Nicolas Sarkozy et ses initiatives controversées au sujet de la Mémoire de la Seconde Guerre mondiale

Parmi les initiatives du présiudent Nicolas Sarkozy au sujet de la Mémoire de la Seconde Guerre mondiale, 2 ont été controversées, notamment en 2007 la demande de la lecture par les enseignants de lycée de la lettre de Guy Môquet.

Video INA : La lettre de Guy Môquet (2007)

Mais aussi en 2008 la demande que tous les enfants de CM2 se voient confier la mémoire d’un enfant juif déporté.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=npOTfVJxizM[/youtube]

Un très bon article de Challenges qui fait le point sur les positions des 4 derniers présidents sur la Mémoire et la Repentance où se croisent à la fois la Seconde Guerre mondiale et la Guerre d’Algérie.

http://www.challenges.fr/monde/20121018.FAP1071/memoire-repentance-quatre-presidents-quatre-postures.html

La reconnaissance de la responsabilité de Vichy dans le Génocide juif

Ce n’est qu’en 1995 que le président de la République Jacques Chirac lève l’ambiguïté sur la responsabilité de Vichy dans la Déportation des Juifs au cours de la Commémoration de la Rafle du Vel d’Hiv.

En 2012, François Hollande lui emboîte le pas et lui rend hommage lors de la même commémoration.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Xg2_X9PasYs[/youtube]

La bataille du Rail

Pour approfondir l’étude de ce film de propagande emblématique du mythe résistancialiste et de la Mémoire officielle mise en place au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, voici la Bande-Annonce du film de René Clément qui a gagné le Grand Prix du Jury du Festival de Cannes en 1946.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=0CS8iZc1WIw[/youtube]

 

Les Mémoires de la Seconde Guerre mondiale en chansons

Pour illustrer de manière plus ludique et décalée les cours en chansons, voici une sélection de chansons qui évoquent la Seconde Guerre mondiale en France.

Leurs auteurs, leurs contextes historiques, leurs paroles et leurs sujets reflètent bien la diversité des mémoires de la guerre et leur évolution.

  • Le mythe résistancialiste peut notamment être illustré par :

« Le chant des partisans » coécrit en 1943 par Maurice Druon et Joseph Kessel, résistants puis auteurs membres de l’Académie française.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=sUZWlf_vuKg[/youtube]

Sa reprise par Zebda bien plus récemment s’inscrit bien sûr dans une lecture différente et très contemporaine de la résistance. Le message y est politique (le collectif « Motivés » est engagé à l’extrême-gauche). La résistance se fait donc contre d’autres adversaires, notamment les autorités de droite et Nicolas Sarkozy.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mXTZQdmN3RY[/youtube]

 

Serge Reggiani décrit l’invasion allemande comme celle des « loups » dans « Les loups »

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=8v77VIxElwM[/youtube]

  • La mémoire communiste de la guerre est illustrée dans « L’affiche rouge » de Léo Ferré sur des paroles du poète Louis Aragon (tous deux proches des communistes) :

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=uhOe-5HU15U[/youtube]

  • La mémoire refoulée du Génocide des Juifs et de la Déportation s’est réveillée plus tardivement. Elle est particulièrement bien illustrée par :

Jean Ferrat : « Nuit et brouillard » qui parle de l’ensemble des déportés, ennemis du Reich d’après le Décret du même nom

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=3k8VsijdTwo[/youtube]

Louis Chedid, le père de M (sur des paroles de sa mère Andrée) parle de la célèbre Anne Franck, jeune juive hollandaise déportée dont l’histoire est relatée dans son journal intime (Le journal d’Anne Franck) dans « Anne, ma sœur Anne »

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=IIZysMH6oXg[/youtube]

Le toujours poignant « Comme toi » de Jean-Jacques Goldman en 1985 évoquant ce génocide sous les traits d’une jeune fille tuée dans le ghetto de Varsovie  « qui s’appelait Sarah, elle n’avait pas 8 ans »,

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=ySZBnMukO8g[/youtube]

  • A contrecourant (comme toujours), Michel Sardou sort « Les ricains », une bombe musicale en 1967, juste après la sortie de la France de l’OTAN et les critiques du Général de Gaulle sur l’intervention américaine au Viet-Nam. Il y rappelle le sacrifice des américains durant la Seconde Guerre mondiale, en particulier le débarquement en Normandie et la libération de la France par ceux qu’alors dans les années 60 on critique en France avec une certaine américanophobie. Du coup, la chanson est censurée et interdite d’antenne.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=IYINRTN4YNQ[/youtube]

  • Plus récemment, Mickey 3D a sorti une chanson sur Jean Moulin, incarnation du courage. Ecoutez bien les paroles qui illustrent une certaine vision contemporaine assez sombre et pessimiste de la France durant la Seconde Guerre mondiale :

Mickey 3 D : Jean Moulin (2007) sur Deezer

Général Douglas MacARTHUR

Général Douglas MacARTHUR

 

Né le 26 janvier 1880 à Little Rock (Arkansas, USA)

Mort le 5 avril 1964

Commandant suprême des Forces Alliées dans le Pacifique (1941-45), Comandant des troupes d’occupation américaines au Japon (1945-51), Commandant en chef du corps expéditionnaire de l’ONU en Corée (1950-51)

 

Fils du gouverneur général des Philippines (colonie américaine jusqu’en 1946), il devient officier et se distingue durant la 1° guerre mondiale en France, devient dans les années 20 le superintendant de l’Académie de West Point qui forme les meilleurs officiers américains. Il y est le supérieur de célèbres autres généraux de l’armée (Marshall, Eisenhower…). Le président Hoover le nom chef d’état-major de l’armée en 1930 puis forme à partir de 1935 la future armée philippine. Après l’entrée en guerre des USA en 1941 contre le Japon, il commande les forces américaines et alliées dans le Pacifique, reconquérant les îles, la Nouvelle-Guinée sur le Japon et remportant des victoires décisives (Guam, Midway, Guadalcanal).

C’est lui qui reçoit la capitulation japonaise à bord du Missouri le 2 septembre 1945, mettant fin à la 2° guerre mondiale.

Son prestige militaire fait de lui le commandant en chef des troupes américaines au Japon qu’il administre comme un véritable gouverneur jusqu’en 1951. Lors des procès de Tokyo contre les criminels de guerre japonais, il joue un rôle déterminant pour épargner la famille impériale, en particulier l’Empereur Hiro-Hito, ce qui lui a longtemps été reproché.

Lors de la guerre de Corée, il prend le commandement des troupes de l’ONU qui débarquent à Inchon, remportant une victoire stratégique décisive en septembre 1950. Après l’entrée en guerre de Chine et le recul de 1951, il propose de bombarder nucléairement la Chine, ce qui conduit le président Eisenhower à le limoger et le remplacer par le général Ridgway. A son retour, il prend sa retraite.