La sculpture, de la figure à l’abstraction : Rodin, Brancusi, Constructivisme

La sculpture, de la figure à l’abstraction : Rodin, Brancusi, Constructivisme

Pour découvrir l’évolution de la sculpture abstraite depuis les premières expériences voir diaporama d’un cours de khâgne ici :

https://drive.google.com/open?id=1U4e-_KqhzAfoZwDlSxddtAvv9mf8Ipze4B0MOvxy_VQ

L’exposé de Mathilde Quiri et Alexiane Fath :

 Le texte :

https://docs.google.com/document/d/1oD5b3EaJmXeIny4Sw_jWJwV6cLDsjpSvX12-UV6jzyQ/edit?usp=sharing

Le diaporama :

https://docs.google.com/presentation/d/1vM-HbpQRKIyyh3pJIalI_hbUKN6xY991ay1xQPijNhk/edit?usp=sharing

L’exposé de Florence KÖll (K-Chartes, a intégré l’École en 2015) :

Florence Köll, La Sculpture peut-elle être abstraite ?

Rodin, L’âge d’airain, statue en bronze (Musée d’Orsay). Pas de lance, sujet brouillé (au lieu du Vaincu, sujet connu des académies, le titre L’âge d’airain, rend la statue incompréhensible. Le geste lui même relève du symbole. La statue exposée à Bruxelles fait scandale mais contribue aussi à la renommée de l’artiste qui a déjà 37 ans. Il va récidiver avec le Saint Jean Baptiste et L’homme qui marche qui en est le prolongement.

Rodin bouleverse la sculpture du XIXe siècle. Celle-ci hésite toujours entre la commande publique, le « monument », donné à la vue de tous, surtout en France sous l’influence des idées républicaines, même si c’était déjà le cas sous la monarchie avec les statues royales, et la sculpture d’atelier qui se développe davantage au tournant du XIXe siècle. La création s’internationalise aussi  et s’oriente davantage vers la collection privée ou le musée.

Au XIXe siècle domine encore la sculpture publique qui quitte les églises et les cimetières pour orner bâtiments et places publiques. Au début du XXe siècle, les avant-gardes s’emparent de la sculpture sous l’influence des « arts primitifs » qui sont élevés au rang d’art, alors que jusque là la petite statuaire n’intéressait que les ethnologues. Les artistes occidentaux visitent les musées ethnographiques (Picasso au Trocadéro, Kandinsky à Berlin, Derain au British Museum…) et se laissent influencer par « l’art nègre » (Afrique, Océanie)dont l’apport déborde largement vers le dadaïsme et le surréalisme dans l’entre-deux-guerres.

Mais Rodin reste fidèle à l’héritage classique tout en explorant de nouvelles voies qui ouvrent vers la modernité. L’exposition « Oublier Rodin ? » aborde cette question fondamentale de son rôle dans l’éclosion de la modernité dans la sculpture.

Elle montre que l’opposition avant-garde – sculpture traditionnelle est beaucoup moins nette qu’on ne le dit. La confrontation entre les oeuvres de cette exposition montre bien, si besoin était, que la périodisation nette dans une époque charnière n’a pas beaucoup de sens, les mêmes artistes évoluant dans leur style passant de l’héritage classique à l’avant-garde. Il est intéressant de noter que les oeuvres viennent d’Orsay et de Beaubourg ce qui en dit long sur l’arbitraire des classifications. L’autre question que pose l’exposition est celle du rôle de Rodin dans la naissance de la modernité. Figure immense, c’est par rapport à lui qu’il fallait se situer pour exister comme sculpteur. Brancusi fait justement partie de cette avant-garde qui s’appuie sur les leçons de Rodin pour le dépasser.

Autre exposition plus récente :  Rodin de l’antique à la modernité :

Le travail d’Élise Bidon et Amélie Bosquet (HK-Chartes 2016-2017).

Diaporama :

https://docs.google.com/presentation/d/1U4e-_KqhzAfoZwDlSxddtAvv9mf8Ipze4B0MOvxy_VQ/edit?usp=sharing

Texte :

https://drive.google.com/file/d/0ByMLcNsCNGb5TFFyMWJ4WEhaUE1MN3BXMm1uMEVieWN3bnhB/view?usp=sharing

Le diaporama d’Ophélie North (Chartes 2014-2015) :

https://drive.google.com/open?id=0ByMLcNsCNGb5dkJSekd0NE5fNWc&authuser=0

Le texte :

https://drive.google.com/open?id=0ByMLcNsCNGb5dTdPdDUzZy1PcDg&authuser=0

Les extraits de l’ouvrage de Hans Belting (Le chef d’oeuvre invisible) attestent de l’importance de Rodin :

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Une mise en parallèle des démarches de Rodin et de Cézanne en quête « d’un idéal absolu de l’art » :

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