La première édition du concours Bloguons en français

Pour connaître notre projet, consulter le fichier suivant:  

Et les résultats…

Selon le blog des organisateurs, pas moins de 118 classes du monde entier ont participé à cette première édition du concours « Bloguons en français » organisé par la FIPF.

Voilà les résultats :

Les blogs lauréats dans la catégorie d’âge 9-14 ans sont :

– le binôme Brésil / France : lewebpedagogique.com/blogbresilfrance/, animé par les enseignantes Maria Cristina Sica et Nathalie Bruggenheim

– le binôme Espagne / Roumanie : lewebpedagogique.com/esparuma/, animé par les enseignantes Virginia Rubio et Marcela Goia

Les blogs lauréats dans la catégorie d’âge 15-18 ans sont :

– le binôme Roumanie / Suède : lewebpedagogique.com/mariasima/, animé par les enseignantes Maria Sima et Françoise Sule

– le binôme Etats-Unis / Roumanie : lewebpedagogique.com/decouvrirmonpays/, animé par les enseignantes Louise Stowell et Georgeta Badau

Les résultats sont publiés aussi sur le site  http://fipf.org/ 

Je remercie Mme Louise Stowell et ses élèves, mais je remercie surtout mes élèves de la XI C sans qui cette réussite n’aurait pas été possible!

Georgeta Badau

Quand l’image parle…. Niveau XIe (L1)

Intitulé du projet: QUAND L’IMAGE PARLE…

Classe : XIe ABDE (L1) coordonnée par prof.Georgeta Badau

Modalité de travail : projet individuel

Lieu de travail: salle de classe/CDI/salle multimédia

Durée du projet : du 06 novembre 2008 au 02 mars 2009

Produit envisagé : CD-ROM contenant les produits réalisés par les élèves

Consignes (inspirées du site www.imageimaginaire.com) :

A partir d’une image choisie (portrait ou paysage) de votre livre de français ( NASTA, Dan Ion. Limba franceza:L1: Coup de coeur: Manual pentru clasa a XI-a. Bucuresti: Corint, 2007), du site www.imageimaginaire.com ou d’une autre source, vous allez écrire  l’histoire de cette image, avec plusieurs options possibles :

1° cas : Vous vous mettez à la place  de l’artiste et vous racontez les circonstances dans lesquelles il a été amené  à réaliser cette œuvre : inspiration personnelle, commande d’un tiers, sollicitation d’un modèle etc.

2°cas : Vous donnez la parole à l’image elle-même

Elle raconte comment elle est née (voir plus haut) mais aussi son destin d’image (exposée dans un  palais, un  musée, gardée jalousement dans un appartement privé montrée à des proches, rangée dans un tiroir, un coffre, oubliée, volée, perdue, retrouvée dans un grenier…)

3° cas : Vous vous mettez à la place de celui qui regarde l’œuvre et vous faites part de ses réactions.  Cette œuvre va susciter son admiration, son regret, sa rêverie, son envie ; elle va lui apporter une confirmation de ses espoirs ou de ses doutes, il va imaginer dans quel contexte  historique et social elle a été peinte ou sculptée.

4° cas : le narrateur ou la narratrice est un témoin du moment où l’œuvre est réalisée  ou bien il (ou elle) est un des personnages représentés: vous racontez alors comment ce personnage a réagi pendant la pose ou quand il se voit représenté sur l’œuvre terminée.

QUELQUES PRECISIONS IMPORTANTES : Votre récit devra s’appuyer sur deux principes apparemment contradictoires : d’une part il faudra tenir compte du contexte historique et culturel (vous devrez donc faire quelques recherches autour de l’œuvre choisie). On vous demande de raconter une histoire, c’est-à-dire de relater l’expérience du créateur, spectateur, témoin,  commanditaire ou personnage représenté : ce récit prendra  donc le plus souvent une forme « autobiographique », c’est-à-dire que le texte sera la plupart du temps à la première personne et racontera l’expérience de celui qui parle. Les caractéristiques plastiques de l’œuvre : (sujet, formes, couleurs, cadrage etc.) sont bien sûr à prendre en compte : l’image n’est pas qu’un simple prétexte, il faut tenir compte de son langage propre.

Critères d’évaluation:

Respect des consignes (voir les précisions ci-dessus): 2 p

Correction morphosyntaxique et lexicale: 2 p

Vocabulaire: 2,5 p

Originalité: 1,5 p

Respect des délais (08 janvier pour la version papier, 02 MARS 2008 pour la version électronique) : 1 p

Les produits réalisés seront postés sur un wiki avant le 14 mars et l’ensemble du projet sera présenté dans une exposition organisée au CDI dans le cadre des JOURNEES DU LYCEE « Horea, Clo?ca ?i Cri?an »

Un exemple:

Le cheval blanc (texte en ligne sur le site du concours international Des mots pour voir http://www.texteimage.com)

Hey! Psst! Regardez-moi maintenant! Ecoutez-moi! Je ne peux plus garder le silence ! Je n’aime plus la solitude, je veux m’exprimer et je veux me faire de nouveaux amis.
Ah ! Mais vous ne savez pas qui je suis. Est-ce que vous voulez me découvrir, m’apprivoiser?
Si vous ne me connaissez pas, mon Univers ne vous intéresse pas, je suis pour vous insignifiant. Vous souvenez-vous de Saint-Exupéry ? « On ne connaît que les choses qu’on apprivoise »…

Mon créateur, Paul Gauguin, a toujours eu le goût du voyage et de l’exotisme. C’est pour cela ou, peut-être, à cause de sa maladie, qu’il a changé ma couleur. Il a décidé de me peindre dans une hypostase triste, de me laisser vivre dans un éternel nuit, seul pour toujours.
Dans mon Univers, je suis le personnage principal, un rebelle, je suis unique, différent et je ne veux pas avoir de maître, je refuse de dépendre d’un homme, je veux être indépendant. C’est vrai, j’ai cru toujours que je réussirais à devenir unicorne, avoir des ailes et survoler le magnifique ciel, comme les oiseaux.
J’étais blanc, j’étais entouré d’autres chevaux, rouges, puis je suis devenu vert comme l’herbe, comme les arbres, comme la nature pendant le printemps. J’ai gardé un petit morceau de peau blanc pour me souvenir que le bien vainc le mal et que même si je suis seul maintenant, demain, peut-être, je verrai mon rêve accompli et je serrais un être spécial, admiré de tous, je deviendrai le cheval-tableau le plus célèbre.
Attendez ! Voulez-vous être mes amis ? Voulez-vous me sauver de cette nuit éternelle ? Nuit…  la nuit est un mystère, on ne peut pas dire ce que c’est la nuit si on ne connaît pas la lumière du jour, parce que ce sont deux choses inséparables, antonymes, mais aussi complémentaires.
J’ai entendu un enfant disant que je suis le plus triste cheval qu’il ait jamais vu et il que je ressemble à Narcisse, un jeune homme qui est tombé amoureux de lui-même, de sa propre réflexion dans la clarté de l’eau. Qu’en pensez-vous?

J’ai mis la tête dans l’eau parce que j’avais peur et pour un  moment j’avais perdu le courage, l’ambition. Autour de moi les fleurs ont fané à l’exception d’un lilas. J’aurais dû deviner qu’il arrivait quelque chose d’étrange. Mais je ne l’ai pas fait, je n’ai pas réalisé que je changeais, je voulais voir encore une fois le soleil, le bleu ciel du printemps, les champs pleins de fleurs, les sourire des enfants et la lumière de leurs yeux, les jeunes amoureux, un vieillard se promenant avec la femme qu’il a toujours aimée
Maintenant je sais que ma vie est finie, je n’existerai pas pour toujours… C’est celui-ci mon destin ? Dois-je vivre enfermé dans une toile pour toute une vie ? Il serait injuste… il y a beaucoup de possibilités d’être heureux. Qu’est-ce que je peux faire ici, entouré d’autres peintures comme moi ? Dites-le-moi ! Ici, a côté de moi il y a une autre peinture postimpressionniste célèbre, mais elle est heureuse quand les spectateurs disent : »Quelle belle peinture ! » Pourquoi je ne peux pas me contenter  de  ce que j’ai, de ma vie ? Pour le moment, je veux rêver, je suis fatigué, fatigué de mes mécontentements. Il  y a deux choses que je peux faire : garder mes rêves et essayer de sourire.

Rus Maria Mirabela, XIe E