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Le dernier jour d’un condamné, Module 3

Travail destiné aux élèves de la première année du bac, à faire pendant les vacances, à rendre le 25 avril 2012.

Nous n’avons pas marché longtemps à l’air. Une voiture attelée de chevaux de poste stationnait dans la première cour ; c’est la même voiture qui m’avait amené ; une espèce de cabriolet oblong, divisé en deux sections par une grille transversale de fil de fer si épaisse qu’on la dirait tricotée Les deux sections ont chacune une porte, l’une devant, l’autre derrière la carriole. Le tout si sale, si noir si poudreux, que le corbillard des pauvres est un carrosse du sacre en comparaison.
Avant de m’ensevelir dans cette tombe à deux roues, j’ai jeté un regard dans la cour, un de ces regards désespérés devant lesquels il semble que les murs devraient crouler. La cour espèce de petite place plantée d’arbres, était plus encombrée encore de spectateurs que pour les galériens. Déjà la foule !
Comme le jour du départ de la chaîne, il tombait une pluie de la saison, une pluie fine et glacée qui tombe encore à l’heure où j’écris, qui tombera sans doute toute la journée, qui durera plus que moi. Les chemins étaient effondrés, la cour pleine de fange et d’eau. J’ai eu plaisir à voir cette foule dans cette boue. Nous sommes montés, l’huissier et un gendarme, dans le compartiment de devant ; le prêtre, moi et un gendarme dans l’autre. Quatre gendarmes à cheval autour de la voiture. Ainsi, sans le postillon, huit hommes pour un homme.
Pendant que je montais, il y avait une vieille aux yeux gris qui disait : – J’aime encore mieux cela que la chaîne. (…) La voiture s’est ébranlée. Elle a fait un bruit sourd en passant sous la voûte de la grande porte, puis a débouché dans l’avenue, et les lourds battants de Bicêtre se sont refermés derrière elle. Je me sentais emporté avec stupeur, comme un homme tombé en léthargie qui ne peut ni remuer ni crier et qui entend qu’on l’enterre. J’écoutais vaguement les paquets de sonnettes pendus au cou des chevaux de poste sonner en cadence et comme par hoquets, les roues ferrées bruire sur le pavé ou cogner la caisse en changeant d’ornière, le galop sonore des gendarmes autour de la carriole, le fouet claquant du postillon. Tout cela me semblait comme un tourbillon qui m’emportait.
1-COMPREHENSION
1. Présentez l’œuvre dont cet extrait fait partie tout en identifiant son auteur et son genre.
2. Situez ce texte en résumant en bref ce qui le précède dans le roman dont il est tiré.
3. Comment le narrateur décrit-il la voiture qui le transportera ?
4. « Avant de m’ensevelir dans cette tombe à deux roues, j’ai jeté un regard dans la cour »Quelle est la figure de style utilisée dans cette phrase ? Expliquez –la par rapport à la situation du narrateur
5. Quelles sont les personnes qui vont l’accompagner durant ce transfert ?
6. « La cour espèce de petite place plantée d’arbres, était plus encombrée encore de spectateurs que pour les galériens. » A quelle scène qu’il a déjà vécue à Bicêtre le narrateur fait-il allusion ?
7. Relevez du dernier paragraphe quelques mots relevant du champ lexical du bruit.
8. Quelle comparaison le narrateur a-t-il utilisé pour parler de la situation où il se trouvait ?
2-PRODUCTION ECRITE
Le journal du condamné dans le roman le Dernier Jour d’Un condamné s’arrête lorsqu’on vient le chercher. Imaginez la scène de l’exécution de ce condamné à mort.

Travail à faire par les élèves de la Première année cycle du baccalauréat avant le 30 mars :
Etes vous pour ou contre la peine de mort, dites pourquoi en argumentant vos propos?

Exercices de langue

Prière de faire les exercices suivants ( pour les élèves de la première année éco et sciences humaines 1 et 2) A faire avant le 5 mars 2012. merci.

Trouve le nom dérivé du verbe.
Expliquer ? explication. Glisser ?……………….. Éclater ?………………….
Fermer ? ……………… Passer ? ……………… Respirer ? ……………….
Descendre ? …………… Décoller ? …………… Désobéir ? ………………..

Mets au passé composé
Nous courons sur le sable. ?
Vous devinez ma pensée. ?
Vous lisez dans mes pensées. ?
Je ne m’occupe pas de tes oignons. ?
Ils ne me trouvent pas malin. ? (Verlaine)
Ils atteignent du monde les bornes ? (Hugo)
Elle sait me parler. ?

Mets les phrases au pluriel et au passé composé
Cette voiture est neuve. ?
Le policier demeure incrédule. ?
Ce pneu me semble usé. ?
Le chat devient méfiant. ?
L’élève a l’air intéressé. ?
La panthère paraît nerveuse. ?
Le caporal est le dernier informé. ?
L’enfant devient insupportable. ?
Votre fille a l’air surprise. ?

Bibliothèque virtuelle

Des épreuves de français pour vous entrainer
Pour les élèves de la première année du cycle du baccalauréat
, Devoirs à rendre avant : texte 1 le 29 février , texte 2 avant le 5 mars Texte 3 avant 20 mars 2012, bon courage!

TEXTE 1

Mon père ne connaissait rien à l’art délicat de vendre et d’acheter. Il ignorait les subtilités du marchandage et la volupté d’obtenir un objet, un sou moins cher que ne l’a payé le voisin. Il m’emmena après le repas du matin, faire le tour des marchands de jouets. Dans chaque rue résonnaient les tambourins, les grelots des hochets de fer-blanc, le chant des flûtiaux. Les marchands des tambourins se démenaient dans leurs échoppes devenues étroites tant il s’y entassaient des marchandises. Des bendirs, des tambours de basque, des trompettes et des pipeaux pendaient par grappes, s’amoncelaient en tas multicolores, envahissaient les étagères. Un peuple de femmes, d’hommes mûrs, de fillettes et de garçons faisaient cercle autour de chaque magasin. Les uns essayaient un instrument, les autres les accompagnaient de battements de mains, jacassaient, réclamaient, discutaient avec le marchand qui ne savait plus où donner de la tête.
Une foule de campagnards, descendus de leurs lointains villages, s’approvisionnaient en sucre, épices, cotonnades et instruments de musique. Ils encombraient la rue de leurs paquets.
Je m’accrochais à la main de mon père, occupé à écarter les passants pour nous frayer un chemin. J’eus mon tambour en forme de sablier, un petit chariot bizarre en bois et une nouvelle trompette.
Mon père me laissait choisir, payait sans discuter. Je lui tenais de longs discours, lui posait mille questions auxquelles il répondait rarement. Il souriait à me voir si excité. Nous terminâmes nos emplettes par l’achat d’un cierge, d’une livre de poids. La rue Bab Moulay Idriss débouche dans le quartier des fabricants de ceintures brodées et des marchands de fruits secs.

I- Compréhension et langue: 10 pts

1. Complétez le tableau suivant : 2 pts
Titre de l’œuvre 0.5……………….. Nom de l’auteur 0.5……………….. Deux œuvres du même auteur 0.5……………… Siècle de l’auteur 0.5………………………….;

2. Situez le passage. 1pt
3. Relevez à partir du texte un passage énumératif. 1pt
4. Quel est le temps le plus dominant dans le 1er paragraphe et quel son intérêt ? 1 pts
5. Quels sont les personnages principaux de ce passage ?1pt
6. Quel terme dans le texte est l’équivalent de l’expression : « ne connaissait rien » 1pt
7. Qu’est ce que le père a acheté pour son fils ? 1pt
8. Relevez du texte un champ lexical relatif aux instruments de musique. 1pt
9. Qu’est ce qui prouve l’attachement entre le père et son fils justifiez votre réponse à partir du texte 1pt

II- Production écrite 10 pts

C’est le jour du marché ou du souk hebdomadaire, votre père vous emmène faire les courses avec lui. Décrivez ce que vous avez vu.

TEXTE 2

TEXTE 3

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