Étude d’un nouvel album du prix Nénuphar : Attends Miyuki
La vie de l'école 15 décembre 2016, 22:29Aurélie avait prévu l’exploitation de l’album : chaque élève ( les grands ,puis ensuite ,les petits ), a pu s’initier à l’art de l’origami.Les plus grands ont fait une grenouille, les plus jeunes un cygne.Bravo et merci Aurélie pour ces découvertes magnifiques qui permettent de travailler la lecture des images ,les arts ,la géographie par une autre culture ,et d’avoir aussi le plaisir de lire de superbes albums !
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Le printemps est arrivé ! Miyuki, impatiente, encourage son grand-père à se lever pour en profiter. Le vieil homme lui rétorque qu’il savoure, pour l’instant, « la douceur de son oreiller » en regardant les premiers rayons du soleil à travers sa fenêtre. Sa petite-fille insiste tellement qu’il finit par craquer pour la suivre dans le jardin. Ensemble, ils saluent les cerisiers, l’herbe sucrée et les jolies fleurs. Soudain, le regard de la fillette se pose sur une petite fleur restée en bouton. Miyuki pense qu’elle est en retard sur les autres et souhaite la réveiller au plus vite. Pour éclore, elle a besoin de l’eau la plus pure et la plus fine. Cédant à son impulsivité, l’enfant part, son seau à la main, en quête du liquide magique…
A force de courir après des chimères, on en oublie l’essentiel : vivre l’instant présent en pleine conscience ! C’est la leçon à retenir de cette fable métaphorique, emplie de sagesse ancestrale.
Pour illustrer cette leçon de vie du monde végétal, Seng Soun Ratanavanh choisit de représenter les humains en mode minuscule. Ainsi, ces petits êtres côtoient un crapaud géant, un lapin blanc impressionnant ou un parterre de fleurs luxuriant.
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