Le Cœur battant du monde, Sébastien Spitzer

Le Cœur battant du monde, Sébastien Spitzer, Albin Michel

Voir la biographie et la bibliographie de Sébastien Spitzer

 

Résumé

Dans les années 1860, Londres, le cœur de l’empire le plus puissant du monde, se gave en avalant les faibles. Ses rues entent la misère, l’insurrection et l’opium. Dans les faubourgs de la ville, un bâtard est recueilli par Charlotte, une Irlandaise qui a fui la famine. Par amour pour lui, elle va voler, mentir, se prostituer sans jamais révéler le mystère de sa naissance.
L’enfant illégitime est le fils caché d’un homme célèbre que poursuivent toutes les polices d’Europe. Il s’appelle Freddy et son père est Karl Marx. Alors que Marx se contente de théoriser la Révolution dans les livres, Freddy prend les armes avec les opprimés d’Irlande.
Après Ces rêve qu’on piétine, un premier roman très remarqué et traduit dans plusieurs pays, qui dévoilait l’étonnante histoire de Magda Goebbels, Sébastien Spitzer prend le pouls d’une époque où la toute-puissance de l’argent brise les hommes, l’amitié et l’espoir de jours meilleurs.

La presse

Décidément, Sébastien Spitzer semble fasciné par les relations filiales compliquées. Son premier roman, Ces rêves qu’on piétine mettait en lumière la terrifiante situation de Magda Goebbels, épouse d’un haut responsable nazi et fille honteuse de Richard Friedländer, juif, qu’elle refusera de sauver du destin promis par le régime qu’elle soutient. Cette fois, le ressort sur lequel s’appuie l’auteur est également un fait réel : Karl Marx, réfugié à Londres dans les années 1860 a eu un fils bâtard, écarté secrètement à la naissance. Secret très bien gardé, comme l’explique la postface, notamment par l’Union soviétique très désireuse de préserver l’image de son grand homme. Matière idéale pour le romancier qui s’en empare ici avec un plaisir perceptible au fil des pages. Car le sujet ne suffit pas à faire un bon roman. Il faut du souffle, l’envie de tisser des histoires, de l’amour pour ses personnages, de l’empathie aussi. C’est ce que l’on trouve dès les premières lignes qui vous emportent immédiatement. C’est parti pour une immersion haletante, pleine de fureur et de tendresse !

Nicole Grundlinger, motspourmots.fr

En 1860, dans les faubourgs londoniens, Charlotte, une jeune irlandaise enceinte, est recueillie par un médecin après avoir été frappée violemment par un voleur.
Pour tenter de la soulager la perte de son bébé, le docteur Malte lui confie un nourrisson pour qu’elle l’élève comme son fils. Freddy est un « bâtard » qu’a eu avec sa servante un homme connu sous le nom de Karl Marx.
Après « Ces rêves que l’on piétine » qui retraçait les derniers jours de Magda Goebbels, Sébastien Spitzer s’inspire une nouvelle fois d’une histoire vraie en nous éclairant sur ce personnage attachant resté très longtemps dans l’ombre dans la biographie de l’auteur du « Capital ».
Avec pour toile de fond la guerre de Sécession et les premiers soubresauts de la révolte irlandaise, ce roman nous immerge totalement dans une époque où la condition ouvrière rime surtout avec misère. Un roman passionnant à la fois historique et social que je ne peux que vous recommander !

LejournaldeFrançois.fr

 

Les commentaires sont clos.