Révolution française en France et en Europe (1789-1815)

Méthodologie : analyse de documents

3 bons tutos :

  • présentation des documents (Les bons profs)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=pXaeHYB2WGk[/youtube]

  • analyse de documents (Les bons profs)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=TRWiovSaGVI&list=PL_1WVGjLTYqLzN2jo_csWloLYTuAKIHH1&index=2[/youtube]

  • 3 erreurs à ne pas commettre, attendus et propositions (Atelier Histoire)

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=E0ntJ9HY_ag[/youtube]

La mondialisation en fonctionnement : Processus : Les conteneurs et la révolution des transports maritimes

Une excellent émission de France Inter, un numéro de La Marche de l’Histoire consacré ce jeudi 4 septembre à la révolution des conteneurs, à réécouter en podcats sur le site de France Inter

http://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-l-histoire-la-revolution-des-conteneurs

ou dircetement sur le player suivant

http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=644964

Philippe d’Orléans dit « Philippe Egalité »

Philippe de Bourbon-Orléans

(Philippe Egalité à partir de 1792)

(né à Saint-Cloud le 13 avril 1747 – exécuté à Paris le 6 novembre 1793)

Duc d’Orléans et de Chartres

Fils de Louis-Philippe, Duc d’Orléans et cousin de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.

D’abord Duc de Montpensier, puis Duc de Chartres et enfin Duc d’Orléans à la mort de son père. Gouverneur du Poitou, puis Lieutenant-Général du Royaume en 1777, il est un piètre militaire.

Intrigant, il est exilé entre 1771 et 1772 pour sa complicité dans une fronde princière contre Louis XV. Plus riche homme du royaume, favorable aux idées réformatrices, ami des philosophes des Lumières, il défend pourtant les privilèges de la noblesse. Opposant au Roi, démagogue, ambitieux, il prend la tête de la révolte des notables puis de l’ordre de la noblesse aux Etats Généraux de 1789, ralliant les nobles à l’Assemblée nationale. Il influence les émeutes parisiennes de 1789, y compris la prise de la Bastille, espérant se faire nommer Roi après la chute de Louis XVI. Le rappel de Necker, son ami, est un triomphe.

Devenu révolutionnaire et membre du club des Jacobins, il se lie avec les révolutionnaires les plus durs (Danton, Marat) et siège aux côtés des montagnards à la Convention après avoir été élu député sous le nom de Philippe Egalité, ayant renoncé à ses titres et à sa noblesse.

Il vote même la mort de son cousin le 17 janvier 1793 puis participe ensuite à la Terreur. La trahison du général Dumouriez et la désertion de son fils, Louis-Philippe en Hollande le rendent suspect. Le Comité de Salut Public le fait condamner à mort et exécuter le 6 novembre.

Louis XVII

Louis XVII

(né à Versailles le 27 mars 1785 – supposé mort à la prison du Temple à Paris le 8 juin 1795)

Duc de Normandie et Dauphin de France (1789-92)

Fils cadet de Louis XVI et Marie-Antoinette, il devient Dauphin (héritier du trône) à la mort de son aîné en juin 1789. L’arrestation de ses parents le conduit avec sa mère et sa sœur à la prison du Temple.

Après l’exécution de son père le 21 janvier 1793, il est reconnu par les royalistes comme Roi de France sous le nom de Louis XVII. Après la mort de sa mère, il reste prisonnier au Temple, confié à un couple de cordonniers qui le maltraite. On tente d’en faire un citoyen révolutionnaire et de lui faire oublier sa condition royale et haïr sa famille. En 1795, malade de la tuberculose et souffrant des mauvais traitements de ses geôliers, il meurt à la prison du Temple à l’âge de 10 ans.

Cependant, sa mort reste entourée d’un mystère, certains ayant cru à un empoisonnement. Les doutes sur le cadavre découvert dans la prison alimentent les rumeurs sur une substitution et le XIX° siècle voit fleurir de nombreux prétendus Louis XVII dont le comte allemand Naundorff. De récents tests ADN tendent cependant à prouver qu’il est bien mort au Temple en 1795 et son cœur a été enterré à la basilique de Saint-Denis, tombeau des Rois de France en 2004.

Marie-Antoinette

 

Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine

(née à Vienne le 2 novembre 1755 – exécutée à Paris le 16 octobre 1793)

Archiduchesse d’Autriche, Princesse royale de Hongrie et de Bohême, Reine de France (1774-92)

4° fille de François Ier, Empereur d’Autriche et de Marie-Thérèse, Reine de Hongrie et de Bohême.

Epouse Louis XVI (alors Dauphin) le 16 mai 1770 à Versailles

Dès son arrivée en France, elle s’attire l’hostilité de la Cour par son caractère, son comportement et son mépris de l’étiquette. De moeurs légères, de nature frivole, elle dépense l’argent du Royaume en jeux, fêtes, bijoux, vêtements… et comble ses amis. Elle devient ainsi impopulaire, surtout dans le contexte de la grave crise financière de la monarchie. Le scandale du Collier de la Reine achève de la discréditer auprès du peuple. Pendant la Révolution, elle et son entourage exercent des pressions néfastes et poussent le roi à une série d’erreurs et de décisions contestables. Arrêté avec son mari et ses enfants (Madame Royale et le dauphin Louis XVII), emprisonnée à la prison du Temple, elle est jugée, condamnée à mort et exécutée le 16 octobre 1793.

Louis XVI


Louis XVI de Bourbon

(né à Versailles le 23 août 1754 – exécuté à Paris le 21 janvier 1793)

Roi de France (1774 à 1789), des Français (1789-1792)

Fils du Dauphin Louis-Ferdinand (fils de Louis XV) et de Marie-Josèphe de Saxe.

D’abord cadet en tant que Duc de Berry, il n’est devenu dauphin de son grand-père qu’après la mort de son frère aîné, le Duc de Bourgogne puis de son père en 1765.

Roi à 20 ans, il hérite d’une monarchie affaiblie par le long règne de son grand-père qui a accumulé guerres, défaites, dettes, corruption et scandales. La crise profonde de la monarchie est aggravée par la Cour et par les autres membres de sa famille, notamment ses frères et sa femme.

Face aux critiques, aux problèmes économiques et à la montée en puissance des Idées des Lumières, Louis XVI, mal conseillé, laisse s’aggraver la situation, ne comprenant pas l’ampleur de la crise et semblant dépassé par les évènements de 1789. Malgré son sincère intérêt pour des réformes, il est hostile aux prétentions démocratiques des députés, soumis aux pressions de son entourage et inconstant dans ses décisions à des moments cruciaux.

Dès 1791, effrayé, il se sent prisonnier de la Révolution et des députés à Paris et refuse de se laisser enfermer dans le rôle de monarque constitutionnel usant de son droit de véto (« Monsieur Véto »). Il tente de s’enfuir mais est arrêté à Varennes. La guerre contre l’Empereur d’Autriche, son beau-père, accentue son hostilité envers les députés. Il correspond avec lui et trahit ainsi la France. Arrêté le 10 août 1792 avec sa famille et aussitôt déchu, il est emprisonné au Temple et accusé de trahison. Jugé, condamné à mort le 17 janvier 1793, il est exécuté le 21 à 10h20.