1- Dans ton manuel p218 – 219 (paragraphe B et doc. 4), trouve au moins un argument pour le « oui c’est
pareil » et au moins un argument pour le « non c’est différent ».
(Aide : L’union européenne s’est appelée Communauté économique européenne)
Oui, l’Europe et l’Union Européenne c’est pareil |
Non, Europe et Union européenne sont deux choses différentes |
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Tu devras ensuite présenter ton point de vue argumenté à l’oral : UE=Europe ? Ou est-ce différent ?
2- Rédige une définition de l’Union Européenne
L’Union Européenne, c’est …………………………………………………………………………………………………….
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3- L’Union Européenne s’est construite progressivement.
animation ou carte

Sur ton fonds de carte, colorie en jaune les 6 pays fondateurs de ce qu’on appelait alors la « Communauté Économique européenne » en 1957.
Complète la légende
Sur ton fonds de carte, colorie les autres pays qui font aujourd’hui partie de l’Union Européenne
4- Qui veut entrer dans l’Union Européenne ?
Vidéo : http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/I09148492/a-propos-de-l-adhesion-de-la-turquie-a-l-union-europeenne.fr.html
Analyse : présenter, décrire, expliquer
Texte :
Après d’autres, Valéry Giscard d’Estaing a récemment invoqué la « géographie » pour rejeter la demande d’adhésion à l’Union européenne de la Turquie (Le Monde, 9 novembre 2002). Prenons au sérieux l’argument, mais cherchons dans la géographie autre chose que des nomenclatures intangibles, et les conclusions seront peut-être différentes.
Et d’abord, quelles sont les frontières « géographiques » de l’Europe ? Si à l’ouest, au nord et au sud, leur délimitation fait l’objet d’un relatif consensus, c’est surtout à l’est qu’il y a matière à débat.
Du côté de la Russie, on sait que l’apparition de l’Oural fut, au début du 18e siècle, un remarquable coup idéologique de Pierre-le-Grand : en proclamant que la Russie était au moins pour une part européenne (ce dont beaucoup doutaient à l’époque), il s’invitait à la table des grandes puissances. En réalité, l’Oural n’a jamais constitué la moindre barrière à l’expansion russe[…]. Cette opération de marketing politique n’a réussi que parce que certains y trouvaient avantage.
[…]
Le problème de l’européanité éventuelle de la Turquie ne peut se régler par un tour de passe-passe. Car il y a, c’est clair, de bonnes raisons de la contester en l’état et de faire attendre la Turquie à la porte de l’Union. Ce pays n’a pas encore réglé tous ses comptes avec la posture d’un État-nation destructeur des identités minoritaires, imitant jusqu’à la caricature la manière… française, dont il s’inspire ouvertement. Les relations avec les Kurdes devront être regardées comme un indicateur de l’évolution de l’État turc. De même, l’attitude vis-à-vis de Chypre peut-elle être considérée comme un point crucial. Il faut encore pointer les faiblesses de l’état de droit et, tout simplement, un niveau de développement trop bas pour permettre une intégration en douceur dans le système de solidarité de l’Union.
Jacques Lévy, « Européens, cultivons notre géographie ! », EspacesTemps.net, Actuel, 04.01.2003
http://espacestemps.net/document364.html |
Trouve dans ce texte des arguments « pour » accepter la Turquie dans l’UE
Trouve dans ce texte et dans la vidéo des arguments « contre » l’entrée de la Turquie dans l’UE