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Un jugement sur le Procès de Nuremberg : Il a remis en valeur la responsabilité morale personnelle.

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Texte du dissident Russe Vladimir Boukovski, écrit dans Un jugement à Moscou , en réfléchissant à la chute des régimes totalitaires nazi et communiste et à la manière dont ils ont été jugés moralement et politiquement :

« Trouvant en elle-même assez de courage pour tenir tête au mal, l’humanité puisa aussi en elle-même assez d’honnêteté pour regarder au fond de son coeur et condamner toutes les manifestations d’esprit collaborationniste [vis à vis du nazisme], pour douloureuse que fût l’opération. C’était plus facile pour des vainqueurs, qui avaient de quoi se vanter et qui avaient moralement le droit de juger ceux qui avaient capitulé.
Le procès de Nuremberg n’est pas irréprochable, il prête à critique, mais il a accompli une oeuvre grandiose : il a restauré des normes morales absolues de conduite humaine ; il a rappelé à un monde désorienté le principe fondamental de notre civilisation chrétienne – la liberté de choix, qui entraîne la responsabilité personnelle devant ce choix. En une époque de folie généralisée et de terreur de masse, il a confirmé cette vérité simple, connue depuis les temps bibliques et égarée dans le magma sanglant du XXe siècle : ni l’opinion de la majorité autour de nous, ni les ordres des chefs, ni la menace de mort ne sauraient nous dégager de cette responsabilité (morale personnelle).
Ce qui se produit aujourd’hui est exactement le contraire de Nuremberg. Le monde d’aujourd’hui n’a pas lieu de se vanter. Il n’a pas trouvé en lui-même assez de courage pour tenir tête au mal [communiste] ni assez d’honnêteté pour se l’avouer.

Croquis Île de France.

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Croquis régional : Île de France.

Méthode pas à pas (du site de Jacques Muniga) et autres croquis possibles : à découvrir ici.

Premières, espaces productifs et évolution de l’industrie.

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Dossier sur l’évolution récente de l’industrie en France :
Dossier. PDF 1 PDF 2.

Lectures sur la guerre de 14-18

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14-18, retrouver la Guerre de Stéphane Audoin-Rouzeau et Annette Becker

14-18: vivre et mourir dans les tranchées de Rémy Cazals et André Loez

Tous unis dans la tranchée? de Nicolas Mariot

Corrigé JBE : programme du NSDAP 1920

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Ce document est l’extrait du programme d’un parti politique, le NSDAP ou parti national-socialiste des travailleurs allemands, rédigé en vue des élections en Allemagne en 1920 et tiré du recueil de Hofer, Le national-socialisme par les textes, publié en 1959.

Ce texte a été rédigé dans un contexte particulier : l’Allemagne sort meurtrie de la première guerre mondiale en raison de pertes importantes (2 millions de soldats) mais surtout de la frustration engendrée par le traité de Versailles, considéré comme un « Diktat » car l’Allemagne n’a pu participer à son élaboration ; de plus, la République de Weimar est confrontée à une forte agitation sociale se traduisant par des grèves importantes et qui suit le risque de renversement de la République par des révolutionnaires bolcheviques : c’est ce climat qui a abouti a la création par Hitler de milices, les SA, pour réprimer illégalement ces grèves. Le NSDAP est la traduction politique de ces milices, fondé en 1919.

Dans ce programme, les nationaux-socialistes font 25 propositions sur leur conception de l’Allemagne, de la nation allemande, sur son économie, sa société et son gouvernement.

Nous allons montrer que ce programme contient déjà les principales caractéristiques du régime totalitaire nazi, puis qu’il annonce les futurs actes d’Hitler en Allemagne et en Europe.

 

 

La construction du totalitarisme passe pour commencer par la mise en place d’une dictature :

Certains principes démocratiques sont remis en cause dans ce programme. Ainsi, dans l’article 24, il est précisé que « l’intérêt général passe avant l’intérêt particulier » ; or, dans la démocratie, c’est le contraire : chaque individu a des droits qui lui garantissent une liberté d’action et de pensée. De plus, dans l’article 25, il est question d’un pouvoir fort, ce qui va à l’encontre de la démocratie dans laquelle le pouvoir émane du peuple et doit être partagé et contrôlé par les représentants du peuple.

 

Ensuite, pour faire du NSDAP un parti de masse capable d’attirer les foules et de remporter les élections, Hitler utilise des arguments populistes visant à attirer les classes populaires et moyennes. On trouve ainsi dans ce programme des idées nationalistes (traditionnelles à l’extrême droite), comme l’idée de « Grande Allemagne réunissant tous les Allemands sur la base du droit des peuples à disposer d’eux mêmes » (art. 1) ou celle de la suppression des traités de paix, notamment le traité de Versailles qui a humilié les Allemands et est considéré comme un Diktat. On trouve aussi des idées socialistes, voire d’extrême gauche (Hitler ayant fait parti un temps du parti communiste allemand, le KPD) : l’idée est de lutter contre le capital, les possédants, en faisant profiter au peuple de leur richesse. Ainsi, l’article 13 évoque la confiscation par l’Etat des « entreprises appartenant à un trust », l’article 16 veut protéger classe moyenne et petits commerçants, l’article 17 demande « l’arrêt de toute spéculation foncière ».

 

Dans ce programme transparaissent aussi la place et conception de l’individu qu’envisage tout régime totalitaire (art 10). L’individu doit être un être productif, actif socialement : « le premier devoir de tout citoyen est de travailler » ; ainsi, les êtres improductifs, comme les handicapés, ne trouvent pas leur place dans la société allemande nazie, à l’inverse des sportifs, des militaires, des industriels, symbolisant l’action. De plus, l’individu n’existe pas pour lui-même : il appartient à des groupes qui sont eux-mêmes des composantes de l’Etat : ainsi, le travail de chacun doit « s’inscrire dans le cadre de [la collectivité] ».

 

Enfin, les composantes propres à l’idéologie nazie sont déjà inscrites dans ce programme.

Tout d’abord, la conception biologique et raciale qu’a Hitler du peuple allemand, le Volk, apparaît à travers sa définition de la citoyenneté allemande : elle repose sur le droit du sang : « Pour être citoyen, il faut être de sang allemand » (art. 4). Ce principe exclut de la citoyenneté tous les individus nés ailleurs, même s’ils ont grandi en Allemagne et sont parfaitement intégrés et même s’ils ont acquis la nationalité allemande. Elle est raciste, car il est précisé qu’  « aucun Juif ne peut être citoyen », alors que le début de l’article 4 précise que « la confession importe peu » : le terme juif, d’ailleurs écrit avec une majuscule, ne désigne donc par les personnes de religion juive, mais les personnes de race juive, autrement dit de sang juif. Hitler part en effet du principe que les peuples sont divisés en races, structurées par une hiérarchie dominée par les Aryens et au sein de laquelle les juifs sont inférieurs, des « sous hommes ».

Ensuite, la notion d’espace vital indispensable selon Hitler à l’épanouissement du peuple allemand transparaît à travers les articles 1 à 3. Pour lui, la « Grande Allemagne » regroupe « tous les Allemands sur la base du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », ce qui implique que l’Allemagne récupère les territoires qui lui ont été confisqués après la 1ère guerre par les traités (art. 2). Il s’agit notamment du corridor de Dantzig remis à la Pologne et qui coupe l’Allemagne de la Prusse orientale, plus globalement de l’est de l’Europe ; il s’agit aussi des quelques colonies prises en 1918 et partagées entre les puissances victorieuses. Il exprime aussi sa volonté d’expansion dans l’art. 3 : « Nous demandons de la terre et des colonies pour nourrir notre peuple et résorber notre surpopulation ».

 

Toute cette idéologie est véhiculée par la propagande à travers la presse (art. 23), mais aussi l’école, lieu de formation de la future élite nazie : « L’extension de notre infrastructure scolaire doit permettre à tous les Allemands bien doués et travailleurs l’accès à une éducation supérieure, et par là à des postes de direction » (art. 20).

 

 

Ces grands principes qui fonderont le régime totalitaire nazi justifient les actes d’Hitler après son arrivée au pouvoir en tant que chancelier le 31 janvier 1933 :

                En Allemagne, tout d’abord, la théorie raciale est appliquée politiquement contre la pop° juive. Ainsi, les lois de Nuremberg excluent économiquement dès 1935 les étrangers et les juifs, les privant de tout moyen d’influence : or, elles sont la stricte application de l’article 23. Il concerne la presse : les journaux allemands doivent être dirigés et financés par des citoyens allemands et tout journal non allemand doit être soumis au contrôle de l’Etat. Par conséquent, les juifs dirigeant des journaux ne pourront plus exercer leur métier. De plus, cette loi s’étend à «l’enseignement littéraire et artistique », certainement aux études supérieures donc : les juifs ne pourront plus être fonctionnaires, donc enseignant. Cette exclusion s’étendra en 1938 au domaine juridique. Peu à peu, les juifs sont totalement isolés, privés de tout droit et de leurs biens, enfermés et déportés.

Ensuite, Hitler remet en cause le traité de Versailles (art. 2), enfreint dès 1933 : sortie de la SDN, rétablissement du service militaire et d’une armée puissante, remilitarisation de la Rhénanie… Mais les démocraties et la SDN ne réagissent que mollement, uniquement par des mots, à ces actes

En Europe, ce texte (art. 1 et 3) annonce les conquêtes progressives des territoires germanophones : en effet, les populations de langue allemandes étant dispersées en Europe, elles constituent des minorités nationales dans certains Etats : Autriche, Pologne, Tchécoslovaquie. L’application du principe des nationalités permet donc à Hitler de conquérir sans scrupule ces territoires : Anschluss de l’Autriche en 1937, annexion des Sudètes en septembre 1938, puis démantèlement de la Tchécoslovaquie et attaque de la Pologne pour récupérer corridor de Dantzig.

On peut enfin y voir aussi le sort réservé aux populations juives des territoires occupés par l’Allemagne (enfermement et mort lente dans les camps de concentration) et peut-être, en germe, la « solution finale de la question juive » programmée par Hitler à l’été 1941 : le génocide. En effet, selon l’article 24, « Le Parti combat l’esprit judéo-matérialiste à l’intérieur et à l’extérieur, et est convaincu qu’un rétablissement durable de notre peuple ne peut réussir que de l’intérieur ». Hitler présente les juifs comme une race perverse qui profiterait des Allemands et les influencerait négativement. Ils sont associés à la doctrine capitaliste, également rejetée par Hitler, car contraire à ses croyances socialistes. Il y aurait donc un complot juif pour dominer économiquement le monde que le parti nazi doit combattre.

 

 

Pour conclure, les idées présentées aux Allemands par le parti nazi en 1920 préfigurent le régime à venir, en dehors de l’idéal socialiste qui disparaît quand Hitler prend le pouvoir et qu’il a besoin du soutien des grands industriels et financiers.

 

Carte agriculture en France

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Fonctionnement des institutions européennes et parcours d’une directive

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La crise de Cuba vue par la théorie des jeux

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 http://sociol.chez.com/socio/grandsdomaines/socioorgacas11.htm

L’histoire de la péripétie centrale confirme la valeur explicative de l’analyse stratégique : le Pouvoir échappe de nouveau à J. F. K. Le blocus prenait effet le mercredi 24 octobre à 10 heures. L’ordre d’ouvrir le feu ne devait être donné, quoi qu’il arrive, que par le président Kennedy lui-même. On va voir que cette décision ne pouvait être que théorique Les multiples décideurs sur le terrain, maîtrisant le mieux les incertitudes concrètes, auraient pu déclencher le conflit.

La flotte américaine, conduite par un cuirassé, comprenait19 navires de guerre formant une ligne à 500 miles stratégie et ses objectifs, marins de Cuba. Plus près de l’île, deux autres bâtiments modifiant l’ordre donné US avaient pris position sans autorisation expresse du président. Au total 45 bateaux. 240 avions, 30 000 hommes étaient directement engagés, plus 125 000 hommes opérationnels. En face. 25 navires soviétiques environ faisaient route vers Cuba. Peu après 10 heures, le 24, la marine US informait que deux navires soviétiques, escortés par un sous-marin, s’approchaient des bâtiments US. Le plan élaboré par les marins américains consistait à repérer le sous-marin par hélicoptères pour l’identifier avec précision. S’ils n’y parvenaient pas, ils feraient exploser des mines en profondeur pour l’obliger à faire surface. Le résultat devenait très aléatoire et pouvait entraîner des conséquences incalculables. Robert Kennedy écrira plus tard : « On était au bord d’un précipice, sans aucune issue. Le président Kennedy avait lancé une course contre l’événement, mais il n’en avait plus le contrôle ». A 10 h 25, on annonça que les deux navires soviétiques avaient stoppé en haute mer. Un peu plus tard, les autres navires soviétiques firent demi-tour. Le blocus était un succès, même si les travaux d’installation des missiles continuaient à Cuba.

Corrigé carte géographie agriculture en France

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Organigramme : les mutations de l’industrie en France

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Quelles sont les causes des pertes d’emplois industriels en France?

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Document de travail très intéressant de la DGTPE sur la baisse des effectifs industriels en France sur la période 1980-2007.

Le constat d’abord : la France a perdu 36% de ses effectifs sur la période, soit 1,9 millions d’emplois, soit encore 71 000 emplois par an en moyenne.

Premier déterminant : l’externalisation vers les secteurs des services. L’étude montre que l’externalisation vers le secteur des services aux entreprises explique 20% des pertes d’emplois de l’industrie. Le chiffre monte à 25% si l’on intègre l’ensemble des services marchands.

Deuxième déterminant : l’évolution de la structure de la demande et des gains de productivité. i) A un niveau global, la hausse du revenu réel permise par les gains de productivité n’est pas utilisée de manière uniforme selon les produits. Compte tenu du niveau de développement de la France, il est clair que l’accroissement du revenu est utilisé pour consommer plus de services. ii) De plus, on sait que les gains de productivité n’évoluent pas de la même manière selon les secteurs : ils sont plus forts dans l’industrie que dans les services, ce qui se traduit par des baisses de prix plus importante. Ces baisses de prix peuvent conduire à un accroissement de la demande adressée à l’industrie, et par suite à un accroissement de l’emploi industriel. Mais dans l’autre sens, les gains de productivité permettent de produire avec moins de salariés. quel effet l’emporte? Les estimations effectuées dans le document montrent que le deuxième effet l’emporte : la hausse de la demande ne permet pas de compenser l’ensemble des gains de productivité. Au total, ces effets expliqueraient 30% de la baisse des effectifs industriels.

Troisième déterminant : la concurrence étrangère, méthodologiquement difficile à évaluer. L’étude estime d’abord à 13% la perte d’emplois liée à l’accroissement des échanges, avec des différences fortes selon les secteurs (gains d’emplois dans les IAA, très fortes pertes dans l’automobile et les biens d’équipements). L’auteur insiste cependant sur les limites de la méthodologie utilisée. Une autre méthodologie conduit à estimer l’effet de la concurrence étrangère à 45% des destructions d’emplois. C’est à cause de la Chine? Pas vraiment : si on se focalise sur le rôle des échanges avec les pays émergents, l’effet est de 17%. C’est donc la concurrence avec les pays de niveau de développement comparable à la France qui explique une bonne part de la baisse des effectifs industriels.

 

Critique d’un éco-quartier à Marseille

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Il ne s’agit pourtant pas ici d’une friche, mais d’un quartier bruissant de la vie de ses 3 000 habitants. Lieu de convivialité et de travail, le marché aux puces – alimentaire, textile et articles de maison –, troisième centre commercial de la ville irriguant l’ensemble des quartiers Nord, est devenu en vingt ans un symbole puissant de l’ingéniosité populaire. Aux Crottes (du provençal « crotos », « cavités ») sont installées des activités d’import-export en lien avec le port, ainsi que des grossistes en fournitures pour le BTP, et un secteur automobile florissant composé d’une myriade de garages et autres casses. Avec ses 700 entreprises et ses 5 000 emplois, le quartier est, au même titre que la vallée de l’Huveaune, l’un des principaux centres économiques de la ville. Cette zone au foncier bon marché et bien desservie par deux autoroutes est même stratégique pour le port, par le biais d’entreprises lui permettant « d’accrocher » la marchandise à terre. Bien sûr, avec un habitat délabré et des espaces publics inexistants, il devient de plus en plus difficile de vivre dans un quartier abandonné par les pouvoirs publics depuis plus de vingt ans. L’organisation des transports en commun entretient une coupure entre les quartiers Nord et le reste de la ville confinant à l’apartheid. Mais l’identité industrielle du quartier a maintenu des loyers raisonnables, permettant à une population précaire de vivre à proximité immédiate du centre. Ce foncier peu onéreux constitue aussi le point d’ancrage d’activités liées à un port au destin fragile.

Pourtant, au lieu d’améliorer la coexistence de ces activités avec les riverains, d’enrichir avec eux et pour eux leur cadre de vie, d’aider le port à redresser la barre, Euromed préfère la politique de la table rase et déclenche une véritable guerre contre la réalité des quartiers. Au nom de la sécurité et de l’hygiène, on lâche aujourd’hui la police contre la vente « à la sauvette », contre les Roms, contre les sans-papiers, afin de mettre au pas, de diviser les communautés et pour, surtout, asphyxier le quartier. L’objectif est de libérer deux millions de mètres carrés en rachetant au prix du marché des terrains qu’on prévoit de revendre cinq fois plus cher. Cette spéculation éhontée, au prix de la relégation en périphérie des activités et des habitants actuels, a pour but d’implanter un quartier résidentiel écologique et un parc de bureaux de plus de 500 000 mètres carrés. Pour changer radicalement l’image du territoire, les grands moyens seront employés : transfert d’une gare de fret, dépollution des terrains, recouvrement d’une partie de l’autoroute, construction d’un parc de quatorze hectares, d’un « pôle multimodal », d’équipements métropolitains et, en front de mer, des tours conçues par des architectes de renom… Exit le marché aux puces et son réseau d’entraide populaire : un plus chic « marché des cinq continents » prendra sa place entre hôtels de luxe et un palais des congrès destiné à accueillir meetings de chefs d’entreprises et pompeuses manifestations culturelles.

Source

Région et environnement, au secours du grand hamster d’Alsace

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La définition et la mise en oeuvre du programme de conservation du grand hamster est le fruit d’une longue concertation régionale, entamée en 1995 dans le cadre d’un Comité de pilotage placé sous la responsabilité du Préfet de Région. Ce comité de pilotage regroupe des administrations et établissements publiques (Direction Régionale de l’Environnement (D.I.R.E.N.), Direction des Services Vétérinaires du Bas-Rhin (D.S.V.), Direction Départementale de l’Agriculture et de la Forêt du Bas-Rhin (D.D.A.F.), Office National de la Chasse (O.N.C.), Service régional de la protection des végétaux (S.R.P.V.)), des collectivités (Conseil général du Bas-Rhin, Conseil général du Haut-Rhin, Conseil régional, Association des maires du bas-Rhin), des organismes consulaires (Chambre d’agriculture du Bas-Rhin, Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles du Bas-Rhin (F.D.S.E.A.)), des organismes et associations d’étude et de protection de la nature (Fédération « Alsace Nature », Groupe d’Etude et de Protection des Mammifères en Alsace (G.E.P.M.A.), Centre d’Etude, de Recherche et de Protection de l’Environnement en Alsace (C.E.R.P.E.A.), association « Sauvegarde de la faune sauvage »).

Source, Voir aussi http://www.hamster-alsace.fr/

Un vision polémique de l’action régionale

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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=t55CC7U82nc[/youtube]

Déclarations provocantes, à réfléchir en ECJS, avec aussi un témoignage sur les activités de président du conseil régional

Verbatim :

Oui, Ce que je vous dis c’est l’évidence. Ah, mais si les gens fonctionnaient avec leur tête, mais les gens ils ne fonctionnent pas avec leur tête, ils fonctionnent avec leurs tripes. La politique c’est une affaire de tripes, c’est pas une affaire de tête, c’est pour ça que moi quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents. Des gens intelligents, il y en a 5 à 6 %, il y en a 3 % avec moi et 3 % contre, je change rien du tout. Donc je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse.

Enfin, aujourd’hui je fais ce qui m’intéresse, comme Président de Région, j’aide les lycées, j’aide la recherche et quand je ferai campagne, dans deux ans pour être de nouveau élu, je ferai campagne sur des conneries populaires, pas sur des trucs intelligents que j’aurai fait. Qu’est ce que les gens en ont à foutre que je remonte les digues, les gens s’occupent des digues quand elles débordent, après ils oublient, ça les intéresse pas, les digues du Rhône, les gens ils s’en foutent, ah à la prochaine inondation, ils gueuleront qu’on n’a rien fait. Alors moi je mets beaucoup d’argent sur les digues du Rhône, mais ça ne me rapporte pas une voix, par contre si je distribue des boites de chocolat à Noël à tous les petits vieux de Montpellier, je ramasse un gros paquet de voix. Je donne des livres gratuits dans les lycées. Vous croyez que les connards me disent merci, ils disent non ils arrivent en retard, comme si c’était ma faute parce que l’appel d’offres n‘avait pas marché et que donc il y avait quinze jours de retard dans la livraison.

Les gens, ils disent pas merci, d’ailleurs les gens ils disent jamais merci. Les cons ne disent jamais merci. Les cons sont majoritaires, et moi j’ai toujours été élu par une majorité de cons et ça continue parce que je sais comment les « engraner », « j’engrane » les cons avec ma bonne tête, je raconte des histoires de cul, etc… ça un succès de fou, ça a un succès fou. iIs disent, merde, il est marrant, c’est un intellectuel mais il est comme nous, quand les gens disent « il est comme nous », c’est gagné, ils votent pour vous. Parce que les gens ils votent pour ceux qui sont comme eux, donc il faut essayer d’être comme eux.

Là, les catalans me font chier, mais je leur tape dessus parce qu’ils m’emmerdent, mais dans deux ans, je vais me mettre à les aimer je vais y revenir je vais leur dire, mon Dieu, je me suis trompé, je vous demande pardon, ils diront : qu’il est intelligent, ils me pardonneront, ils en reprendront pour 6 ans. C’est un jeu, qu’est ce que vous voulez il faut bien en rire. Avant je faisais ça sérieusement, maintenant j’ai tellement l’habitude de la manœuvre que ça me fait marrer.

Les cons sont cons et en plus ils sont bien dans leur connerie. Pourquoi les changer, pourquoi voulez vous les changer ? Si vous arrivez à faire en sorte que les gens intelligents passent de 6 à 9 % voire à 11, vous ne pourrez pas aller au-delà. Mais les cons sont souvent sympathiques, moi je suis bien avec les cons, je joue à la belote, je joue aux boules. Je suis bien avec les cons parce que je les aime, mais ça ne m’empêche pas, mais après quand vous avez raison, après ils vous donnent raison, mais toujours 3 à 4 ans après.

Toujours 3 ou 4 ans après, ils disent, mais il est pas si con parce que après tout ce qu’il a fait ça marche.Donc vous faites des trucs, vous vous faites élire, 6 ans. Les 2 premières années vous devenez maximum impopulaire, vous leur tapez sur le claque bec, etc… ah salop le peuple aura t’a peau, on t’aura, moi je dis cause toujours, je vous emmerde. Ensuite 2 ans vous laissez reposer le flan, vous faites des trucs plus calmes. Et les deux dernières années, plus rien du tout, des fontaines, des fleurs, et des bonnes paroles, je vous aime, oh catalans, je vous aime, oh occitans mes frères, je vous aime, vous faites un petit institut, une merde pour propager le catalan auprès de 4 guguss, tout le monde est content, tout le monde est content, évidemment ils parlent catalan comme ça personne les comprend à 3 km de chez eux.

Les territoire touristiques attractifs

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Où passent ils leurs vacances en été ?

Selon le Figaro.

Mettre en valeur un territoire : le Vendée Globe

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Le rachat par le Conseil général de Vendée d’une course autour du monde permet de faire parler du département.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Tsfn6VUytLI[/youtube]

L’Europe, une action subsidiaire

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L’Europe apporte un complément de financement à des projets lançés au niveau national

Des exemples sur le site http://www.touteleurope.eu/fr/actions.html

Le territoire perçu : Mantes la Jolie sur le bondyblog

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La rénovation urbaine à Mantes-la-Jolie prend « beaucoup de µ
« Pas besoin de plan banlieues, besoin d’emplois » « BondyBlog
Il était une fois le Val-Fourré, métaphore du présent « BondyBlog
Contrat d’autonomie : signez jeunesse ! « BondyBlog
Des étudiants étrangers explorent la banlieue « BondyBlog
La sectorisation universitaire : une discrimination en soi
Mercredi, on livre la drogue ou bien on sort les poubelles

Le chant des Canuts

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chansons historiques de France 116 Les Canuts 1894 – YouTube

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HjNuE28K10M[/youtube]

Paroles et musique : Aristide Bruant
Créée par Aristide Bruant à l’occasion de l’exposition de Lyon en 1894. Il ne semble pas que cette chanson ait été celle des tisserands lyonnais lors de la révolte de 1831

Pour chanter Veni Creator
Il faut une chasuble d’or.
Nous en tissons pour vous, grands de l’église
Et nous, pauvres canuts, n’avons pas de chemise.
C’est nous les canuts
Nous sommes tout nus.

Pour gouverner, il faut avoir
Manteaux ou rubans en sautoir.
Nous en tissons pour vous, grands de la terre
Et nous, pauvres canuts, sans drap on nous enterre.
C’est nous les canuts
Nous sommes tout nus.

Mais notre règne arrivera
Quand votre règne finira.
Nous tisserons le linceul du vieux monde
Car on entend déjà la tempête qui gronde.
C’est nous les canuts
Nous sommes tout nus.

Source : Chansons historiques de France

Les destinées sentimentales : un film sur une famille bourgeoise

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L’histoire se déroule entre 1900 et 1930, elle débute lorsque Jean Barnery, pasteur marié et père de deux filles, décide de quitter sa femme. Jean Barnery est l’un des fils, futur héritier, d’une grande lignée de fabriquants de porcelaine ( que l’on peut identifier comme étant De Haviland) implantée à Limoges. Lors d’un grand bal, il rencontre Pauline, parente de l’autre branche familiale, productrice d’une éminente marque de cognac (Boutelleau – Hine) .

À la suite de déboires avec sa première femme, il cause le départ de Pauline. Quelques années plus tard, alors que Jean a abandonné le culte et la fortune familiale, il retrouve Pauline et partent vivre en Suisse, loin de tout, dans un bonheur idyllique, mais égoïste.

Mais bientôt Jean est rappelé à la tête de l’entreprise familiale qui périclite. La première guerre mondiale transforme les êtres et l’économie : le couple semble se défaire et la fabrique de porcelaine commence à sombrer, sous le coup de la concurrence étrangère, en particulier chinoise (déjà). Jean consacre alors la fin de sa vie à l’élaboration d’un service ivoire apprécié seulement des plus fins connaisseurs et fabriqué à perte.

Source. Vidéo