Correction: Peut-on réaliser son désir d’être heureux ?

Correction : Peut-on réaliser son désir d’être heureux ?

 

Exemple de dissertation rédigée à la demande d’élèves :

Il s’agit d’une version basique correspondant au minimum à ce que l’on peut attendre. Il est en effet possible d’étoffer le développement.

NB: Désolée, mais il y a des problèmes techniques que je ne parviens pas à bien gérer

dans l’alignement entre les deux colonnes. Celles-ci se trouvent donc décalées.

 

Méthodologie Devoir
IntroductionAccroche :

 

Citation du sujet :

 

Analyse des notions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annonce de plan :

Lorsque l’on regarde les couvertures de magazine, il est possible de constater que la recherche du bonheur semble être une aspiration bien partagée. Néanmoins, il est possible de se demander : « Peut-on réaliser son désir d’être heureux ? »

Le désir est une tendance qui nous pousse vers une fin consciente. Le bonheur peut apparaître comme la fin idéale qui réaliserait tous nos désirs. Le bonheur peut en effet être défini comme un idéal de plénitude complète, à la fois physique et morale. Mais si le bonheur est un idéal, cela signifie qu’il n’est pas réalisé. Réaliser, c’est rendre réel. On peut donc être conduit ainsi à formuler le problème philosophique suivant : Le désir de bonheur peut-il être réalisable ou est-ce un idéal impossible à atteindre ? Le terme « peut-on » nous conduit à nous interroger non seulement sur l’impossibilité physique, mais également sur la légitimité de la réalisation d’un tel désir.

Nous examinerons tout d’abord la thèse selon laquelle le désir de bonheur peut être réalisé. Dans un second temps, nous serons conduit à présenter des arguments sur le caractère illusoire de l’idéal de bonheur. Enfin, dans une troisième partie, nous nous interrogerons sur le sens optimiste que nous pouvons donner à notre existence en dépit de cela.

Première partieChapeau :

 

 

Argument personnel :

 

 

 

 

Auteur et son argumentation :

 

 

 

 

 

 

 

 

Exemple :

 

 

 

 

Transition :

Tout d’abord, nous allons examiner la thèse présupposée par le sujet, à savoir que le bonheur peut être réalisé.

Le bonheur renvoi subjectivement à un état agréable, plaisant. Il semble donc évident d’identifier bonheur et plaisir. Être heureux, ce serait éprouver du plaisir. En tant qu’être sensible, je suis capable d’éprouver du plaisir. Par conséquent, si je parviens à éviter les sensations de souffrance, je pourrai être heureux.

Cette thèse se trouve défendue par le philosophie Épicure dans sa lettre à son disciple Ménécée. En effet, ce philosophe considère que l’être humain est tout d’abord un être sensible et que par conséquent le bonheur réside dans le plaisir. Le bonheur nous dit Épicure est facile à atteindre. Il s’agit d’agir avec sagesse en repoussant les désirs inutiles et sans limites. C’est eux qui rendent le bonheur inatteignable. A l’inverse, il suffit de savoir se contenter des plaisirs naturels et nécessaires. Ce sont ceux qui sont utiles à la santé du corps et à l’âme. C’est ainsi qu’il est possible d’atteindre une félicité complète.

Cette philosophie de vie peut rappeler aujourd’hui, celle de ceux qui prônent la simplicité volontaire. Il s’agit de personnes qui vivent en essayant de limiter leur consommation et donc les désirs liés à la société de consommation. Ce sont des personnes en recherche d’une vie authentique, plus naturelle selon eux.

Néanmoins, il est possible de se demander si une telle thèse ne soulève pas des objections. C’est ce que nous allons examiner dans une seconde partie.

Deuxième partie :Chapeau :

 

Argument personnel :

 

 

 

 

 

 

Argument auteur :

 

 

 

 

 

 

 

 

Exemple :

 

 

 

 

 

 

Transition :

Nous allons nous demander s’il n’est pas possible de concevoir le bonheur comme une illusion, un idéal impossible à atteindre.

 

Si l’on identifie le bonheur au plaisir, il est possible de penser que le bonheur n’est pas atteignable. En effet, le plaisir est une sensation éphémère. Or le bonheur semble pour pouvoir être complet devoir durer sans fin. Il est en outre possible de se demander s’il n’y a pas une contradiction entre désir et bonheur. En effet, si le bonheur est l’effet d’un désir, alors on peut être conduit à se dire qu’une fois un désir satisfait, il fera naître d’autres désirs.

Le philosophe Kant, dans Les fondements de la métaphysique des mœurs, va encore plus loin dans sa critique du bonheur comme finalité de la vie terrestre. En effet, il remarque que nous n’avons pas nous même une idée claire de ce qui nous rendrait heureux. Le bonheur semble n’être qu’un idéal de l’imagination et non pas de la raison. Personne n’a réussi à produire une définition objective du bonheur qui provoquerait l’accord de tous. Par conséquent, la recherche du bonheur ne lui semble pas être la finalité que peut assigner à son existence terrestre un être humain.

Il est ainsi possible de constater que les êtres humains ont identifié la recherche du bonheur avec des projets de vie très divers. Certains font de l’argent et de la richesse la finalité de leur existence. D’autres au contraire recherchent un bonheur authentique dans le détachement des biens matériels. Certains recherchent le bonheur dans l’innocence de l’ignorance, d’autres dans le savoir….

Néanmoins, si l’idéal de bonheur terrestre n’est-il qu’une illusion, cela signifie -t-il pour autant que nous soyons conduit à nous tourner nécessairement vers une vision pessimiste de l’existence humaine ?

Troisième partie :Chapeau :

 

 

 

Arguments personnels :

 

 

 

 

 

 

Arguments auteurs :

 

 

 

 

 

 

 

Exemple :

S’il n’est pas possible d’atteindre un état idéal que serait le bonheur, peut-être est-il néanmoins possible de parvenir à une joie non pas dans la réalisation de son désir, mais dans l’activité même qui nous conduit à le réaliser.

 

En effet, mon activité n’a pas qu’une valeur du point de vue de son résultat. Ce n’est peut être pas tant d’atteindre son but que le mouvement de transformation de soi que suppose la recherche de son accomplissement. En essayant d’atteindre un but, nous pouvons développer nos facultés et ce mouvement peut provoquer en nous l’exaltation de la joie.

Le philosophe Nietzsche ne fait pas de l’idéal de bonheur entendu comme état stable de plaisir la finalité de l’existence. En effet, se contenter d’éprouver du plaisir, c’est possible en étant passif. Pour sa part, il valorise l’activité qui conduit à la création de soi. Il écrit ainsi : « Deviens qui tu es ». Cela signifie suit le mouvement de ton désir afin de réaliser un accomplissement de soi. Cela ne signifie pas pour autant pour lui, céder à ses plus bas instincts. S’il ne s’agit pas de tuer ses désirs, il s’agit cependant de « spiritualiser les passions » comme il l’écrit dans Le crépuscule des idoles.

Ce mouvement que nous décrit Nietzsche, il est possible sans doute de le retrouver dans la mode d’existence de toutes les personnes qui s’appuient sur leur passion pour développer leurs potentialités. Il est possible de penser que c’est le mouvement qui anime la vie des sportifs de haut niveau, des scientifiques, des artistes….

Conclusion :

Nous avons examiné tout d’abord la thèse selon laquelle il est possible de réaliser son désir de bonheur en s’appuyant sur le plaisir. Néanmoins, nous avons été conduit à émettre des objections concernant une telle aspiration. Nous avons été ainsi amené à admettre que le bonheur pouvait n’être qu’un idéal illusoire. Pour autant, une telle position ne nous réduit pas au pessimisme. Elle nous a amené à placer le sens de notre existence non pas dans une fin idéale, mais dans le mouvement d’une vie qui cherche en réalisant ses désirs à devenir meilleurs. En définitif plutôt que pour un état idéal de plaisir, nous optons pour une vie intéressante.

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