Archives quotidiennes :

L’univers exotique de la tradition africaine

Amis lecteurs, bonsoir ! Pour le plaisir de vos beaux yeux et de votre imagination, je vous invite aujourd’hui à partager avec moi un petit voyage. Un voyage vers une contrée lointaine. Un voyage vers un continent nouveau et exotique. Embarquons ensemble voulez-vous ? Cap sur l’Afrique équatoriale !

Ah l’Afrique, quel beau continent ! Avec ses traditions, ses coutumes et sa beauté naturelle. Saviez-vous que là bas, les fruits ont l’exquise saveur de la fraîcheur et de la nouveauté ? Sans doute. Et avez-vous déjà vu les habitants de cette étrange contrée ? Leurs coutumes, leur façon de se vêtir ? Sûrement, enfin je l’espère, ce sont là des découvertes qui émoustillent l’esprit et donnent  du piquant à l’existence. Malheureusement, je ne vous parlerai guère de ces êtres extraordinaires que sont les africains pour me concentrer sur d’autres choses : les traditions.

Mais qu’est ce donc que ce mot « tradition » si indigeste et étrange à la fois ? Eh bien, permettez-moi de vous en donner une définition de mon cru. La tradition est un ensemble de pratiques aussi vieilles que la culture qui leur a donné naissance. Ces pratiques ont pour but de donner à la fois un cadre de vie aux habitants et d’assurer la pérennité des croyances de la tribu en question.La tradition est donc un manuel de la vie de tous les jours et une trace bien réelle de la présence dans le monde de la tribu qui l’a adoptée.

Je vous propose à présent un aperçu très léger de quelques aspects de ces traditions.

I- La religion

Les pays d’Afrique subsaharienne sont presque tous de confession monothéiste. Et même si nombre d’entre eux ont adopté le christianisme ou l’islam, des traces de leur religion d’origine subsistent toujours. Laissez-moi vous en donner un petit aperçu.  La religion africaine est basée sur l’animisme, c’est à dire qu’elle est basée sur la croyance en la présence d’une essence divine dans chaque chose capable de favoriser la vie et la force vitale (animaux, plantes, pierres magiques, hommes etc) ainsi, leur respect et leur vénération vont à tout ce que la nature engendre.

Pour les africains, le Dieu suprême est un être retranché des affaires du monde, la majorité de son essence demeure séparée des hommes, en un lieu hautement mystique vers lequel ils se tournent en guise de respect. ainsi, lors de leurs prières et cérémonies, ils s’adressent le plus souvent à des intermédiaires, des esprits plus mineurs que la tradition a nommé « djinns ». Ces djinns ont le pouvoir d’exaucer les souhaits des vivants et emmène l’âme des disparus auprès du Dieu unique afin que celle-ci soit réincarnée ou jetée dans la grande fosse de purification des âmes souillées. Cependant, si l’âme en question a atteint un degré suffisant de perfection, elle devient alors un « esprit ancestral »; l’esprit d’un ancêtre devenu un djinn pour venir en aide à sa tribu.

II- Quelques pratiques célèbres

Parmi les pratiques célèbres de leurs religions, on compte le chamanisme. Il s’agit d’une pratique visant à créer un lien entre le chaman et le monde des esprits. Le chaman est le seul habilité à le pratiquer et possède dans cet art une qualification extraordinaire; on parlerait de lui comme d’un guérisseur, un magicien, un herboriste et un psychanalyste. Ses attributions vont de la simple médecine à la prédiction des prochaines récoltes ou l’assurance de la réussite de la chasse (en demandant la permission de chasser un animal aux grands djinns) et enfin, à l’éducation des futurs initiés. Le chaman a joué un rôle très important dans tous les cultes africains et occupait de facto une fonction sociale très élevée dans le groupe.

III- Extraits de tradition orale

Voici quelques phrases glanées de ci delà illustrant oralement certains rites religieux africains. Ce sont des perles rares récoltées par les éthnologues au fil des décennies :

« Ecoutez les ancêtres, l’esprit, les arbres et les animaux. Soyez à l’écoute de toutes ces forces qui viennent nous parler. »— Sobon Fu Somé

« Tout est lié. Tout est vivant. Tout est interdépendant. » — Amadou Hampâté Bâ cité par Aminata Traoré

« Ceux qui sont morts ne sont pas morts… les morts ne sont pas sous la terre. Ils sont dans l’ombre qui frémit. Ils sont dans l’eau qui coule. Ils sont dans l’eau qui dort. Ils sont dans la case, ils sont dans la foule. Les morts ne sont pas morts. »— Bigaro Diop

« Tout ce qui vit a une âme. »— Tradition orale africaine

« Toute naissance est la renaissance d’un ancêtre. »— Tradition orale africaine

 

Pour conclure ce long mais passionnant article, je vous suggère de vous rendre sur le portail Wikipédia associé aux traditions africaines pour un contenu encore plus riche et large. Chers lecteurs, je me réjouis que vous ayez accepté de faire ce voyage ô combien intéressant en ma compagnie. Je vous souhaite une agréable lecture et vous dis à bientôt pour de nouvelles informations encore plus alléchantes !

Arnaud