Les causes de la crise financière
Histoire Géographie 2019, Non classé 17 novembre 2008, 15:01Carles, David, Hugo, Vincent
12 commentaires à “Les causes de la crise financière”
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17 novembre 2008 à 15:10
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/09/18/01005-20080918ARTFIG00004-de-la-crise-financiere-a-la-crise-economique-.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Crise_%C3%A9conomique
http://crise-economique.com/accueil.html
17 novembre 2008 à 15:22
http://www.finance-etudiant.fr/articles/crise-financiere-octobre-2008.html
17 novembre 2008 à 15:25
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1207
http://www.lefigaro.fr/debats/2008/02/11/01005-20080211ARTFIG00447-crise-financiere-et-si-cela-ne-faisait-que-commencer-.php
http://www.20minutes.fr/article/254462/crise-financiere-La-crise-financiere-en-six-questions.php
1 décembre 2008 à 15:23
http://www.tnova.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=509:dossier-liberation-sur-la-crise-financiere-a-lhorizon-de-la-planete-krach&catid=34:presse-ecrite&Itemid=206
http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Crise-financiere-mais-qui-donc-est-responsable-_3637-710307_actu.Htm
http://www.special.sudouest.com/article.php3?id_article=4905
http://www.humanite.fr/+-La-crise-financiere-+
http://www.humanite.fr/Crise-financiere-l-analyse-de-l-economiste-Denis-Durand
http://www.rue89.com/vos-images/2008/10/17/toute-la-crise-financiere-en-un-clin-doeil
http://img142.imageshack.us/img142/8220/charliehebdon831210508dgn1.jpg
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://img411.imageshack.us/img411/2838/charliehebdon369130799dno7.jpg&imgrefurl=http://stripsjournal.canalblog.com/tag/bourse/p10-0.html&usg=__iSgVepTZjqcgbcOpiprYAP6X2rQ=&h=366&w=983&sz=117&hl=fr&start=2&um=1&tbnid=03dIwc5rdaAhfM:&tbnh=55&tbnw=149&prev=/images%3Fq%3Dcharlie%2Bhebdo%2Bcrise%2Bfinanci%25C3%25A8re%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official
http://img124.imageshack.us/img124/9994/lecanardenchainen453526zw1.jpg
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://vidberg.blog.lemonde.fr/files/2008/05/114-caricature.1210654428.gif&imgrefurl=http://vidberg.blog.lemonde.fr/2008/05/13/sarkozy-et-la-caricature/&usg=__DOUtZvNWwAQw4PikksOaFFYDBws=&h=603&w=500&sz=41&hl=fr&start=16&um=1&tbnid=cVKbWNMy4_zbxM:&tbnh=135&tbnw=112&prev=/images%3Fq%3Dcaricature%2Bcrise%2Bfinanci%25C3%25A8re%26um%3D1%26hl%3Dfr%26client%3Dfirefox-a%26rls%3Dorg.mozilla:fr:official
23 janvier 2009 à 12:41
Contre les effets inflationistes des hauts profits. http://www.lalettrevolee.net/article-24127839.html
Crise. La fin de la révolution usurière et de la spéculation à la Reagan et le retour au travail et au protectionnisme. http://www.causeur.fr/crise-le-pire-est-peut-etre-devant-nous,1151
La crise. une conséquence de l’ouverture des frontières sans règles. http://www.libertepolitique.com/liberte-economique-et-solidarite/4918
Contradictions d’une époque libérale. bas salaires hauts profits et crise financière. http://www.libertepolitique.com/liberte-economique-et-solidarite/4918
Mac Cain avaint dénoncé d’avance les responsables de la crise des subprimes. http://leconservateur.bafweb.com/index.php?2008/10/01/1551-crise-financiere-mccain-contre-le-systeme-financier-fannie-mae-et-freddie-mac
Crise financière : Une crise de surendettement des ménages comme moyen d’une fausse croissance. http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article179
Fruit des illusions d’une comptabilité uniquement financière. http://www.sedcontra.fr/La-Une/Sous-la-crise-des-subprimes-deux-forces-conjuguent-leurs-utopies.html
26 janvier 2009 à 14:40
idée de plan:
I) d’ou vient la crise
II)les conséquences
III)les solutions a cette crise
26 janvier 2009 à 14:51
I) d’ou vient la crise :
1) Comment est née la crise financière ?
C’est du petit marché des subprimes, du nom de ces crédits hypothécaires américains risqués, que tout est parti. Parce que des banquiers ont octroyé des crédits immobiliers à des ménages aux revenus très modestes peu solvables en calculant leur capacité d’emprunt sur la valeur de la maison achetée. Tant que les prix immobiliers progressaient ce système fonctionnait. Mais lorsque l’immobilier a commencé à se replier aux Etats-Unis en 2007, l’effet pervers de cette mécanique s’est enclenché. Les ménages n’ont plus été capables de rembourser leurs emprunts, et les établissements de crédit qui les avait accordés se sont effondrés. La crise s’est ensuite diffusée à tout le système financier par le canal de la titrisation, cette technique née dans les années 1970 consistant à transformer des prêts bancaires en obligations achetées par les investisseurs du monde entier.
La crise est, d’une manière plus générale encore, la conséquence des excès observés sur le marché du crédit aux Etats-Unis. Dans les années 1990, la politique monétaire très souple – c’est-à-dire des taux d’intérêt très bas, rendant le crédit très peu cher – menée par le président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Alan Greenspan, avait conduit à la formation d’une bulle spéculative à la Bourse de New York, notamment sur les valeurs Internet. Celle-ci avait fini par éclater au printemps de l’année 2000.
Après ce krach, la politique monétaire de la Fed a de nouveau été assouplie pour permettre à l’économie américaine de se relever. Après les attentats du 11 septembre 2001, les taux d’intérêt ont même été abaissés à 1 %. Cette réduction du coût de l’argent a certes permis de stimuler la consommation des ménages américains, leurs achats de logements et les investissements des entreprises. Mais elle a aussi permis aux financiers de multiplier les mécanismes d’emprunts de plus en plus sophistiqués et de plus en plus audacieux. « Les crédits ont agi comme des stéroïdes pour doper la croissance américaine. Mais il y a eu overdose. L’Amérique est aujourd’hui en cure de désintoxication », explique Joseph Stiglitz, économiste, Prix Nobel d’économie en 2001.
26 janvier 2009 à 14:55
II) les conséquences
Que risquent les banques françaises?
Depuis un an, la crise des «subprimes» leur a coûté 18 milliards d’euros. Après la déroute de Lehman Brothers, Bercy a évoqué des répercussions «limitées». Pourtant, la banque américaine doit à ses homologues français près de 4 milliards d’euros. Celles qui ont prêté le plus d’argent à leur consoeur, sans garantie et donc sans espoir de recouvrement, sont BNP Paribas (405 millions d’euros), la Société générale (479 millions d’euros), le Crédit agricole (270 millions d’euros) et Dexia (350 millions d’euros). Si les analystes croient dans la solidité du secteur bancaire en France, l’Association française des usagers des banques a indiqué avoir reçu en trois mois 250 appels et courriers de clients inquiets.
Quel est l’impact sur les entreprises?
Les banques rechignent à prêter. Des milliers de PME sont au bord de la faillite, selon le Cerf, une fédération qui les représente. Et celle-ci juge «très insuffisante pour faire face à la crise» les 30 milliards d’euros prévus par les ministres européens des Finances pour les aider sur quatre ans. La patronne des patrons, Laurence Parisot, redoute « beaucoup, beaucoup de répercussions sur l’investissement » des entreprises.
Quel est l’impact sur les ménages?
Leur pouvoir d’achat est en jeu. Déjà, l’emploi pâtirait d’un ralentissement de la croissance mondiale et d’une baisse de la production des entreprises. Mais les ménages subissent aussi le «resserrement» du crédit. Les conditions exceptionnelles de ces dernières années dans l’immobilier (financement à 100% sans apport, sur plus de vingt-cinq ans, prêts relais importants) sont révolues. Mais les prix restant encore très élevés, le nombre de transactions a chuté dans le neuf comme dans l’ancien. Les grandes villes restent chères, tandis que certaines régions commencent à enregistrer de nettes baisses. Reste qu’en France, contrairement aux Etats-Unis, un prêt est toujours consenti en fonction des ressources, et les taux fixes sont largement majoritaires. Les spécialistes écartent donc le scénario d’une bulle.
26 janvier 2009 à 15:17
III) les solutions
Que font les autorités financières?
Les banques centrales jouent les pompiers en prêtant quotidiennement des milliards de dollars aux banques pour équilibrer leurs opérations à court terme. Elles disposent aussi d’un autre levier : le taux d’intérêt. Pour l’heure, ni la Banque centrale européenne ni la FED n’ont opté pour une baisse, craignant de relancer l’inflation et les excès immobiliers. Enfin, les gendarmes des marchés s’interrogent sur la nécessité de réguler les produits financiers et les acteurs du secteur, comme les agences de notation.
9 février 2009 à 14:44
Debat : la crise aurait elle pu évité ?
Les plans de relances sont ils rellement efficace et bien appliqué ?
Le système est il encore viable si oui qu’elle modification apporté pour le rendre plus fiable ?
9 février 2009 à 15:00
http://www.politique.net/2008092703-quelles-sont-les-causes-de-la-crise-financiere-mondiale.htm
9 février 2009 à 15:09
III) les solution suite
Qui peut agir ?
L’autorégulation ayant clairement montré ses limites, et les questions en jeu étant d’intérêt public, rien de tout cela ne sera possible sans un engagement fort des responsables politiques. De ce point de vue, il faut relever les enjeux d’une discussion sur ces questions à l’Eurogroupe alors que la BCE intervient comme préteur de dernier ressort et de la présidence française à venir de l’Union européenne. La question de l’achèvement du marché financier par l’élaboration d’un dispositif de supervision cohérent et adapté à la réalité du développement du marché européen était déjà sur la table avant le déclenchement de la crise de l’été 2007. Cela n’avait malheureusement pas fait partie du mandat du Baron Lamfalussy lorsqu’il avait en 2000 été chargé d’élaborer le plan d’action des marchés financiers. Depuis, ce chantier restait donc ouvert. La crise rend cet agenda d’autant plus important. Il n’a de chances d’aboutir que s’il est porté au niveau politique le plus haut comme l’Allemagne a su au cours de sa présidence porter le sujet de l’énergie.
Mais dans un système financier international de libre circulation des capitaux, l’action doit aussi être internationale. Or, en la matière, il y a deux acteurs principaux, l’Union européenne et les États-Unis. Traditionnellement rétifs à une meilleure maîtrise de la sphère financière, du fait du lobbying des banques d’investissement de Wall Street, les États-Unis vont y être plus sensibles sous la pression de la crise actuelle. Il faut donc profiter de cette occasion pour les convaincre d’agir enfin. Pour cela la position européenne doit être claire et forte. Or la réglementation des services financiers est de compétence européenne. Il est temps de mettre sous pression le commissaire responsable de ces questions et la Commission européenne, qui a le droit d’initiative, doit assumer ses responsabilités en la matière et faire évoluer la réglementation selon les axes évoqués ici.
Inventer de nouveaux outils financiers
Le dénouement de cette crise n’est pas encore connu. Ce qui paraît pourtant déjà certain, c’est qu’elle marque un nouvel âge de la globalisation où l’inflation, du fait du prix des « commodities », sera de retour alors qu’au cours des dix ans qui viennent de s’écouler elle a conduit à une baisse des prix. Cela va obliger les banquiers centraux à arbitrer entre taux de change et inflation rendant leur vie plus difficile. Cela devrait conduire à de vrais ajustements et en particulier à :
– une baisse de la consommation des ménages américains, question difficile à résoudre sans traiter la question de la pauvreté dans ce pays ;
– un modèle chinois de consommation qui ne soit pas le modèle américain ;
– un regain de régulation et de supervision.
L’une des questions que nous devons nous poser est celle de savoir si nous sommes capables de susciter l’invention des outils financiers qui permettront d’utiliser utilement la bulle financière qui est en train de se constituer autour des « commodities », produits agricoles et énergétiques, au service du plus grand nombre, des emplois et du développement durable pour lesquels des investissements importants doivent être réalisés. Saurons-nous trouver le niveau de régulation et de supervision adapté pour corriger le marché ? Saurons-nous optimiser cette prochaine bulle financière pour la mettre au service du financement de l’économie non financière ?