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Film « Les plages d’Agnès » vu par Chloé et Maÿliss

plages

Dans le cadre de « Lycéens au cinéma », notre classe de seconde 6 s’est rendue au cinéma de Fontainebleau le vendredi 11 décembre voir le film :

« Les plages d’Agnès »

Agnès Varda est née le 30 mai 1928 en Belgique.

Avant son quatre vingtième anniversaire, elle prend la décision de raconter son parcours de vie personnel et professionnel : à travers des lieux différents : plages, maison. Dans le film les plages d’Agnès, celle-ci nous fait par d’une autobiographie et d’un autoportrait d’elle-même.

C’est un film documentaire : c’est un film constitué d’images fixes et fragmentées : « assemblage d’image arrêtées ». Pour définir son film, elle parle « d’autobiographie docu mentir ». Elle porte un aspect critique sur sa vie. Elle raconte qu’avant d’être cinéaste elle a d’abord été photographe.

Elle fait partie du mouvement de la Nouvelle Vague comme Rossellini, Claude Chabrol ainsi que François Truffaut. La Nouvelle Vague est un mouvement formé de décors naturels et d’autoportrait elle fait en quelque sorte un portrait des autres en même temps qu’elle. Ce mouvement est apparu à la fin des années 1950. Dans le cadre qu’elle filme, les installations misent en place font penser aux arts contemporains, elle joue avec les cadres dans l’image et à l’extérieur : « pleins de cadres dans le cadre » c’est une succession de cadres.
Les images arrêtées donnent un côté d’archives. Pour elle, les miroirs ont une importance majeure dans ses films. Elle aime l’image et elle est désireuse de mettre des mots sur les images et aime participer aux choses plasticiennes.
Elle n’a pas de figurants pour son film, elle laisse les personnes aller et venir dans le cadre. Dans son film elle présente les personnes qui partagent son quotidien durant le tournage du film. Elle fait aussi de l’autodérision. Elle transforme une partie de rue en plage improvisée.

A la fin du film, Agnès Varda se trouve dans une pièce avec quatre vingt balais ramenés par ses proches, elle les a comptés un par un. Elle a beaucoup travaillé sur la pellicule. Pour elle, le temps était sa pire frayeur. Et a couru après celui-ci pendant tout le film.

NOTRE AVIS : c’est un film assez long dans sa durée, mais qui retrace bien sa vie dans l’ensemble. Il faut aimer les autobiographies et le fait qu’elle soit crue dans ses propos. Il est conseillé pour un public qui soit assez mature pour pouvoir le comprendre et l’apprécier à sa juste valeur.

par Chloé Comptour et Maÿliss Guettard, élèves de 2de6