haïkus des 62 mai 2021

Poussette parisienne

Capote de pluie

Moi à l’abri

 

 

L’éclipse me met à l’abri

De mon terrible ennui

Provenant de la nuit

 

 

A l’autre bout du pré

Notre amitié n’est plus

Enigme de la tristesse

 

 

Moi seul

Lune chaude

Bonheur de la perte

 

 

Veux-tu venir avec moi

Plaisir de te revoir

pour aller

Sous la pleine lune

 

 

Pleurs cachés

Rires couverts

De honte

Nuits désespérés

Je me cache à pleurer

Jusqu’à ce que la faucheuse

Me tende la main

 

 

Goutte de pluie

Tache de sang

La peur

 

 

Tour Eiffel

Baguette parisienne

La Seine

 

 

Pleine lune

Toute en mystère

Pas sans silence

 

 

Attente de mon âme sœur

Coeur rempli de noirceur

Comme un saule pleureur

Qui attend son bonheur

 

 

Thé à huit heures

Déjeuner à douze heures

Goûter à seize heures

Dîner à vingt heures

Routine du partage

 

 

Je suis dans un pré

L’herbe est haute

Rivière où l’on peut boire

 

 

Le crépuscule arrive

Sur cette petite plage de Dargeling

Il fait chaud

 

 

Dans la rivière

Je vois les grenouilles jouer avec les tritons

Je range mon épuisette

 

 

Je marche dans les rues de Tokyo

Odeur de restaurant

Je rentre et commande un saké

Il fait nuit

Sous le soleil froid

A la chaleur de l’ennui

J’écris la nuit

 

 

Vague de sable

Fierté des coquillages

Bonheur de la solitude

 

 

Dans l’herbe

Sous les arbres

Souvenirs

Je te parle

 

 

Dans le papier des arbres

Seul(e) avec un rayon de lumière

Je pleure la vie

 

 

Du mystère

Naît l’énigme

De l’énigme

Naît la solution

 

 

Solitude du chêne

Vaincue par la visite

Du triton vagabond

 

 

Fermant les yeux

Feuille des arbres qui tombent

Je suis au chaud

 

 

Vidé de pensées

Allongé dans les prés

Mouillé par la rosée

 

 

Vivre la nuit

Humer la lune

Atteindre le soleil

 

 

Les champs à mes pieds

Les orchidées habillées de rosée

Les chant des cigales résonnait

 

 

Soleil

Boisson froide

Au bord de la mer

Journée chaude

 

 

Solitude de la lune

Mystère de cette énigme

Qui rend ma journée morte

 

 

Fou-rire mort

Ennui de la pluie

Nostalgie arrive

 

 

Silence des vacances

Ciel dégagé

Tous en mer

 

 

Obscurité de la pleine lune

Qui nous glace le sang

Quand on la sent

 

 

Rayon du soleil

Source de vie

Amour de l’humanité

 

 

Silence de la lune

Ni océan ni pré

Solitude

 

 

Obscurité de la nuit

Fin de la vie

Bonheur enfoui

 

 

Ouragan de la perte

Cyclone de la tristesse

Inconfort de la solitude

 

 

Nostalgie de l’enfance

Joie de la vie

Signes de la mort

 

 

Douceur du sable

Bruit des vagues

Passage à l’automne

 

 

Rampant dans une gouttière

Silence fier

Souffle d’air

 

 

Gentille comme une fourmi

Qui s’ennuie

Car il y a la pluie

C’est la vie

 

 

Arbre attaqué

Forêt brûlée

Monde dévasté

 

 

Lune ou soleil

Froid ou chaleur

Joie ou noirceur

 

 

Dehors

Le froid

La pluie

La noirceur

L’ennui

La solitude

Le mystère

La nostalgie a gagné nos vies

 

 

Terre humide et boueuse

Rivière silencieuse

Je découvre la noirceur de la vie

 

 

Perte

Quand la personne disparaît

On se rend compte de sa beauté

 

 

Rivière d’hiver

Tout est glacé

Quelle joie

On va s’amuser

 

 

Soleil et orage

Odeur d’une tulipe

Ailes d’une abeille

Parlons-nous

 

 

Un soir

La lune est là

Un oiseau la regarde

D’un air triste

Sur une branche vide

 

 

Sans énigme

Grain de vie

Rempli de folie

 

 

Neige et nuage

Nous dînons tranquillement

Chaude soirée

 

 

Tout le monde dehors

Le soleil aussi

Profitons !

 

 

Je suis seul

Le vent me caresse

Je plonge dans mes pensées

 

 

Feuille sous la main

Sur ma table de bois

Je ne me lasse pas du dessin

 

 

Chêne dans la lune

Fleurs sous le dos

Chaleur dans la noirceur

 

 

Un pas silencieux dans le sable

Une vague qui s’échoue

Seule la nature et moi

 

 

Le rayon noir couvre mon ennui

La rivière de la nostalgie coule

La lune me fixe

 

 

La lune remplace le soleil

Espace de temps

Où le froid envahit la chaleur

 

 

La lune et les étoiles

Le noir laisse place au vent

La lumière illumine les tristesses

Et tout recommence

 

 

Le printemps fleurit

Les papillons hors de leurs cocons

Et la beauté s’empare de la terre

 

 

Main sur le coeur

La détermination en moi

Destin de l’humanité

Entre nos mains

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