La mondialisation en fonctionnement

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Parce qu’il n’y a pas que les I-Phone dans la vie !!

France 5 propose un webdocumentaire pour mieux comprendre le fonctionnement de la mondialisation à travers une FTN Nestlé

 

Thème 2 les dynamiques de la mondialisation

 

Chapitre 1 La mondialisation en fonctionnement

 

 

Depuis les années 80, le terme de « mondialisation «  désigne le fait que l’humanité vit dans un monde fait d’échanges intenses à l’échelle planétaire ( village planétaire ) .la mondialisation résulte d’une logique liée à l’économie libérale et à la circulation des hommes , des biens , des idées .C’est un processus complexe dont les acteurs sont multiples (cf cours 1ère les économie-monde )

 

La mondialisation renvoie à un ensemble de processus matériels et organisationnels qui renforcent l’interdépendance des lieux, des économies et des sociétés à l’échelle de la planète. Elle opère comme un système dynamique, résultante lisible de processus émanant de l’interaction de plusieurs champs :

 

 

  • le champ économique : le renforcement des échanges à l’échelle de la planète, sous le double l’effet de la généralisation de l’économie de marché fondée sur la financiarisation, et de la libre localisation des facteurs de production ;

 

 

  • le champ politique : constitution de grandes entités supranationales ; politiques de dérégulation des États;

 

 

  • le champ technique : développement des réseaux et massification des flux de marchandises et d’information ;

 

 

  • le champ socio-culturel : diversification des migrations, mobilités, réseaux sociaux, diasporas, élites mondialisées

 

Comment s’organisent les acteurs , les marchés , les systèmes territoriaux formant la structure de la mondialisation ?

 

 

Etude de cas L’I-PHONE

 

 

On peut considérer qu’un produit mondialisé est un produit élaboré dont les étapes de fabrication, d’assemblage, d’acheminement, de distribution et de consommation reflètent l’intégration des acteurs économiques mondiaux et révèlent la complexité des liens économiques qui unissent différentes parties du monde. C’est un produit qui fait l’objet d’une distribution massive sur les marchés du monde.

 

 

La téléphonie mobile apparaît et se développe dans les années 90. Elle va concourir très largement à l’accélération de la mondialisation. Depuis, la téléphonie mobile a beaucoup évolué. On est passé du téléphone portable à un objet de la vie quotidienne : photo, vidéo, accès internet, jeux, carte de crédit…. L’objet est de plus en plus petit et de plus en plus perfectionné. La gamme s’est élargie et le coût pour l’utilisateur a baissé.

 

En 2011, l’I-Phone devient le leader mondial des smartphones (téléphone mobile doté de fonctions d’assistant numérique personnel : navigation sur le Web, messagerie instantanée, consultation de messagerie électronique…). Ce téléphone haut de gamme est produit depuis 2007 par la firme américaine Apple. Il est emblématique des produits mondialisés et fait l’objet d’une distribution massive sur les marchés mondiaux. Les étapes de sa fabrication, de son assemblage, son acheminement, sa distribution et sa consommation reflètent l’intégration des acteurs économiques mondiaux. À travers l’exemple de l’I-Phone, il s’agira d’illustrer la Nouvelle division internationale du travail (NDIT) ainsi que la complexité des liens économiques qui unissent les différentes parties du monde.

 

Par quels processus , selon quelles formes de flux l’I-Phone est-il intégré dans les courants d’échanges mondiaux ?

 

  1. La production

    1. La conception

 

L’iPhone est élaboré par les ingénieurs – principalement des américains et des asiatiques -d’Apple dans les locaux du siège social de la firme à Cupertino, en Californie, au cœur de la Silicon Valley

 

La Californie rassemble 13 % du produit intérieur brut des Etats-Unis: la région de la baie de San Francisco représente à elle seule un PIB de plus de 500 milliards de dollars, ce qui en fait l’équivalent d’une des vingt premières économies mondiales.

 

Le principal moteur de cette économie se situe dans la Silicon Valley, région mondialement connue pour avoir vu naître ou héberger des acteurs technologiques majeurs comme Hewlett-Packard, Intel, Apple, Oracle, Google ou Facebook.

 

La Silicon Valley est un pôle mondial d’innovation technologique, où ont lieu des avancées dans des domaines tout aussi variés que les technologies propres (les clean-techs), l’équipement informatique, le logiciel, Internet, le médical et les biotechnologies.

 

Cette grande concentration d’innovation s’accompagne d’un dynamisme entreprenarial hors du commun, et la région voit naître chaque année plusieurs milliers de nouvelles entreprises.

 

Comprendre l’attractivité de la Silicon Valley, c’est d’abord appréhender les conditions d’accueil optimales et la présence de nombreux professionnels de l’innovation gravitant autour des starts-up (prestataires de services, foisonnement d’incubateurs, multiplicité de capitaux-risqueurs, rapide capacité à étoffer son carnet d’adresses, multiplicité d’évènements de networking par exemple). C’est aussi intégrer la présence d’universités de premier plan: Stanford et UC Berkeley, toutes deux étroitement liées au tissu entrepreunarial local, mais également UCSF, une référence mondiale dans le domaine biomédical.

 

I-Phone a été lancé en 2007 par Apple , firme américaine .Apple est spécialisé depuis sa création en 1976 dans la commercialisation d’ordinateurs personnels , de services en ligne et de produit électroniques grand public .elle est aujourd’hui la première entreprise mondiale de technologie par sa capitalisation boursière

 

    1. Made in China ? Made in Monde ?

 

Pour réduire les coûts de production Apple utilise la délocalisation de sa production ce qui se nomme la DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL , ainsi des Etats se développe en devenant des « pays ateliers «  et des villes comme Shenzhen sont en fait des zones industrielles immenses .

 

L’iPhone City », l’ensemble des usines de Foxconn, emploie 200 000 personnes qui travaillent à l’assemblage des produits. Les conditions de travail, les horaires (plus de douze heures par jour) et les salaires des ouvriers (17dollars par jour selon certaines estimations) font bien entendu l’objet de vives critiques mais garantissent à la marque des marges importantes.

 

 

Les coûts de production d’un iPhone n’ont jamais été révélés par la société, mais les estimations varient entre 160 et 190 dollars selon les articles spécialisés. Or, le prix de vente de l’iPhone 5 est de 679 euros sur le site d’Apple. Cette forte valeur ajoutée est rendue possible par la recherche des meilleurs coûts de production, mais également par le faible coût du transport et sa rapidité : le prix du transport intercontinental d’un iPhone revient à quelques centimes seulement, grâce à la révolution des transports qui a accompagné la mondialisation – conteneurisation, plateformes multimodales, modernisation de la flotte, etc.

 

reportage Foxconn envoyé spécial I-germinal

      1. La post-production made in Hollywood

L’appareil est présenté pour la première fois en janvier 2007 par Steve Jobs lors de la Macworld Conference and Expo. La stratégie de vente de l’iPhone est fondée sur un marketing de masse, donc est visée une clientèle très large sur le plan social et géographique : large public allant des enfants et des étudiants aux utilisateurs professionnels. Les concurrents d’Apple utilisent une stratégie de segmentation des marchés – plusieurs produits proposés à des coûts très différents en fonction du public visé et du secteur géographique.

La vente se réalise en partie dans des Apple store : Palo Alto est la ville californienne où se situe le premier Apple Store, le magasin de démonstration de la firme. Mais depuis 2001, Apple a mis en place une stratégie internationale d’implantation d’Apple Stores, des boutiques uniquement dédiées à ses produits – les distributeurs indépendants se plaignent d’ailleurs de la  » pénurie  » que leur impose parfois la marque. En 2012, la firme a implanté près de 400 magasins dans le monde, principalement en Amérique du Nord, en Europe occidentale, et de plus en plus en Asie. Chaque Apple Store est équipée d’un « easy pay », d’un Genious bar qui propose des conseils et d’une salle de présentation.

  1. Les acteurs

    les acteurs transnationaux : sont des acteurs spatiaux (individus , firmes transnationales, médias, ONG , organisations criminelles ..)dont l’action dépasse les frontières des États pour se déployer dans le monde entier .Les acteurs profitent des réseaux de transports et de télécommunications mondiaux pour établir des stratégies planétaires .ces stratégies d’implantations et d’investissement pour conquérir de nouveaux marchés économiques créent des interdépendances entre les territoires du monde .les acteurs transnationaux peuvent avoir des intérêts commun ou contradictoires .Ainsi il peut exister des coopérations ou des conflits entre-eux

    1. Liés à la production

      Foxconn technology (Taïwann) ; LG (Corée du s ) Sony (Japon ) Samsung (Corée du S ) Broadcom (USA) Qualcomm (USA) Toshiba (Japon ) et les ouvriers et ouvrières

    2. Liés à la commercialisation

      Apple store du monde entier +vendeurs +agence de publicité ….

      http://www.arte.tv/fr/apple-en-cinq-spots/4283756,CmC=4309512.html

    3. Liés à la consommation

      Plusieurs pratiques de la firme sont contestées. Ainsi, l’application de la théorie du branding qui consiste à déléguer la production et, par là même, de se débarrasser de toute responsabilité sociale et environnementale, est vivement contestée. Ainsi, Foxconn, l’entreprise qui est réputée « faire travailler l’homme plus vite que la machine », avec des conditions de travail très débattues, porte les risques juridiques normalement supportés par Apple. D’une façon générale, les sous-traitants d’Apple sont accusés de maltraiter le personnel chargé de la fabrication des iPhones en Chine. Le recours à une main-d’œuvre de « travailleurs étudiants » est également pointé du doigt par les ONG.

      Apple impose à ses sous-traitants un Code de Conduite (semaine de travail limitée à 60 heures, tolérance zéro concernant le travail des mineurs, etc.) et la firme a récemment rejoint l’Association du travail équitable (Fair Labour Association), mais ces mesures sont considérées par beaucoup comme cosmétiques.

      Apple communique également sur la durabilité de l’iPhone. Elle souhaite donner l’image d’un produit propre, dont la fabrication émet peu de CO2 et qui se veut recyclable. Ces arguments sont d’ailleurs vivement contestés par les détracteurs de la marque. Ainsi, plusieurs rapports annuels de l’ONG Greenpeace ont dénoncé l’entreprise comme la moins respectueuse de l’environnement, du fait de sa consommation d’énergies polluantes (les centrales au charbon, en particulier) et la fabrication de produits énergivores.

      l’ONG Greenpeace ont dénoncé l’entreprise comme la moins respectueuse de l’environnement, du fait de sa consommation d’énergies polluantes (les centrales au charbon, en particulier) et la fabrication de produits énergivores.

      la firme est critiquée par les altermondialistes pour ses pratiques caractéristiques du « néocapitalisme mondialisé », par l’uniformisation de consommation qu’elle impose et parce qu’elle impose des générations de produits inutiles, mais devenant indispensables pour les consommateurs. Elle est également dénoncée pour des pratiques similaires à celles des autres firmes multinationales, consistant à imposer des prix au rabais et des délais très serrés à ses fournisseurs, dans une pure logique de profits fondée sur le dumping social et environnemental – des bénéfices maximums pour des coûts minimum.

  2. Les réseaux

    RESEAU : ensemble de ligne , ou de relations permettant de connecter les lieux entre eux , ainsi que les acteurs spatiaux qui y sont présents.ces lignes peuvent correspondent à des infrastructures matérielle (routes , câbles ..)ou à des lignes immatérielles (ligne aérienne , routes maritimes ..)Elles favorisent l’accessibilité de ces lieux .Cette interconnexion permanente ou temporaire permet une circulation de flux de différentes natures (personnes , biens , capitaux , informations , relations sociales ..)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’I-Phone est caractéristique d’un produit mondialisé.De sa conception (dans la Silicon Valley ) à sa distribution , en passant par la fabrication de ses composants et son assemblage en Europe et en Asie , l’I-Phone fait intervenir des acteurs du monde entier ; la firme Apple exploite ainsi les différentiels du marché de l’emploi .

 

La large diffusion du produit participe à l’homogénéisation des modes de consommation .Cependant , bien que massive , la distribution reste sélective , à l’image du processus de mondialisation:l’I-Phone s’adresse en priorité à des marchés accessibles où le pouvoir d’achat est élevé .

 

  1. Un monde de plus en plus interdépendant

    1. Un processus ancien et exponentiel

 

Mondialisation est d’abord le résultat de plusieurs logiques croisées .Elle est d’abord le fruit d’un long héritage .A la fin du XV°s , les européens se sont lancés à la découverte puis à la conquête du monde .Espagnols et portugais dvlpent le 1er système d’échanges à l’échelle du globe .Au XIX°s , la colonisation européenne ,essentiellement française et britannique développe elle aussi un système d’échange mondiaux ,marqué par la domination politique du monde .

 

économie libérale

 

Au XX°s , à mesure que s’accroît le poids des États-Unis et que s’efface le système colonial les échanges dans le monde sont régis essentiellement par les règles de l’économie libérale (voir cours hist TH2 chap la gouvernance économique mondiale ) qui triomphe avec la fin du bloc soviétique puis de l’URSS en 1991

 

conteneurisation ,multimodalité , hubs

 

L’amélioration des moyens de transport a accéléré le phénomène de mondialisation en le facilitant .Tous les types de transports sont devenus plus performants et ont contribué à l’intensification du processus de mondialisation .dans les transports terrestres , s’est dvlpé les réseaux autoroutiers et ferroviaires (TGV) /les tpts maritimes sont marqués par la conteneurisation .Tpt aérien s’est intensifié .

 

La mondialisation repose désormais sur le croisement des moyens de tpts dan des lieux stratégiques , c’est la multimodalité .par ailleurs d’important HUB constituent des lieux où se croisent plusieurs flux ou réseaux de tpt , tels que les hub aéroportuaires de Singapour ou d’Atlanta .enfin la création d’internet dna sles années 90 et la très large utilisation de l’informatique permet de disposer d’outils efficace et performants pour l’échange d’information .

 

    1. fondé sur l’affaiblissement des frontières et des outils spécifiques

      Globalisation des marchés financier : libéralisation de l’économie en supprimant les obstacles à la circulation des capitaux a crée une globalisation des marchés financiers , accélérée par les facilités d’échanges d’informations .L’une des conséquences est la multiplication des risques financiers

      L’OMC accompagne cette évolution par des accords commerciaux entre les etats abaissant progressivement les tarifs douaniers

 

Progrès technologiques et la démocratisation des transports ont permis de faciliter la circaultion des hommes et des idées , des informations (500 millions d’internautes en 2000 à 2 milliards en 2011)

 

conteneurisation ,multimodalité , hubs

 

L’amélioration des moyens de transport a accéléré le phénomène de mondialisation en le facilitant .Tous les types de transports sont devenus plus performants et ont contribué à l’intensification du processus de mondialisation .dans les transports terrestres , s’est dvlpé les réseaux autoroutiers et ferroviaires (TGV) /les tpts maritimes sont marqués par la conteneurisation .Tpt aérien s’est intensifié .

 

La mondialisation repose désormais sur le croisement des moyens de tpts dan des lieux stratégiques , c’est la multimodalité .par ailleurs d’important HUB constituent des lieux où se croisent plusieurs flux ou réseaux de tpt , tels que les hub aéroportuaires de Singapour ou d’Atlanta .enfin la création d’internet dansles années 90 et la très large utilisation de l’informatique permet de disposer d’outils efficace et performants pour l’échange d’information .

 

La DIT évolue la chute des coûts de transports des matières 1ère comme des produits finis permet aux entreprises ind d’exploiter les différentiels entre pays (coût du travail , normes environnementale;droit du travail..)en opérant de sdélocalisations

 

    1. Entraînant une mondialisation culturelle

      Emergence d’une culture commune favorisé par des nouveaux outils de communication ,nouveaux mode d’expression , alimentation …

      affirmation croissance d’une culture régionale

  1. Quels sont les acteurs impliqués de la mondialisation ?

    1. les acteurs que la mondialisation favorise

      Pays émergents comme la Chine ont profité de la mondialisation

      Les FTN , premiers agents e la mondialisation ont développer une stratégie permettant de profiter de écarts entre les pays:2009 82000FTN possèdent 810 000 filiales à l’étranger et emploie 77 millions de pers = 4 % MO mondiale.Les FTN contrôlent le 1/3 de la prod mdiale et les 2/3du commerce international

      les réseaux illégaux et criminels = autres grands gagnants le trafic illicite s’appuie sur des bases nationales identifiées (mafias italienne , chinoise , cartel colombien..), s’appuient sur des DIASPORAS et des régions entières vient de ces trafic : plateaux andins (cocaïne)rif marocain , Afghanistan, « triangle d’or » Myanmar, Thaïlande, laos (pavot)

    2. Les acteurs qui composent avec la mondialisation

      La place des Etats reste centrale même si ils ont perdus de leurs souveraineté avec l’ouverture des frontières

      article S Brunel

      NPO les individus : « consomacteur « 

    3. Les acteurs qui tentent de la réguler

      Les instances internationales : depuis 1945,dansle cadre des Nations Unies mise ne place d’orga à vocation universelle:ONU ou plus spécifique : FAO, UNICEF

      Dans le champs économique : OMC , FMI, (stabilisation système finacier international et la Banque mondiale qui se consacre au dvlpt éco à long terme et à la lutte contre la pauvreté par la préconisation de po libérales controversées

      ONG : origine privée , nature bénévole de leurs activités et caréctère international des objectifs : protection des individus , aide au dvlpt, recherche , protection de l’environnement , rélle puissance surtout avec les outils médiatique

  2. Mobilités , flux et réseaux

    1. de plus en plus de déplacements humains

      On compte aujourd’hui près de 250 millions de migrants .là encore , il existe des flux migratoire nord-sud (Amérique latine vers USA , Afrique du Nord vers UE ) mais aussi sud-sud (monde indien vers le golfe persique ) ou nord-nord (Europe de l’ouest vers Europe de l’est , Europe vers Amérique du N ) .Il s’agit de migrations économique dont le BRAIN DRAIN (fuite des cerveaux ) , ou de flux de réfugiés +tourisme (940 millions de touristes internationaux en 2010)

      migrations de pop éco ou po ont plus que doublé depuis 1975, 3 % de la pop mondiale réside hors de son pays de naissance

      Près des 2/3 de ces migrants quittent des pays pauvres +20 millions de réfugiés qui quittent les guerres ou la repression po

      Tourisme plutôt à l’int du monde riche Europe 1er espace touristique mondial , forte progression asie

    2. des échanges de biens et de services en progression rapide

      Mondialisation se caractérise par une intensification des échanges .Les biens de consommations circulent essentiellement entre les 3 pôles de la triade .Asie Orientale en produit une part de plus en plus croissante  : ces échanges constituent près des 2/3 du volume total .Par ailleurs , les échanges de mat 1ère montrent plutôt des flux sud-nord .l’importance stratégique de la région du MO est liée à l’importance de la production de gaz et de pétrole dont elle dispose (50 % des réserves connus )

      1970 14 % de la prod mondiale était échangés en 2008 les flux internationaux portaient sur 31 % // les produits échangés ont évolué : mat 1ère (pétrole) au augmenté en tonnage mais baissé en part relative en raison de l’accroissement des produits manufacturés (50 % des transactions ) et des services (21ù des échanges )

      Les échanges sont tjs dominés par le réseau de la Triade (75 % des échanges pour 20 % de la pop mondiale ) mais la part des pays émergents s’accroit = mise en place d’une nouvelle géographie du monde

    3. Les flux immatériels n’ont plus de limites

      Les transactions tant boursières que bancaire se font de plus en plus intense entre les différents pôles financiers de la planète , désormais connectés entre eux 24 h sur 24 .Il s’agit de grandes bourses de Wall street à NY , de la City à Londres ou encore du Stock Exchange de Tokyo

      Les échanges d’informations , dt le dvlpt est spectaculaire :Actuellement , l’accroissement de la bande passante (mesure de l’intensité des flux internet ) montre une intégration rapide à un système mondial de communication (voir Afrique ) La téléphonie mobile connaît également une croissance importante .

      mondialisation de l’information via internet

      Flux financiers en 2010 les IDE ont dépassé de 1 200 milliards de $ essentiellement vers les pays riches mais la Chine acceuille le 1/3 des IDE pour les PED

  3. Débats et contestation de la mondialisation

    1. La remise en cause du paradigme libéral

 

Quels sont les débats sur la mondialisation ?

 

Ce sont surtout des débats sur les effets de la mondialisation et non sur le phénomène lui-même. Différence anti mondialisme / alter mondialisme aujourd’hui. Plusieurs débats existent

 

 

– Sur les effets sociaux de la mondialisation :

 

En valeur relative, la pauvreté et la faim ont reculé dans le monde : 46% de personnes avec moins de 1.25 $ en 1990 contre 25% en 2007, mais en valeur absolue, les chiffres restent souvent les mêmes avec 1 milliard de personnes qui souffrent encore de la faim en 2011

 

Les inégalités s’accroissent à toutes les échelles, entre certains pays (Tchad, Mali dont l’IDH recule), mais aussi à l’intérieur des pays : ex de Dubaï avec conditions de travail et de vie des travailleurs immigrés ou Afrique du Sud où les écarts de niveau de vie sont parmi les plus forts du monde.

 

 

– Sur les effets environnementaux :

 

La mondialisation n’est pas à l’origine de tout (pression démographique dans certains pays..) mais son impact sur l’environnement est fort. Exemple de Dubaï . Le modèle de croissance mondial est consommateur d’espace et de ressources, il accentue les pollutions liées aux transports, la quantité de déchets, les risques sanitaires… et la notion de développement durable (classe de seconde) semble difficile à atteindre. Même si une conscience écologique semble émerger, les mesures sont rarement prises à l’échelle planétaire et l’empreinte écologique de certains pays est très forte (EU, Chine..)

 

 

– Sur les effets culturels :

 

Le modèle le plus diffusé grâce aux médias reste occidental et en particulier américain et l’anglais est devenu la langue la plus utilisée par les médias et Internet en particulier. Le tourisme de masse s’est généralisé et tous les espaces sont touchés (Dubaï ), cela participant à l’uniformisation. Mais pour autant, la diversité culturelle se maintient à travers certains aspects (langues parlées nombreuses, gastronomie, traditions..)

 

    1. les principaux mouvements contestataires

 

L’anti mondialisme est devenu alter mondialisme dans les années 1990

 

  • Le document permet de montrer la diversité des acteurs de la contestation, certains dans le domaine agricole, d’autres dans les domaines social, environnemental….avec des leader qui sont parfois devenus des icones : j. Bové, Lula, Moore.

  • Ces mouvements tentent tous de faire pression sur les Etats, les organisations internationales, les FTN par différents moyens qui utilisent essentiellement les médias, groupes de pression, réseaux sociaux, manifestations pour diffuser leurs idées et mobiliser l’opinion publique.

 

  • Ce qui freine souvent les actions, ce sont les difficultés pour les mouvements à s’organiser et à coordonner les actions.

  • Les forums sociaux depuis 2001 sont devenus le nouvel espace des débat des altermondialistes

 

Le premier a eu lieu à Porto Alegre : ville du Brésil devenue emblématique de résistance sociale au processus de globalisation. Forte signification anticapitaliste et anti-américaine. A Seattle en 1999, environ 40 000 manifestants empêchent le tenue d’une réunion de l ‘OMC et plus de 600 activistes arrêtés. Depuis, à Porto Alegre et ailleurs, tous les ans se tiennent des contre sommets « anti-Davos » avec comme slogan « un autre monde est possible ». . S’y retrouvent des mouvements et groupes hétérogènes contre le développement du capitalisme financier.

 

    1. Une nouvelle mondialisation ?

 

La question de la gouvernance : quelle gouvernance pour quelle mondialisation ?

 

Gouvernance : ministère moral avec définition de biens communs, de normes, de valeurs communes. Mondialisation / globalisation / mondialité : Mondialisation : superposition d’échelles d’organisation avec émergence d’une société proprement mondiale qui est ainsi vue comme une nouvelle couche de « mondialité ». Mondialité : combinaison d’identité culturelle, de puissance géopolitique, de richesse économique et de présence au monde.

 

Globalisation : unification économique par le marché. Sens plus restrictif que mondialisation.

 

 

Aspiration universelle à la démocratie, à l’expression des droits de l’homme et des libertés fondamentales comme l’éducation, la santé ; notion de participation citoyenne.

 

L’ONU reconnait 193 états avec le Sud Soudan comme un des derniers états reconnus en juillet 2011 (même si le CIO ne permet pas aux athlètes de concourir sous leur propre maillot mais sous bannière CIO….). Cette Organisation des Nations Unies est parvenue à imposer des normes internationales en matières de justice, de santé (ex grippe aviaire), d’ingérence humanitaire (résolution 43/131)

 

A l’échelle internationale il semble difficile de coordonner les actions entre pays développés et pays émergents

 

A l’échelle locale, affirmation de nouveaux acteurs locaux et des territoires de proximité dans la gouvernance comme dans les échanges : montée du « local », circuits courts, commerce équitable, bio, traçabilité. Des exemples d’initiatives collectives concrètes : SEL, boucles d’approvisionnement locales, réseaux de solidarité ; décroissance, Club de Rome, démondialisation .

 

Mais les freins sont nombreux : refus de ratification du protocole de Kyoto par les EU…

 

 

 

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