C’est l’heure du duel !

Vous en avez sans doute déja entendu parlé, le jeu de carte Yu-gi-oh fait parti des plus populaires avec Magic the gathering. Si vos souvenirs sont bons, vous pouvez vous souvenir de l’anime ou encore des échanges de cartes en primaire.

Mais qu’en est t’il du jeu à présent ?

 

L’origine du jeu de carte yu-gi-oh remonte à l’ancienne Égypte selon le dessin animé et à 1999 selon Wikipédia. Il fut créé en écho à un des premiers chapitres du manga éponyme où l’on parlait d’un jeu de cartes à la mode, mais sans développer plus le sujet. La première version du manga n’était en effet pas axé sur le jeu de cartes lui-même, mais sur l’histoire de Yugi Muto : jeune lycéen possédé par un pharaon qui se transformait en une sorte de psychopathe obsédé par les jeux pour réparer les injustices. Le manga a perdu cette optique, et est devenu celui qu’on connaît aujourd’hui : l’histoire d’un monde ou un jeu de cartes pour enfant à tous les pouvoirs.

On peut distinguer quatre grandes aires Yu-gi-oh : la première (que nous nommeront Yu-gi-oh), l’aire Gx, l’ère 5ds et enfin l’ère Zexal qui se poursuit aujourd’hui. Le jeu et sa complexité ont évolué au cours de chacune de ces aires et nous allons revenir dessus une à une :

L’aire Yu-gi-oh est la toute première et la moins complexe, qui a valu entre autre sa réputation de jeu de cartes pour enfant. A ce moment, le jeu était très  simple : chaque joueur avait 8000 points de vie, et devait passer ceux de l’adversaire à zéro en invoquant des monstres et en utilisant des cartes « magie » et « pièges » que l’on trouvait dans son paquet de carte nommé un Deck, chaque deck étant différent. On ne pouvait invoquer qu’un monstre par tour sauf avec des cartes exceptionnelles, et la majorité d’entre eux n’avait pas « d’effet » capable de modifier le cours du duel. Le jeu était alors assez simple et joué en primaire majoritairement.

C’est à partir de la génération Gx que le jeu se corse. On oublie Yugi pour ce recentrer sur l’histoire de Jaden, collégien qui apprend à jouer au carte dans une prestigieuse académie. Une nouveauté pointe le bout de son nez : les familles de monstres. En effet, les monstres étaient assemblés en groupe tels que les héros élémentaires et se voyaient attribués de plus en plus d’effets capables de changer le cours de la partie et fonctionnant de paire. Les decks des joueurs se spécialisaient sur un de ses archétypes, et on obtenait un jeu alors plus complexe, dont la victoire devenait difficile à obtenir avant.

La génération 5ds marque la naissance de Yu-gi-oh en tant que jeu vraiment très complexe grâce à sa nouveauté : les monstres synchro, capables de s’invoquer extrêmement rapidement, et ainsi de pouvoir avoir des monstres extrêmement puissants sous notre contrôle dès le premier tour du jeu. L’histoire a aussi gagné en maturité, et s’ancre sur un fond de lutte des classes avec des héros pratiquement adultes livrant des duels sur des motos dans le futur. On commence aussi à oublier les monstres sans effet dans cette génération : tous les monstres se retrouvent avec des particularités rendant le jeu encore plus complexe et faisant que la victoire ne revenait plus à celui qui avait les meilleures cartes dans son deck, mais à celui qui pouvait lancer les combats les plus dévastateurs et qui connaissait son deck par cœur. La spécialisation des decks qu’on voyait apparaitre dans Gx fut encore accentuée et les familles de monstres devinrent de plus en plus nombreuses. Cette génération est considérée par beaucoup comme la meilleure de tout Yu-gi-oh.

Nous arrivons enfin à la génération Zexal que nous connaissons actuellement. Un nouveau type de monstres encore plus rapides à invoquer que les monstres synchros est apparu : les monstres Xyz. Ces derniers ajoutent une complexité encore plus grande au jeu, surtout que les monstres peuvent faire des combats encore plus puissants que les anciens. Le jeu est devenu extrêmement complexe, et désormais les primaires, considérés comme les principaux joueurs de Yu-gi-oh, se retrouvent largués par rapport à la complexité des decks que font les joueurs plus âgés.

Nous pouvons donc en conclure que le petit jeu de cartes que l’on connaissait en primaire est aujourd’hui devenu un jeu extrêmement complexe auquel certains passionnés jouent, peu importe leur âge, tentant de démontrer la puissance de leur deck et au passage de s’amuser.

Gwendal