L’échelle et Gretel

L’échelle et Gretel

Il était une fois un petit garçon, nommé Index. Il adorait lire. Son histoire préférée était « Les trois moustiquaires » mais il aimait beaucoup également certains contes que lui lisait son grand-père quand il était petit : « Les trois petits ronchons » et « La belle et l’arête ».

Petit orphelin, il habitait dans une maison en sucre cristal avec sa tante Blanche-Naine, cousine germaine de Blanche-Neige.

Un jour, il alla chercher du bois avant l’hiver, au cœur de la sombre forêt. Il avait déjà effectué trois fagots lorsqu’il aperçut une longue échelle posée sur chataignier. A sa grande surprise, celle-ci se mit à lui parler : « passe sous mes barreaux et tu trouveras le bonheur !» Index, surpris mais poussé par la curiosité posa ses fagots et se faufila derrière elle. Un chat blanc se mit alors à ricaner : « je suis le Chat Beauté, malheur à toi, maudit sois-tu, tu es passé sous une échelle ! » Index frissonna et continua son chemin, perplexe et un peu inquiet.

Il était sur le point de tourner à gauche, sur le chemin qui menait à sa maison. Cependant, des empreintes de pas humains l’intriguèrent et il décida de les suivre. Une petite fille, vêtue de verdure, sautillait dans la direction opposée à la sienne. Il la héla.

Elle s’appelait Gretel et vivait plus loin dans la forêt. Elle expliqua à Index qu’elle offrait des amulettes aux malheureux, en échange de nourriture, de bois ou de vêtements. Ce dernier, par précaution, échangea un fagot contre un des porte-bonheur de la fillette.

Voici comment Index, grâce à la petite fille aux amulettes s’affranchit de sa malédiction… et épousa…des années plus tard….sa sauveuse.

Blanche-Larme, le ruban les sept géants et le nain. (6ème 2, 2014-2015)

Blanche-Larme, le ruban, les sept géants et le nain.

Il était un bois où vivait un père et ses trois enfants : deux fils aînés jumeaux et une cadette qu’on appelait Blanche-Larme. Ses frères et son père ne lui prodiguaient aucune affection. Elle était pourtant d’une douceur et d’une gentillesse extrême et aussi d’une beauté exceptionnelle. Les traits de son visage étaient parfaits. Cependant, sa beauté de naissance avait été modifiée doublement par sa situation familiale dramatique. A force de lui tirer les oreilles, son père les avait décollées et elle devait porter un bandeau pour les maintenir. Par ailleurs, ses cheveux naturellement d’un noir corbeau magnifique étaient devenus blancs sous l’effet de la tristesse. En effet, à chaque chagrin, sa chevelure blanchissait.

Un jour où elle faisait des fagots pour le feu du soir, une fée s’adressa à elle :

« – Petite Blanche-Larme, je suis une fée très puissante, demande ce que tu veux !

  • Je voudrais vivre loin d’ici, dans un endroit où je serai aimée.

    – Je te donne « le don du ruban ». Dès que tu souhaiteras changer de lieu, ta langue se transformera en ruban rouge et te mènera où tu le désireras. »

Blanche-Larme demanda aussitôt à aller dans la fameuse « forêt bienveillante ». On racontait que là-bas, tous étaient heureux et pleins de bonté. Sa langue se déroula sur le champ et elle se retrouva sur un joli banc où était assis un nain. Il lui dit qu’il était le fils du roi mais que sa taille le rendait impossible à marier. Il lui proposa de dormir au palais où elle pourrait rencontrer ses frères, les sept géants.

Blanche-Larme avait déjà recouvré sa chevelure magnifique et, son bandeau maintenant ses oreilles, était la plus belle fille qu’on eût pu voir… Les sept géants tombèrent tous amoureux d’elle. Le roi ne savait plus quoi faire. C’est alors que Blanche-Larme décida de prendre en main son destin. « C’est à moi de choisir mon époux et c’est votre fils le nain que je veux. »

Ce dernier pleura de joie et la prit par la main.

Ils se marièrent et eurent trois petits nains, trois petites géantes et trois enfants de taille normale. Ils les aimèrent tous autant.