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Marguerite Duras

Complète la biographie de Marguerite Duras, avec des verbes au passé composé :

Marguerite Donnadieu, (naître) ……………… le 4 avril 1914 à Gia Dinh, une ville de la banlieue Nord de Saïgon. A l’âge de 5 ans elle vivait toujours à Saïgon lorsque son père Emile (mourir) ………………… en France. Deux ans plus tard, en 1923, sa mère (s’installer) ………………………….. avec ses trois enfants à Vinh Long, une ville située dans le delta du Mékong.

Marguerite (passer) ……………………. toute son enfance au Viet-Nam. En 1932 elle (obtenir )  ………………………  son baccalauréat, puis elle (quitter) …………………… Saïgon et (venir) …………………………… s’installer en France pour poursuivre ses études. Finalement en 1963 elle (obtenir) ………………………………….. une licence en droit.

Cette même année elle (rencontrer)…………………….. un certain Robert Antelme qu’elle épousera en 1939. De cette union naîtra en 1942 un premier enfant malheureusement mort-né. Cette période troublé dans sa vie sera marquée également par la rencontre de son futur second mari, Dionys Mascolo.

En 1943  Marguerite Donnadieu (publier) ………………………. un premier ouvrage sous le pseudonyme de Marguerite Duras : « Les Impudents » (Editions Plon). (…)

 

Des images sur des lieux importants dans la vie de Marguerite.

 

 

Le Petit Prince (chapitre 1)

Le métier de bibliothécaire

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La gloire de mon père

Mon père, qui s’appelait Joseph, était alors un jeune homme brun, de taille médiocre, sans être petit. Il avait un nez assez important, mais parfaitement droit, et fort heureusement raccourci aux deux bouts par sa moustache et ses lunettes, dont les verres ovales étaient cerclés d’un mince fil d’acier. Sa voix était grave et plaisante et ses cheveux, d’un noir bleuté, ondulaient naturellement les jours de pluie. 

Il rencontra un dimanche une petite couturière brune qui s’appelait Augustine, et il la trouva si jolie qu’il l’épousa aussitôt. 

Je n’ai jamais su comment ils s’étaient connus, car on ne parlait pas de ces choses-là à la maison. D’autre part, je ne leur ai jamais rien demandé à ce sujet, car je n’imaginais ni leur jeunesse ni leur enfance. 

Ils étaient mon père et ma mère, de toute éternité, et pour toujours. L’âge de mon père, c’était vingt-cinq ans de plus que moi, et ça n’a jamais changé. L’âge d’Augustine, c’était le mien, parce que ma mère, c’était moi, et je pensais, dans mon enfance, que nous étions nés le même jour. De sa vie précédente, je sais seulement qu’elle fut éblouie par la rencontre de ce jeune homme à l’air sérieux, qui tirait si bien aux boules, et qui gagnait infailliblement cinquante-quatre francs par mois. Elle renonça donc à coudre pour les autres, et s’installa dans un appartement d’autant plus agréable qu’il touchait à l’école, et qu’on n’en payait pas le loyer .

(…)

Je triomphai de la règle de trois, j’appris – avec une joie inépuisable – l’existence du lac Titicaca, puis Louis X le Hutin, hibouchougenou et ces règles désolantes qui gouvernent les participes passés.
Mon frère Paul, de son côté, avait jeté son abécédaire, et il abordait le soir dans son lit, la philosophie des Pieds Nickelés.
Une petite sœur était née, et tout justement pendant que nous étions tous les deux chez ma tante Rose, qui nous avait gardés deux jours, pour faire sauter les crêpes de la Chandeleur.
Cette invitation malencontreuse m’empêcha de vérifier pleinement l’hypothèse audacieuse de Mangiapan, qui était mon voisin en classe, et qui prétendait que les enfants sortaient du nombril de leur mère.
Cette idée m’avait d’abord paru absurde : mais un soir, après un assez long examen de mon nombril, je constatai qu’il avait vraiment l’air d’une boutonnière, avec, au centre, une sorte de petit bouton :
j’en conclus qu’un déboutonnage était possible, et que Mangiapan avait dit vrai…

Site sur Pagnol

La crêpe de Pierre

Pierre adore les crêpes et les histoires de chevaliers. Lorsque sa soeur lui propose de faire sauter une crêpe pour le goûter, il fait un voeu:

« Je veux être chevalier et sauver une princesse » 

 

pour connaîte la suite de ce conte clique ici: LA  CRÊPE  MAGIQUE  DE  PIERRE

Journée de la lecture en Andalousie

Chanson: Toc, toc. Qui c’est?

Toc, toc

Qui c’est?

L’autonme à nouveau.

L’automne veut quoi?

La fraîcheur de ta tempe.

Je veux pas te la donner.

Moi, je veux la prendre.

Toc, Toc

Qui c’est?

L’Automne à nouveau

Federico García Lorca

Un poème

Grand plaisir grand merci

Merci mille fois merci

À bientôt Mais non Mais si

Ce n’est rien je vous en prie.

À Dimanche à Lundi

À Mardi à Mercredi

C’est cela: plutôt Vendredi

Le matin, je veux dire à midi

Dès l’aurore avant la nuit.

Sans façon c’est par ici

Trop aimable. Bonne nuit.

JEAN TARDIEU, « L’éternel enfant »

L’automne

 

Chanson d’automne

Les sanglots longs
Des violons
De l’automne
Blessent mon coeur
D’une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l’heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m’en vais
Au vent mauvais
Qui m’emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte

Paul Verlaine (1844-1896)

Ce sont les premiers vers de ce poème qui ont annoncé le débarquement en France le 6 juin 1944.

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