Manifester son mécontentement
Histoire Géographie 2019, Non classé 20 octobre 2008, 17:08Martin, Steve, Wiliam
4 commentaires à “Manifester son mécontentement”
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Martin, Steve, Wiliam
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20 octobre 2008 à 17:20
manifestationcontre sarkosi :http://iq.lycos.fr/qa/show/53497/
les greve : http://idoric.free.fr/dotclear/index.php/post/2008/01/20/Manifester-efficacement-
son-mecontentement-en-tant-quenseignant
24 novembre 2008 à 10:31
comen faire un bon blocus:
http://www.unl-fr.org/forum/viewtopic.php?t=4596&sid=796e3c170e4cddc973070f62fad86707
blocus pour/contre:
http://tours-antilru.forumpro.fr/debats-f5/pour-ou-contre-le-blocus-t21.htm
8 décembre 2008 à 10:03
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/approfondissements/droit-greve.html
l’histoire de la greve
http://www.cnt-f.org/59-62/greve.htm
organiser une grève
http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_p%C3%A9tition
Droit de pétition
http://www.liberte-cherie.com/a1443-Comment_organiser_une_manifestation.html
crée une manifestation
http://www.jeunesplus.org/violence/ecole/solutions.htm
Restaurer l’autorité
8 décembre 2008 à 10:30
Comment manifester sont mecontentement dans la société
Le droit de grève
Traditionnellement, la grève est définie comme une cessation concertée du travail par des salariés, dans le but de défendre des revendications de nature professionnelle.
1. Une longue conquête
Jusqu’au XIXesiècle, non seulement la grève était interdite mais elle constituait en outre un délit pénalement sanctionné. Ce n’est que le 25 mai 1864 qu’une loi mit fin à cette pénalisation de la grève, sans toutefois lui donner sa pleine portée. En effet, selon cette loi, la grève constituait toujours une rupture du contrat de travail et pouvait justifier un licenciement du salarié gréviste ou une intervention de la force armée avec heurts sanglants et victimes. Pourtant, malgré les risques encourus par les salariés, la grève a joué tout au long de la Troisième République un rôle majeur dans la vie politique et sociale (ex : grève générale avec occupations d’usines en 1936, après la victoire du Front populaire).
Ce n’est qu’à la Libération que le droit de grève est pleinement consacré. Il est inscrit dans le préambule de la constitution du 27 octobre 1946 : « Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ». Contrairement à ce que semblait annoncer ce texte, le législateur n’est pas intervenu pour encadrer le droit de grève, mais seulement pour l’interdire à certaines catégories de personnels. C’est le cas des Compagnies républicaines de sécurité (CRS) par une loi de 1947, des personnels de police (loi de 1948) et des magistrats en vertu d’une ordonnance de 1958. En raison de cette carence du législateur, le Conseil d’État, tout en reconnaissant le droit de grève des fonctionnaires, a demandé à l’administration de réglementer les conditions de son exercice (arrêt Dehaene de 1950).
Sont interdites les grèves « tournantes », qui visent à paralyser l’action d’une entreprise. De même, dans la fonction publique, un syndicatSyndicatAssociation de personnes dont le but est de défendre les droits et les intérêts sociaux, économiques et professionnels de ses adhérents. souhaitant organiser une grève est contraint de déposer un préavis cinq jours au moins avant la cessation du travail. Par ailleurs, un service minimum a été mis en place dans certains secteurs. Le contrôle aérien fait ainsi l’objet depuis 1964 d’une prise en charge minimale pour des raisons évidentes de sécurité. Il en va de même, depuis une loi de 1979, de la télévision et de la radio (qui ont l’obligation de diffuser un journal d’information et une émission de divertissement chaque jour).
2. Un droit controversé
Partiellement acquis en 1864, le droit de grève demeure aujourd’hui l’un des droits fondamentaux les plus controversés. Plusieurs raisons peuvent expliquer une telle situation. On note ainsi que l’exercice du droit de grève a souvent des répercussions sur une partie de la population étrangère au conflit justifiant l’emploi de ce mode de pression (par exemple, lors des grèves dans les transports publics). De plus, la grève est l’expression d’un rapport de forces. Elle vise à faire céder l’employeur- qui peut être une entreprise privée ou l’État- en lui faisant subir un manque-à-gagner économique ou un préjudice en lien avec sa mission (ainsi, s’agissant de l’État, l’interruption de la continuité du service publicService publicActivité d’intérêt général prise en charge par une personne publique ou par une personne privée mais sous le contrôle d’une personne publique. On distingue les services publics d’ordre et de régulation (défense, justice…), ceux ayant pour but la protection sociale et sanitaire, ceux à vocation éducative et culturelle et ceux à caractère économique. Le régime juridique du service public est défini autour de trois principes : continuité du service public, égalité devant le service public et mutabilité (adaptabilité). au détriment des usagers de ce service).
La grève demeure un rapport de forces qu’il est très difficile de canaliser juridiquement. Ainsi, l’occupation d’une entreprise à l’occasion d’une grève est une infractionInfractionAction ou comportement interdit par la loi et passibles de sanctions pénales. On distingue trois catégories d’infraction selon la gravité et les peines encourues : les contraventions, les délits et les crimes.. Le juge judiciaire, lorsqu’il est saisi d’une telle violation du droit de propriété et de la liberté de travailler des salariés non grévistes, ordonne fréquemment l’évacuation de l’entreprise concernée. Mais c’est bien souvent,en dernière analyse, la négociation entre syndicats et employeurs qui doit prendre le relais.
Toutefois, ces dernières années, le nombre de jours de grève a eu tendance à diminuer. Sans même parler des pics de jours de grève (plus de 150 millions de journées de travail perdues en 1968), la conflictualité sociale a perdu de sa vivacité, principalement en raison d’un chômage massif (peur de perdre son emploi, coût financier d’une grève, affaiblissement du pouvoir syndical…). Aujourd’hui, le débat porte sur un aménagement du droit de grève, par l’instauration, dans le secteur publicSecteur publicSecteur regroupant toutes les activités économiques et sociales prises en charge par les administrations, les entreprises publiques et les organismes publics de Sécurité sociale., d’un service public minimum généralisé.
forum blocus
Depuis la crise du CPE, nombreux sont les eleves à n’entendre que blocus comme moyen de militer ! Certes cela peut être un bon moyen d’expression, de se faire entendre, mais uniquement si cela est bien organisé !
Tout d’abord il ne faut jamais faire de blocus sans avoir fait d’assemblée générale avant. Si vous voyez des eleves le faire, ne les aidé pas !
Si le proviseur voit un blocus » sauvage » se faire, il risque d’interdire toute AG par la suite ! Et, dans son propre contexte il as raison, car il sait trés bien qu’une AG ne ferait que motiver plus de monde !
En organisant une AG, vous mobilisé plus de monde, votre blocus ne peut qu’en être mieu organisé, ou tout simplement, plus efficace !
Faites part exemple un affichage, ou une Diff’, un piquet de gréve, pour donner les infos sur votre AG.
Et surtout, prévoire des blocus au jour le jour, ne pas prévoir pour une semaine. si par exemple le lundi le blocus est voté jusqu’au vendredi, et que des négociations positive ont lieu le mercredi, beaucoup d’eleves voudront poursuivre le blocus alors qu’il n’a pu lieu d’être !
J’éspére pouvoir vous aidé, et tout cela n’est uniquement que mon POINT DE VUE PERSONNEL ! A vous de forger votre opinion ! Laughing
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La pression des parents et de l’administration rend le blocage le moyen le plus simple d’avoir des gens mobilisés …
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Le principal c’est de toujours avoir la morale de son côté …
le blocus, je le daterais plutot du mouvement anti-fillon de 2005 où jusqu’à 500 lycées étaient bloqués lors de la pente descendente du mouvement
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C’est dur d’organiser quoi que ce soit quand tu as la pression de l’administration et des professeurs…
De plus, quand tu entends toute la sainte journée que ce que tu (vous) fait(es) ne sert a rien, ca fou la rage quoi…
Sur 8 élèves t’en a 3 qui vont en cours de peur de se faire punir, 1 qui va se mobilisé sérieusement et les 4 autres vont profiter du « blocus » pour aller aux bars…
Dur dur, alors bon quand on bloque et qu’il y a 300 absents tu peux dire qu’ils sont du côté des bloceurs a part ceux qui sont pas la pour raison exceptionelles…
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Soutenez le MERD
Mouvement des Eleves contre la Reforme de Darcos!
DaRkmAd a écrit:
C’est dur d’organiser quoi que ce soit quand tu as la pression de l’administration et des professeurs…
Il y en a aussi qui sont avec nous … Au lycée d’un copain les surveillants et certains profs sont officieusement avec eux et un CPE à reconnu qu’il faut bien faire des choses qui gênent pour se faire entendre …
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il faut absolument prepare a l’avance les blokus quand on avait bloque de st jo a dijon ( colege, lycee, primere, filiere thecnologique ) on a prepare le bloquage 2 semaine a l’avance ( pour constituer des equipe des portes des equipes pour la nuit et bien sur il faleait s’organiser pour leser passer les colegiens,bac pro )
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new8 a écrit:
il faudrait réfléchir a comment bien mener des actions, après tout on exige du gouvernement qu’il réfléchisse a comment créer une meilleure école, alors réfléchissons a comment amélioré les grèves
Moi je veux bien mais je ne vois pas d’autres solutions donc j’utilise les méthodes dont on sait qu’elles fonctionnent …
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Le principal c’est de toujours avoir la morale de son côté …
http://www.unl-fr.org/forum/viewtopic.php?t=4596&sid=796e3c170e4cddc973070f62fad86707
Le droit de pétition
Le droit de pétition est le droit accordé aux populations de faire une demande directe au souverain, ou au représentant de l’exécutif. Par extension, il est possible de faire une pétition envers toute personne morale disposant d’un pouvoir.
Une pétition se présente le plus souvent sous la forme d’un ensemble de signatures au bas d’un texte. Ces signatures sont généralement recueillies dans la rue par des volontaires. Depuis l’arrivée d’internet, un certain nombre de sites permettant d’organiser une pétition et de recueillir les signatures en ligne. La valeur juridique d’une telle pétition n’a pas été tranchée mais la pression sur les décideurs politiques qui en résulte peut être décisive.
Dans les reproches fait par les détracteurs de la pétition on peut citer : – la mauvaise information voire la désinformation qui sert à récolter les signatures – le « bourrage d’urne » qui peut être mis en place par l’organisateur de la pétition
http://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_p%C3%A9tition
COMMENT ORGANISER UN PIQUET DE GREVES ENTRE AMI(E)S ?
Vous trouverez ci-dessous les quelques conseils utiles lorsque vous voulez organiser un piquet de grève.
1. Prévenir des personnes qu’il y aura un piquet de grève. C’est important de ne pas se retrouver tout(e) seul(e) dans le froid du petit matin. Vingt ou trente personnes nous semble un bon ratio pour pouvoir bloquer suffisamment les portes, et avoir le nombre de notre coté. L’effet du nombre nous rassure sur notre force, et nous rend plus solidaire. Il dissuade aussi les forcenés près à tout pour passer outre le piquet de grève.
2. Prévenir les médias que vous aller faire un piquet de grève si vous voulez qu’on parle de vous.
3. Essayer d’être en forme : La veille, se coucher tôt, et ne pas trop boire, ni fumer. La fatigue nous fait nous emporter facilement.
4. Amenez des cadenas et des chaînes pour fermer les grilles, c’est toujours mieux que 5 gros bras qui font peur. Un antivol de vélo peut faire l’affaire.
5. Retrouvez-vous au moins ¾ d’heure avant l’ouverture du bâtiment que vous voulez bloquer pour être sûr que personne n’est encore entré.
6. Une fois que les personnes sont devant le bâtiment tôt le matin, se repartir les portes selon les affinités de chacun.
7. Poser les chaînes si c’est possible.Si ce n’est pas possible, faire une chaîne humaine devant les portes et ne laisser entrer personne, en expliquant clairementpourquoi vous faites cela.
8. Si les gens sont des forcenés qui rêvent d’équation mathématique ou de bruit de machine, et essaient de forcer le piquet de grève, se tenir par les coudes et ne pas céder. Il est important de ne jamais élever la voix, et lors des bousculades possible de ne pas répondre de manière violente. Utiliser l’humour pour désamorcer les tensions. L’humour est notre meilleur arme. Si le ton monte, il faut calmer les personnes.
9. Tout le monde est responsable de tous. Ne jamais laisser les gens seuls. C’est dans ces cas-là que le ton monte. Si vous voyez quelqu’un de pris à partie, aller le (la) rejoindre pour l’entourer. L’effet du nombre calme souvent les esprits bien échauffés.
10. Il est important que les gens qui ont peur, ou se sentent mal puissent le dire. Nous ne sommes pas là, pour nous sentir mal et faire des choses que nous ne voulons pas faire. Il n’y a pas de honte à avoir peur, mais il faut le dire. Les personnes doivent alors réconforter la personne. Si cela ne suffit pas, la personne doit pouvoir partir sans qu’on lui fasse des remarques désobligeantes.
C’est encore mieux d’amener des thermos de café, car c’est toujours bon de partager avec les gens qui nous entourent dans ces cas-là. Nous pensons aussi que dans le cas de piquet de grève sur des lycées, il faut laisser passer les administratifs et les professeurs, ainsi que les prépas qui ont des concours ou des colles. Nous ne sommes pas là pour nous les mettre à dos, mais pour discuter avec eux. Sauf bien entendu si il a été décidé que personne ne rentrait. Dans notre cas, mieux vaut qu’il y a ait quelques personnes qui aillent parler avec eux de notre grève et de ses raisons dans la salle des profs ou à la vie scolaire. Avoir des tracts, des bonbons et du café à offrir est le bienvenu car cela détend tout de suite l’atmosphère.
http://www.cnt-f.org/59-62/greve.htm