Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, Jean-Paul Dubois

Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon, Jean-Paul Dubois, L’Olivier

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Résumé

Cela fait deux ans que Paul Hansen purge sa peine dans la prison provinciale de Montréal. Il y partage une cellule avec Horton, un Hells Angel incarcéré pour meurtre.

Retour en arrière: Hansen est superintendant a L’Excelsior, une résidence où il déploie ses talents de concierge, de gardien, de factotum, et – plus encore – de réparateur des âmes et consolateur des affligés. Lorsqu’il n’est pas occupé à venir en aide aux habitants de L’Excelsior ou à entretenir les bâtiments, il rejoint Winona, sa compagne. Aux commandes de son aéroplane, elle l’emmène en plein ciel, au-dessus des nuages. Mais bientôt tout change. Un nouveau gérant arrive à L’Excelsior, des conflits éclatent. Et l’inévitable se produit.

Une église ensablée dans les dunes d’une plage, une mine d’amiante à ciel ouvert, les méandres d’un fleuve couleur argent, les ondes sonores d’un orgue composent les paysages variés où se déroule ce roman.

Histoire d’une vie, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon est l’un des plus beaux livres de Jean-Paul Dubois. On y découvre un écrivain qu’animent le sens aigu de la fraternité et un sentiment de révolte à l’égard de toutes les formes d’injustice.

La presse

Son dernier roman, “Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon”, est désespéré… et consolateur. Comme tous ses livres. L’écrivain Jean-Paul Dubois, d’une modestie et d’une discrétion peu commune, sait rendre désirable son univers mélancolique.

Sa modestie dût-elle en souffrir — et nul doute qu’elle en sera froissée… —, osons affirmer qu’avec le grand romancier américain John Updike (1932-2009) qu’il admire, Jean-Paul Dubois partage nombre de qualités. A commencer par cette passion folle et indulgente pour les faiblesses de la nature humaine, qui donne à son regard une acuité tout ensemble implacable et ­affable. Et qui, mêlée d’ironie douce, rend habitable, désirable même, un univers romanesque pourtant profondément saturnien.

En témoigne, une nouvelle fois, Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon (Ed. de L’Olivier, 248 p., 19 €) , son dernier opus, monologue mélancolique et autobiographie mouvementée d’un homme qui a tout perdu et vit désormais lové contre ses chers fantômes, dans une cellule glacée de la prison de Montréal. Le livre est beau, net, désespéré et étrangement consolateur. Comme le sont très souvent les romans de Jean-Paul Dubois.

Télérama

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