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La Motivation

 I.          « Avec un élève en difficulté, que faire ? ».

·         Je rassure….

·         Je dialogue….

·         J’accompagne….

·         Je m’interroge….

·         Je redonne confiance….

·         J’apprivoise…

·         Je déculpabilise….

·         Je reste très humble….

L’élève en difficulté est reconnu comme étant en opposition totale avec la culture scolaire. En échec depuis le collège ou depuis leur plus jeune âge certains élèves nous poussent à inventer de nouvelles relations professeur/élève.

Comment redonner à ces élèves le goût d’apprendre?

 Nos exigences demeurent très humbles. Il faut dans tous les cas les remettre en situation de réussir quelque chose en pratiquant une pédagogie différenciée, une pédagogie du contrat ou une pédagogie dite du détour. Tutorat monitorat aide individualisée seront utilisés. Les projets pluridisciplinaires à caractère professionnel peuvent également motiver certains élèves en changeant de rythme d’activité scolaire.

Réapprendre des gestes simples (gérer son cahier ; apporter ses affaires chaque jour) apparaît une nécessité. De nouveaux angles d’attaque peuvent être recherchés en Français (cinéma, lecture).

II.         Chaque participant propose ensuite par le biais de « post-it » deux démarches concrètes pour motiver les élèves.

Quatre grandes idées émergèrent centrées autour

·         des rythmes du cours

·         des points communs professeurs/élèves

·         de la gestion du temps (clarification des objectifs-étapes du cours

·         de la variété des supports (BD; chansons; vidéo ; TICE).

Quelques notes sur la motivation

Une meilleure compréhension permet une meilleure relation; ainsi, l’élève peut accepter d’apprendre.

Selon C.ROGERS, si l’enseignant ne juge pas, se met en situation d’écoute et donc par-la même, respecte le jeune, l’élève peut accepter d’apprendre. Le savoir se construit sur fond de relation humaine, mais n’est pas réductible à cette relation.

Il faut comprendre les mobiles et les enjeux de la résistance de nos élèves pour mieux les cerner.

C’est d’ailleurs le fait de se sentir compris et accepté dans son état d’élève non motivé, que l’on va permettre à l’élève de changer.

Un regard positif va aider l’élève à se sentir reconnu par l’autre (chose qui n’est pas forcément facile pour un adolescent).

La notion même de motivation est inséparable de la notion de désir de se développer, d’un projet de vie, d’une anticipation positive de son avenir.

On est motivé si on se sait accompagné.

Ce n’est pas la matière qui motive les élèves mais l’importance du professeur et de la relation au professeur (aspect relationnel de l’acte d’apprendre). C’est le plaisir visible qu’un professeur trouve dans sa discipline qui peut rendre la discipline attirante pour un élève.

La classe constitue un lieu de rencontre et de dialogue avec le professeur afin de faciliter l’acte d’apprendre.

Un autre problème ne doit pas être oublié dans la notion de motivation: cest le problème du sens  l’élève doit pouvoir trouver un sens au travail quon lui demande de faire, percevoir l’utilité des savoirs-faire à acquérir. Le sens qu’il donne à ce qu’il fait dépend de ses envies, de ses projets… du moment. Mais plus l’échéance d’utilité est lointaine, plus la motivation éventuelle qui en résulte dépend de la capacité du jeune à se projeter avec confiance dans l’avenir ; or cette capacité varie selon l’élève, selon le milieu social….

L’élève a besoin de se représenter ce qu il saura faire au terme de l’apprentissage et de savoir à quoi cela va lui servir. Sinon, ne comprenant pas une situation, il va chercher à fuir.

Cela permet d’anticiper la réussite et de donner du sens à chaque étape du parcours.

Plus un élève est en difficulté, plus il a besoin que son travail ait du sens pour mieux comprendre le monde qui I ‘entoure.

Travailler sur le sens, c’est rendre l’élève plus responsable de sa formation, plus autonome.

En doute avec lui même, l’acte d’apprendre est synonyme de prise de risque puisque apprendre c’est être dans les questions, le provisoire.

Donc, tout apprentissage déstabilise: les représentations de chacun sont en permanence transformées. L’erreur se doit d’avoir un nouveau statut l’élève doit la considérer comme un analyseur, un indicateur de ses processus de pensée. Grâce à la nouvelle représentation qu’il a de l’erreur, des déblocages vont s’opérer et lélève va mieux accepter ses erreurs, va sentir le besoin de les travailler pour progresser dans ses apprentissages.

Ainsi, il faut dédramatiser l’apprentissage, l’échec, car l’erreur est une étape fondamentale dans le processus apprentissage.

La pédagogie différenciée peut aider à pallier l’absence de motivation le rythme de chacun est pris en compte. On suit de façon plus personnalisée l’élève. Ainsi, on peut mieux valoriser son image et son travail. On part de ce que sait le jeune pour que celui-ci soit au centre de son apprentissage.

Apporter a l’élève le soutien nécessaire pour analyser et comprendre sa manière d’apprendre va le conduire peu à peu à une certaine autonomie dans la gestion de son travail.

On peut également confier aux élèves des rôles et des responsabilités pour que chacun se sente appartenir au groupe (le tutorat). Cela augmente la confiance en eux et améliore leur attitude face au travail scolaire. C’est la transmission du savoir qui est perçue comme valorisante.

Valoriser la tâche à accomplir est essentiel pour renouer avec la motivation, ta rendre plus concrète.

Pourquoi ne pas reconnaître une certaine marge de liberté aux élèves, de négociation  prendre en compte l’autre.

Tout ce qui permet de desserrer la pression sons diminuer le niveau d’exigence. tout ce qui contribue a construire la confiance en soi et la confiance dans la durée, est facteur de motivation.

Quelques notes sur l’élève en difficulté

Pour mieux cerner ce qu’est un élève en difficulté, et pour décrire les différentes situations rencontrées, on peut faire référence à DUBET, qui identifie 5 types d’élève en difficulté.

Celui qui est embarrassé par les changements de contrat didactique (le seul fait de changer de professeur lui pose problème)

*          Celui qui ne sait pas se déterminer, pas s‘orienter

*          Celui qui se ressent en orientation négative

*          Celui qui ne sait pas s’évaluer et croit qu’il lui suffit de travailler pour réussir. Il travaille mais n’arrive pas et ne comprend pas pourquoi

*          Celui dont l’attitude est passive

Afin de réduire les difficultés, il semble nécessaire de travailler sur plusieurs plans

*          Susciter le désir d’apprendre, le plaisir d’apprendre (motivation)

*          Faire prendre conscience des procédures propres à chacun

*          Travailler sur le sens

*          Identifier ce qui peut être source d’obstacles pour mieux les franchir

*          Comprendre le rôle des erreurs dans l’apprentissage de façon à « déculpabiliser » ceux qui en font

*          Diversifier nos démarches pédagogiques pour « surprendre » nos élèves

BIBLIOGRAPHIE

La motivation, C. belonnoy

L’attention des élèves, C.R.D.P d’Amiens

L’erreur, un outil, Astolfi (E.S.F)

La pédagogie différenciée, H. Przesmycki (Hachette Education)

Enseigner à une classe hétérogène, M.CI. Grondguillot ( Hachette Education )

Aider les élèves à apprendre, G. de Vecchi (Hachette Education)

Les lycéens, F. bubet ( Seuil)

Lécoute, P. Kaeppelin C E.S.F)

La relation d’aide psychothérapie, C. Rogers ( E.S.F)


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