Poussette parisienne
Capote de pluie
Moi à l’abri
L’éclipse me met à l’abri
De mon terrible ennui
Provenant de la nuit
A l’autre bout du pré
Notre amitié n’est plus
Enigme de la tristesse
Moi seul
Lune chaude
Bonheur de la perte
Veux-tu venir avec moi
Plaisir de te revoir
pour aller
Sous la pleine lune
Pleurs cachés
Rires couverts
De honte
Nuits désespérés
Je me cache à pleurer
Jusqu’à ce que la faucheuse
Me tende la main
Goutte de pluie
Tache de sang
La peur
Tour Eiffel
Baguette parisienne
La Seine
Pleine lune
Toute en mystère
Pas sans silence
Attente de mon âme sœur
Coeur rempli de noirceur
Comme un saule pleureur
Qui attend son bonheur
Thé à huit heures
Déjeuner à douze heures
Goûter à seize heures
Dîner à vingt heures
Routine du partage
Je suis dans un pré
L’herbe est haute
Rivière où l’on peut boire
Le crépuscule arrive
Sur cette petite plage de Dargeling
Il fait chaud
Dans la rivière
Je vois les grenouilles jouer avec les tritons
Je range mon épuisette
Je marche dans les rues de Tokyo
Odeur de restaurant
Je rentre et commande un saké
Il fait nuit
Sous le soleil froid
A la chaleur de l’ennui
J’écris la nuit
Vague de sable
Fierté des coquillages
Bonheur de la solitude
Dans l’herbe
Sous les arbres
Souvenirs
Je te parle
Dans le papier des arbres
Seul(e) avec un rayon de lumière
Je pleure la vie
Du mystère
Naît l’énigme
De l’énigme
Naît la solution
Solitude du chêne
Vaincue par la visite
Du triton vagabond
Fermant les yeux
Feuille des arbres qui tombent
Je suis au chaud
Vidé de pensées
Allongé dans les prés
Mouillé par la rosée
Vivre la nuit
Humer la lune
Atteindre le soleil
Les champs à mes pieds
Les orchidées habillées de rosée
Les chant des cigales résonnait
Soleil
Boisson froide
Au bord de la mer
Journée chaude
Solitude de la lune
Mystère de cette énigme
Qui rend ma journée morte
Fou-rire mort
Ennui de la pluie
Nostalgie arrive
Silence des vacances
Ciel dégagé
Tous en mer
Obscurité de la pleine lune
Qui nous glace le sang
Quand on la sent
Rayon du soleil
Source de vie
Amour de l’humanité
Silence de la lune
Ni océan ni pré
Solitude
Obscurité de la nuit
Fin de la vie
Bonheur enfoui
Ouragan de la perte
Cyclone de la tristesse
Inconfort de la solitude
Nostalgie de l’enfance
Joie de la vie
Signes de la mort
Douceur du sable
Bruit des vagues
Passage à l’automne
Rampant dans une gouttière
Silence fier
Souffle d’air
Gentille comme une fourmi
Qui s’ennuie
Car il y a la pluie
C’est la vie
Arbre attaqué
Forêt brûlée
Monde dévasté
Lune ou soleil
Froid ou chaleur
Joie ou noirceur
Dehors
Le froid
La pluie
La noirceur
L’ennui
La solitude
Le mystère
La nostalgie a gagné nos vies
Terre humide et boueuse
Rivière silencieuse
Je découvre la noirceur de la vie
Perte
Quand la personne disparaît
On se rend compte de sa beauté
Rivière d’hiver
Tout est glacé
Quelle joie
On va s’amuser
Soleil et orage
Odeur d’une tulipe
Ailes d’une abeille
Parlons-nous
Un soir
La lune est là
Un oiseau la regarde
D’un air triste
Sur une branche vide
Sans énigme
Grain de vie
Rempli de folie
Neige et nuage
Nous dînons tranquillement
Chaude soirée
Tout le monde dehors
Le soleil aussi
Profitons !
Je suis seul
Le vent me caresse
Je plonge dans mes pensées
Feuille sous la main
Sur ma table de bois
Je ne me lasse pas du dessin
Chêne dans la lune
Fleurs sous le dos
Chaleur dans la noirceur
Un pas silencieux dans le sable
Une vague qui s’échoue
Seule la nature et moi
Le rayon noir couvre mon ennui
La rivière de la nostalgie coule
La lune me fixe
La lune remplace le soleil
Espace de temps
Où le froid envahit la chaleur
La lune et les étoiles
Le noir laisse place au vent
La lumière illumine les tristesses
Et tout recommence
Le printemps fleurit
Les papillons hors de leurs cocons
Et la beauté s’empare de la terre
Main sur le coeur
La détermination en moi
Destin de l’humanité
Entre nos mains