Après un travail de documentation, j’ai donc statué sur le fonctionnement suivant en me basant FORTEMENT sur l’excellent travail de Julien Crémoux: allez vite voir son super site

Première étape : la découverte en autonomie de la notion

Je commence par créer mes capsules grâce au logiciel Powtoon. J’ai utilisé un certain temps les capsules issues de « Les fondamentaux » du réseau Canopé. Ces dernières sont utiles quand on démarre, mais ne me satisfaisaient plus: le côté trop dessin-animé faisait oublier à l’élève ce qu’il était venu apprendre…

Je souhaite que mes élèves, après visionnage, répondent à un petit quiz. J’utilise donc googleform :

Je crée un quiz en insérant très simplement en introduction la vidéo correspondante au thème travaillé, c’est du 2 en  1 ????

En parallèle du visionnage de la vidéo, je demande à mes élèves d’élaborer individuellement une carte mentale sur la notion. Nous travaillons avec les cartes mentales depuis le début de l’année, ils sont donc être en mesure d’élaborer leur propre carte.

Dès 8h20 (l’accueil se fait en classe dans mon école), les élèves n’ayant pas visionné la capsule (par manque d’une connexion internet ou pour tout autre raison) peuvent le faire en salle informatique ou sur les tablettes à disposition en classe (il est impératif pour le travail sur l’année, en classe inversée ou non, de prévoir des casques audios dans la liste de fournitures !)

Deuxième étape :

Le jour J, c’est-à-dire celui pendant lequel la notion va être travaillée en classe, les élèves sont groupés par 3 et ont pour mission de mettre en commun leur carte mentale. Se développent alors une discussion et un échange afin de se mettre d’accord sur la présentation et sur le fond. Cet échange ne dure pas plus d’un quart d’heure, l’objectif étant de susciter en eux d’éventuelles interrogations en se confrontant aux remarques de leurs pairs.

Puis 3 ateliers se succèdent :

• Un atelier avec l’enseignante, qui prendra en charge 3 équipes (donc un tiers de classe) et qui, par comparaison des 3 cartes mentales proposées, et par manipulation, répondra aux interrogations des élèves. Cet atelier ne peut être formateur que si les apprenants sont acteurs, demandeurs, il faut donc, je pense, impérativement partir de leurs cartes mentales avec leurs erreurs éventuelles afin de susciter leurs questionnements et la coopération entre pairs.
• Un atelier d’exercices d’application sur les plans de travail élaborés grâce à classe-numérique (Quel bon site !!) ou via des exercices dans le manuel.
• Le troisième atelier est un atelier de jeux permettant de conforter de manière ludique ce qui a été appris tout en ayant un retour du joueur adverse.

A la fin du temps imparti (compter 20 minutes par atelier), tous les élèves se retrouvent en classe afin de faire un bilan : Qu’avons-nous appris ?, Quels sont les mots clés ?, Quelles difficultés persistent ? puis nous terminons par un quiz sur Plickers me permettant de voir où en est véritablement chaque élève.

Troisième étape :

Après une ou plusieurs séances intermédiaires d’application et de manipulation, les élèves regroupés par 2 ou 3 vont créer leurs propres outils (capsules, cartes mentales, exercices) à destination des autres élèves de cycle 3 (6ème compris)

Les cartes mentales peuvent se faire via Framindmap    de manière très intuitive pour les élèves.

Les exercices d’application via learningapps.com

Les capsules seront réalisées grâce au visualiseur acheté récemment. Il existe plusieurs modèles, j’ai pour ma part opté pour celui-ci:

Ce modèle permet aisément de créer des films d’animation, le logiciel fourni étant très simple d’utilisation.

Je prévois chaque semaine deux temps comme celui-ci en classe inversée: un en mathématiques, et un en étude de la langue. Le travail effectué se fait en parallèle des ceintures utilisées en classe.