Les littoraux , des espaces à risques

Etude de cas : Le Japon

L’année 2011 fut terrible pour les japonais : seisme, tsunamis et accident nucléaire !

Selon les dernières statistiques publiées vendredi à 11h00 (3h heure française), la police a indiqué que 10.035 morts avaient été confirmées et que 17.443 personnes étaient portées disparues.
Le nombre de blessés s’établit à 2.775, a ajouté la police, chargée de compiler les statistiques venant des différentes préfectures touchées et d’identifier les corps.
Il s’agit de la catastrophe naturelle la plus meurtrière à avoir frappé le Japon depuis 1923, lorsqu’un séisme dans la région de Tokyo avait fait plus de 142.000 morts.

Mars 2011, l’Observateur

La catastrophe de Fukushima, qui a débuté le 11 mars 2011, est-elle vraiment terminée ? Cinq ans après, les fuites radioactives causées par le raz-de-marée qui a frappé la centrale nucléaire japonaise, les autorités médicales constatent avec effroi que le bilan humain de cet accident ne cesse de s’alourdir.

Plus de 18 000 personnes ont perdu la vie dans le tsunami qui a ravagé la région de Tohoku, dans le nord-est du Japon. Mais le nombre de décès liés à l’irradiation de cette zone reste indéterminé à ce jour. Les statistiques du ministère de la Santé japonais évoquent, pour l’heure, le chiffre de 1 700 cancers mortels directement liés à la catastrophe nucléaire. Un chiffre « sous-estimé », à en croire plusieurs ONG, car cette province est peuplée de 9 millions d’habitants.

« Plus de 25 000 personnes ont subi des doses élevées de radiations avec des risques importants pour leur santé », relèvent deux associations de médecins qui militent contre l’énergie nucléaire : Physicians for Social Responsability (PSR) et International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPN). Ces associations estiment que la catastrophe de Fukushima pourrait se traduire par 10 000 cas de cancer dans les dix prochaines années

La catastrophe du 11 mars 2011, évaluée au niveau 7 sur l’échelle Ines (International Nuclear and Radiological Event Scale), le dernier échelon en ordre de grandeur, a conduit au déplacement de plus de 340 000 personnes, dont 160 000 du simple fait de l’accident nucléaire. L’iode 131 a contaminé près de 1 800 kilomètres carrés de terrains. Et on retrouve des doses critiques de césium, qui reste radioactif pendant une trentaine d’années, sur plus de 30 000 kilomètres carrés, soit l’équivalent de la superficie de la Belgique. Les pires scénarios font état de 66 000 cas possibles de nouveaux cancers d’ici 2026.

http://www.lepoint.fr/monde/fukushima-5-ans-apres-l-effarant-bilan-11-03-2016-2024557_24.php

COURS

Les espaces exposés aux risques majeurs

Les risques ne concernent que les sociétés qui peuvent être affectées par des accidents , source de catastrophes .On distingue deux types de risques

  • les risques naturels résultant de phénomène naturels ( aléas) : séisme, volcan, cyclone, tempête , inondation, sécheresse, glissement de terrain
  • Les risques technologiques sont liés à des dangers industriels : explosion chimique, incendie, pollution…

Où se situent les espaces à risques majeurs?

les catastrophes frappent les esprits par l’ampleur des pertes humaines et des dégâts .Ces catastrophes ont un coût économique très difficile à vivre en particulier pour des pays pauvres comme Haïti

La vulnérabilité grandissante des sociétés

La vulnérabilité exprime la fragilité d’une société face à une catastrophe naturelle ou technologique .Elle dépend de plusieurs facteurs

  • la densité de population
  • la qualité des constructions et infrastructures
  • le niveau de développement
  • L’engagement de l’Etat et des pouvoirs publics
  • la politique de prévention mise en place
  • La surveillance des aléas permettant de prévoir en amont les risques

les pauvres sont les premières victimes :

Si le bilan économique est souvent important dans les pays riches le bilan humain est quant à lui moindre .En effet, les pays riches ont une forte résilience , c’est à dire une capacité à s’adapter au danger , à gérer ou à éviter les conséquences négatives

Une véritable politique de gestion existe dans les pays riches avec des plans de préventions ( France plan ORSEC) , des lois et réglementations imposent des normes de constructions , des normes de mises en sécurité des sites industriels à risques .

A l’inverse dans les pays pauvres , la corruption , l’urbanisation anarchique et la faiblesse du niveau d’éducation sont des freins au développement .L’aide humanitaire devient alors un recours indispensable .

Le réchauffement climatique accentue les risques naturels

http://www.francetvinfo.fr/monde/des-catastrophes-naturelles-de-plus-en-plus-fortes_957703.html

L’impact du climat sur les mouvements de population à travers le monde est déjà une réalité

La terrible séquence que nous avons vécue en l’espace d’un petit mois avec les ouragans Harvey, Irma, José, Maria, a relancé la question globale du changement climatique. S’il est vrai que la succession d’ouragans dans l’Atlantique équatorial n’est pas un phénomène exceptionnel tant qu’ils restent sur l’océan, leur dérive vers l’ouest et les archipels ou continent habités a eu des conséquences catastrophiques. L’hebdomadaire Le un se penche cette semaine sur l’aspect humain du déferlement des météores. « Chaque année, environ 26,4 millions de personnes quittent leur habitation à la suite d’une catastrophe naturelle brutale », dont les tempêtes et inondations dans 95 % des cas. Les sécheresses sont aussi une cause récurrente d’exodes. Comme le rappelle Julien Bisson, « Alors que l’année n’est pas encore achevée, 2017 bat déjà tous les records en matière de migrations climatiques : plus de quarante millions de personnes ont été contraintes à se déplacer, quatre fois plus que les populations touchées par les conflits armés. » Mais pour elles, aucune convention internationale comparable à celle qui protège les réfugiés en zone de guerre. « En septembre 2018, l’ONU doit adopter un pacte mondial sur les réfugiés, censé définir le plan d’action global pour les années à venir ».

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-idees/les-refugies-climatiques

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