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Studio Ghiblis : animation japonaise

Depuis quelques mois déjà, la nouvelle comme quoi le studio Ghiblis arrêterait  la production de longs métrages d’animation.

Hayao Miyazaki, fondateur du studio avec Isao Takahata, a pris définitivement sa retraite après son film « Le vent se lève », après une activité d’environ 30 ans dans le milieu de l’animation japonaise.

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1) Filmographie du studio 

Le studio Ghiblis, considéré comme un poids lourd de l’animation japonaise, fondé en 1985 par Isao Takahata et Hayao Miyazaki, déjà connus, avant la création du studio, pour avoir réalisés des longs métrages comme « Le chateau de Cagliostro » (1979) ou « Nausicaa de la vallée du vent » (1984).  Le premier réel long métrage du studio fût donc le film « Laputa, le chateau dans le ciel » (1986) réalisé par Miyazaki. Depuis le studio enchaîne les films,  dont beaucoup sont considérés comme des chefs-d’oeuvres. Et vous avez certainement déjà vu la plupart de ces films cités : « Mon voisin Totoro » (1988), « le tombeau des lucioles » (1988), « Porco Rosso » (1992),  « Princesse Mononoké » (1997) , « Voyage de Chihiro » (2001)…

Bien que l’on cite souvent les mêmes films lorsqu’on parle du studio, on trouve aussi des films, beaucoup moins connus n’ayant pas eu le succès commercial qu’ils méritaient comme « Mes voisins mes Yamadas »(1999) de Isao Takahata, qui possède une direction artistique originale pour un film d’animation (similaire aux « Contes de la princesse Kaguya » (2013) et de ce même réalisateur), on peut aussi citer « Le royaume des chats » (2002) ou « Si tu tends l’oreille » (1995).

2) La fin d’un règne ?

Comme j’ai pu le préciser dans l’introduction, la tête du studio Hayao Miyazaki prend définitivement sa retraite dans l’industrie de l’animation après le succès de son dernier film de 2013. Si on prend en plus compte que les films d’animation coûtent de plus en plus chers à la production et rapportent de moins en moins. Toshio Suzuki a seulement annoncé une « reconstruction » du studio voulant se recentrer sur les droits d’auteur des 24 films déjà existants, ainsi que la continuité de production de divers produits dérivés, comme des goodies (figurine, peluche…), de série d’animation (comme « Ronya fille de brigand » datant de 2014 et étant toujours en cours) ou la production de jeux vidéos, comme le jeu « Jade Cocoon » sur ps1 ou le récent « Ni no kuni », ou le studio s’est occupé de la production des séquences d’animation. Le dernier long métrage du studio « Souvenir de Marnie » produit par Hiromasa Yonebayashi, vient à peine de sortir dans les salles françaises après un succès mitigé au Japon.

François