarder.

La scène qui ma le plus touchée c’est lorsque que Minny est partie aux toilettes de sa « patronne » blanche, Hilly, en cachette. Hilly l’a suivie en cachette et l’a surprise au moment d’aller aux toilettes. Hilly lui demande Minny est a l’intérieur et c’est au moment où Hilly lui demande ce qu’elle fait à l’intérieur que Minny lui répond en tirant la chasse d’eau, ce qui signifie qu’elle a finit de faire ces besoins dans les toilettes de Hilly, la femme blanche. Hilly toute énervée lui crie qu’elle est renvoyée tous ça à cause du fait qu’elle a utilisé ses toilettes. Cette scène montre bien la souffrance que devaient subir Minny, ou les domestique noires de l’époque, la compassion et de la pitié que l’on pouvait éprouver envers les personnes de couleurs mais également l’indignation envers Hilly de mal traiter ainsi les personnes de couleurs.

 


Avr 9 2014

Mémoires du Général Toussaint Louverture, écrites par lui-même.

1°) Toussaint Louverture était un esclave affranchi, qui a défendu les colonies des assauts français. Il a été la pierre angulaire de l’abolition de l’esclavage en France dans les colonies.

 

2°) Il s’appuie sur le fait que les généraux français n’ont aucun respect envers les colons et que seule la violence et le « chaos » les intéressent. Il veut montrer que les généraux n’ont pas de pitié et que seuls eux peuvent faire quelque chose ; il montre qu’ils n’hésitent pas à mentir sur leurs intentions pour ensuite trahir . Nous sommes déçus et choqués par le comportement des généraux envers les colons.

 

3°) Son principal fait d’armes, et aussi l’évènement le plus marquant est la révolution dominguoise, où il affrontait les troupes du général Leclerc, venu attaquer St-Domingue, mais Toussaint a perdu cette bataille. Il s’agit de la fin de sa « carrière » de défenseur des esclaves.

 

4°) Le genre des mémoires a une dimension argumentative car le personnage a des arguments à faire valoir pour valider son opinion, la situation est simple, claire et précise, et il y a une conclusion brève. On peut dire que le passage où il discute avec le général Leclerc est un passage argumentatif car il expose ses idées, ce qu’il compte faire pour essayer de convaincre le général Leclerc etc…

 

5°) Toussaint Louverture utilise dans son texte des termes précis, variés et clairs. La syntaxe des phrase est bien respectée, et les codes grammaticaux également, donc on peut les relier au idées précedemment citées et affirmer qu’il s’agit d’un texte argumentatif.

 

6°) Il a été écrit pendant les guerres se déroulant sur l’île qu’il a remportée, et donc quand il dirigeait la colonie.

 

7°) Ce texte est difficile a imaginer car cela nous paraît insensé qu’il y ait des guerres dans un même pays juste pour ses couleurs alors qu’ils parlent la même langue, partagent les mêmes lois etc…Donc selon moi, ceci n’a plus de sens.

 

8°) Oui, il y a eu d’autres hommes qui se sont battus pour cette cause comme Victor Schoelcher, l’abbé Grégoire et d’autres.

Victor Schoelcher était un politicien français connu pour avoir agi contre l’esclavage. Il est né quelque temps après la mort de Toussaint Louverture et a publié une loi interdisant l’esclavagisme en France.

L’abbé Grégoire, né Henri Jean-Baptiste Grégoire était un prètre mais aussi un politicien, fervent acteur de la révolution française, à laquelle il s’est joint, mais a aussi prôné l’abolition de l’esclavage, et également le suffrage universel. Il a créé l’institut de France.

Voltaire, philosophe et écrivain français a également écrit beaucoup d’œuvres sur la lutte contre l’esclavagisme

 

9°) Le passage qui m’a le plus touché est le passage où il est obligé de quitter ses troupes, ses officiers alors qu’ils formaient une sorte de famille.