Bon, pour moi, c’est adjugé ! Cette petite émission me parait plutôt pertinente et, même si les animateurs sont d’une aisance assez inégale (occasion de constater dûment qu’un exposé oral sans dépendance à sa prise de notes est toujours beaucoup plus passionnant pour l’auditoire), je trouve les contenus équilibrés et pleins de bon sens.

Rendez-vous chaque semaine en fonction du programme. Et je fais un petit point ici… en ordre inversé, comme d’habitude, parce que c’est plus pratique :

 

Maison Lumni & France 4 : Fraternités antiques du 18 mai

Même si la séance portait principalement sur le programme de 6e, il reste très pertinent pour les 5e puisqu’il aborde la question de la fratrie : nous avons en effet un parcours en 5e qui s’appelle « Avec autrui : famille, amis, réseaux » et dans lequel la question familiale est un sujet central. Or il se trouve que c’est le parcours que nous allons maintenant aborder dès que nous en aurons fini avec Achille et Hector.
Bonne raison donc pour faire un compte-rendu de la séance ici.

En fait d’Antiquité, Yaëlle a commencé par présenter un des plus grands écrivains-illustrateurs contemporains pour enfants : Claude Ponti. Je ne peux qu’abonder dans son sens. Il faut absolument connaître Claude Ponti. Pour ceux qui ne connaissent pas, un album-vidéo bien sympathique est disponible ici :

20 minutes de plaisir pour découvrir Claude Ponti 
(une bonne occasion de découvrir son univers même si cette histoire s’adresse surtout aux petits)

Sinon, on peut, si on veut approfondir la question de la famille, découvrir à la BM ces deux albums tout à faits excellents et pertinents dans notre parcours :

Sœurs et frères – disponibilités
Catalogue de parents pour les enfants – disponibilités

Ce qui m’a intéressée, surtout, c’est que Yaëlle a insisté sur les néologismes (ou mots-valises ici) de Claude Ponti, une autre figure de style (on n’en finit pas de les rencontrer 😉 ) :

Ensuite le propos était surtout de visiter les frères ennemis les plus anciens : Abel et Caïn, Romulus et Remus et, pour finir, Gilgamesh et Enkidou… ce qui n’a pas manqué de nous rappeler quelques souvenirs de 6e.


Maison Lumni & France 4 « Pourquoi aller vers l’inconnu avec Jules Verne ? » du 15 mai

Une excellente séance de Laurent sur un extrait de Jules Verne. Laurent s’est appuyé sur le vocabulaire constitutif de l’extrait et a montré comment Jules Verne rendait à la fois crédible et effrayante sa créature marine.
Un très bon moment qui se suffit à lui-même et que je ne commenterai donc pas davantage, le propos ne s’y prêtant pas…

Quelques liens cependant pour élargir le propos :

Le Capitaine Nemo, personnage principal du roman 20000 lieues sous les mers
20000 lieues sous les mers, une fameuse odyssée marine
Le nautilus, monstre archaïque et merveille technologique

A la BNF, une exposition sur la mer selon Jules Verne, mais aussi vue par d’autres auteurs de littérature : Exposition virtuelle BNF

Le musée Jules Verne de Nantes : ici.

Et je rappelle la présence de quelques ouvrages de Jules Verne, dont celui-ci sur ma gazette spéciale ebooks.


Maison Lumni & France 4 : « Le chat noir » du 14 mai

A nouveau présentée par le dynamique Mathieu, la séance (consacrée normalement aux 4e) sur la nouvelle d’E.A. Poe, « Le chat noir » s’est révélée tout à fait passionnante (comme la nouvelle, d’ailleurs, ici disponible intégralement pour les plus curieux avec les d’analyse et d’écriture pour les écrivains en herbe). Je conseille vraiment à tous de la regarder si ce n’est déjà fait, et je laisse à Mathieu l’entière maitrise du suspens…


Maison lumni & France 4 : Une ruse peut en cacher une autre du 11 mai

Soraya a proposé une séance sur une fable de La Fontaine, « Le corbeau et le renard » (niveau 6e mais tellement intéressante pour tous)
Après avoir présenté l’auteur, elle a insisté sur l’intérêt d’annoter un texte pour travailler. Je rebondis donc sur la méthode et j’en profite pour faire le point sous l’angle des figures de style.

Pour ne pas être en reste avec Soraya, j’ai fait comme elle : un petit tableau interactif avec des surprises et des liens cachés dans ce document.


Maison Lumni & France 4 : Le monstre aux limites de l’humain du 4 mai

Cette fois c’est Mathieu, encore un nouvel intervenant, qui nous a présenté une séance sur les monstres (certes au programme de 6e mais les monstres, dans le fond, on les croise tout au long de sa vie, alors autant les apprivoiser longuement).

Mathieu a donc fait référence à 4 monstres de la littérature :

  • Circé, Charybde et Scylla qui appartiennent à la mythologie (un peu d’Homère et un peu d’Ovide)
  • et la Bête, du conte de Madame Leprince de Beaumont.

De quoi faire la différence entre trois grandes catégories de monstre en réalité :

  • le montre effrayant et sans nuances (Charybde et Scylla), celui qui ouvre grand le champ de l’imagination ;
  • le monstre qui se cache derrière une apparence angélique (Circé : toute son histoire et quelques images ici) : probablement la forme la plus inquiétante… puisque trompeuse ;
  • et enfin le double inversé de Circé : celui qui fait peur à voir mais cache une réelle humanité, voire un prince tout à fait charmant (de quoi réfléchir à la question de la beauté : est-ce l’œil qui regarde ou le cœur ? Auquel cas, ce n’est vraiment pas la même chose). Il ne manque pas d’exemples littéraires ou cinématographiques de ce personnage : Elephant man de David Lynch (à voir absolument), Riquet à la houppe (un conte), etc…

Mathieu, lui, s’est plutôt attardé sur la question de l’imaginaire et de la subjectivité dans l’interprétation mentale du monstre. Pour cela, il a surtout détaillé les caractéristiques de Charybde et de Scylla. A partir de quelques éléments de description, que deviennent-elles dans l’imaginaire de chacun ? Pas de doute, c’est très varié :


Maison Lumni & France 4 du 17 avril

Pas trop convaincue par ce nouvel intervenant : un peu trop de bavardage et pas assez de matériau scolaire, je dirais… Mais il a parlé d’équipement du chevalier : je vais m’appuyer sur ce point pour compléter son intervention :


Maison lumni & France 4 du 10 avril

Laurent a consacré le cours du jour à L’avare de Molière.


L’émission du 8 avril a subrepticement (chercher ce mot dans le dictionnaire) disparu du site Lumni pendant que je faisais le compte-rendu de L’avare. Impossible donc et de mettre le lien (qui n’existe plus) et de faire le compte-rendu (un peu loin dans ma mémoire) de l’émission de Olivier. A la place un 6mn diffusé vendredi 10 avril consacré à Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier avec un point très rapide sur les expansions du nom (par Nicolas : plutôt captivant et dynamique). A ne pas rater, donc :

Maison Lumni hors programme habituel


Maison lumni & France 4 du 6 avril

Marie-Astrid a achevé le rangement des classes grammaticales variables :

  • elle a comparé le déterminant avec le pronom
  • elle a présenté la classe grammaticale du verbe et nous a montré que, dans une dictée ou un travail d’écriture, on pouvait hésiter entre pas moins de 10 terminaisons verbales possibles. D’où l’intérêt de faire des substitutions avec un verbe du 3e groupe notamment…

Pour ma part, je choisis de récapituler sur l’intérêt de différencier le déterminant et le pronom, que l’on confond souvent :


Maison lumni & France 4 du 31 mars

Dominante culturelle sur Marco Polo : la part d’imaginaire et la part de vérité (Arfff, cette intervenante… esclave de sa prise de notes, quel dommage !). Cette fois, pas de synthèse visuelle : le contenu ne s’y prête pas.


Maison lumni & France 4 du 30 mars

Orthographe : Marie-Astrid propose d’utiliser la technique de la cuillère pour accorder entre eux les éléments du groupe nominal. Une vraie bonne idée à tester d’urgence sur les dictées.


Maison lumni & France 4 du 24 mars

La grammaire au service de l’écriture : un point grammatical bien utile pour apprendre à décrire et faire le point sur les différentes expansions du nom. Notamment, j’ai trouvé fort bien expliquée la notion de proposition subordonnée relative (pense à dérouler la partie « texte » placée en dessous de la vidéo : elle fait le point détaillé des notions abordées).

Et puis… le soleil de mots, c’est une super idée pour faire un brouillon et penser à tout ce qu’on souhaite décrire, avant de commencer l’écriture !


Maison lumni & France 4 du 23 mars

Pour ce tout premier cours, nous avons vu, avec Ulysse et le Cyclope, un jeu de mots entre pronom et nom propre (personne//Personne) : l’occasion de comprendre l’importance de la maitrise des classes grammaticales dans la vie de tous les jours (même si l’Odyssée d’Homère est loin de ressembler à notre vie quotidienne).
J’ai pu te montrer dernièrement, également, qu’on pouvait jouer avec les figures de style ou les valeurs des temps pour construire l’humour, par exemple (extraits BD de notre journal quotidien). Bien utile, la grammaire, finalement !