Diabète de type 2 et prévention

Le diabète est une maladie qui se manifeste par un taux sanguin de glucose (= glycémie) trop important (= hyperglycémie). La glycémie normale à jeun est de 1g.L-1 (5,5 mmol.L-1 ) de sang. On considère que le sujet est diabétique si sa glycémie à jeun, en absence de traitement, est supérieure à 1,26 g.L-1 (7mmol.L-1). Entre les deux, le sujet est considéré comme pré-diabétique. L’hyperglycémie chronique, non soignée, est à l’origine, à long terme, de lésions des vaisseaux sanguins qui peuvent donner lieu à des AVC, la cécité, des troubles cardiaques ou rénaux, la gangrène, …

Le diabète de type 2 apparaît généralement après 40 ans, sa fréquence augmente avec l’âge avec un pic entre 75 et 79 ans (20 % des hommes et 14 % des femmes traitées pour diabète dans cette tranche d’âge en 2013). Il peut être méconnu pendant plusieurs années. En 2006, l’étude nationale nutrition santé a estimé que près de 20 % des cas de diabète de type 2 chez l’adulte entre 18 et 74 ans n’étaient pas diagnostiqués. Il existe souvent une prédisposition génétique (familiale ou ethnique) au diabète de type 2, mais qui ne peut expliquer à elle seule la survenue de la maladie. Une alimentation trop riche ou déséquilibrée, la sédentarité, le surpoids et l’obésité augmentent le risque de développer un diabète de type 2. Il existe probablement d’autres facteurs environnementaux.

Le diabète – type 1 comme le type 2 – expose à un risque aggravé de maladie et décès d’origine cardio-neurovasculaire. Il peut endommager le cœur, les vaisseaux sanguins, les yeux, les reins et les nerfs.

  • Le diabète multiplie par 2 ou 3 le risque, chez l’adulte, d’accidents cardiaques ou vasculaires cérébraux.

  • Il est la première cause de cécité avant 65 ans, la première cause d’amputations non traumatiques (taux 7 fois plus élevé chez les diabétiques), l’une des principales causes d’insuffisance rénale (taux de dialyse rénale 9,2 fois plus élevé chez les diabétiques).

Sources :

https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/article/diabete

https://www.diabete.fr/comprendre-le-diabete/diabete/le-diabete-dans-le-monde

https://www.who.int/topics/diabetes_mellitus/fr/

http://ceed-diabete.org/fr/

https://www.federationdesdiabetiques.org/information/diabete/chiffres-france

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Pour vous aider :

Nous sommes tous des symbiotes !

Le monde vivant est envahi de symbioses jusqu’au plus profond de nos propres cellules. L’étendue des associations découvertes par les chercheurs fait dire à certains que la notion d’organisme est dépassé, aucun organisme ne pouvant vivre seul.

Découvrez toute la richesse de la symbiose plante-champignon, bien au-delà d’une adaptation à la vie fixée :

 

Découvrez le rôle joué par notre flore intestinale, qui dépasse la simple digestion des fibres alimentaires :

Écoutez ce débat sur CNRS La radio :

Un article de l’INSERM qui ouvre des pistes surprenantes

 

Découvrez les bactéries au cœur de nos cellules :

 

Bilan :

Un être humain compte 10E13 cellules. Son intestin contient en moyenne 500 espèces de microbes représentant 2 kg pour un nombre de cellules d’au moins 10E13. Ces bactéries jouent un rôle important dans le bon fonctionnement de notre intestin, de nos systèmes immunitaire et nerveux, tel que le montrent les souris dépourvues de flore intestinale. Par ailleurs, chaque cellule contient environ 100 mitochondries. Nous comptons donc bien plus de microbes que de nos propres cellules. Et nous ne pouvons nous passer d’eux.

Les microbes sont partout et s’associent plus ou moins étroitement avec des êtres vivants macroscopiques. Ces associations deviennent indispensables à l’un et l’autre des partenaires et participent pleinement au fonctionnement des écosystèmes.