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Un acte de solidarité venant d’Haribo et de Carrefour

Avis à tous les amateurs de bonbons : Haribo a décidé de sortir une nouvelle marque de bonbons nommée «Happy Sweet» ! Ce que ces bonbons ont de spécial ? Eh bien, c’est que pour chaque paquet acheté, un peu d’argent est remis à la Fondation Initiative de l’Autisme (créée en 1969). On peut trouver ces nouveaux produits dans les magasins Carrefour.

L’autisme est une maladie mentale assez complexe sur laquelle les chercheurs enquêtent depuis des années. Malheureusement, la France n’investit pas tellement dans ces recherches et les personnes atteintes d’autisme sont souvent isolées, rejetées. D’ailleurs, l’une des preuves les plus flagrantes vient d’une phrase que la plupart des parents dont l’enfant vient d’être diagnostiqué autiste entendent : «Il ne faut pas vous investir dans cet enfant» de la part d’un médecin ou d’un psychiatre. Les personnes autistes ont un retard mental mais possèdent  une très grande intelligence, leur façon d’apprendre est juste différente de la nôtre et demanderait donc une meilleure spécialisation des enseignants. S’ils étaient pris en charge correctement, les personnes autistes pourraient travailler comme n’importe lequel d’entre nous et donc réduire le taux de chômage.

Pour ceux qui doutent de leur intelligence, sachez que plusieurs ouvrages ont été écrits par des autistes (tels que : Laissez entrer les idiots de Kamran Nazeer ou L’empereur c’est moi de Hugo Horiot) et que d’autres, plus scientifiques, ont rejoint des groupes de recherche Américain. Par contre, en France, ce qui est alarmant, c’est que la plupart de nos chercheurs peinent à trouver des dons ou des subventions : personne ne veut investir d’argent pour la cause de l’autisme, donc beaucoup partent faire leurs recherches aux Etats-Unis. La France a cinquante années de retard sur ces derniers concernant ce sujet.

Voilà pourquoi un geste, tel que celui d’Haribo et de Carrefour, ne peut être négligé : les bonbons en soient ne coûtent pas très chers, et ce n’est pas désagréable d’en manger, et là, en plus, cela pourrait aider des gens. Il n’y a donc aucune raison de ne pas se rendre en magasin et de ne pas céder à la tentation d’acheter ces «Happy Sweet»!