Archives mensuelles : juillet 2016

Après notre voyage en Sicile, présentation aux familles

Le 7 juin… retour de voyage et présentation aux parents

Projet de classe ‘Histoire’ pour les secondes 4 avec in fine un voyage en Sicile

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                                                                                        Panneaux retraçant le voyage

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                                                Ecriture et lecture d’une nouvelle rédigée par Camille

puis remise des récompenses pour la réalisation des couvertures de livres, élaborées suite à la lecture des nouvelles de l’écrivaine Melle Fazi venue le 14 mars au CDI

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Remise des Prix de poésie 2016

DSCF6234Récompenses pour leurs réalisations dans le cadre du Prix de poésie 2016

Bravo à Natasha, Téo, Clara et Margaux

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  Elèves de seconde 6 

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                                                                                  Arbre à poésie au CDI

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Interwiew de Melle Fazi au CDI

AU CDI, le 14 mars 2016 : notre rencontre avec Mélanie Fazi, écrivaine

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Dans le cadre du projet de notre classe de 2nde4, une écrivaine du registre fantastique, Mélanie Fazi est venue nous rencontrer au CDI le 14 mars.

Echange avec Melle Fazi sur son parcours et sur ses écrits

Interview par Pierre Louis, sde 4

Quel est votre parcours ?

J’ai deux métiers : je traduis des livres du registre fantastique de l’anglais au français. En parallèle, j’ai écrit deux romans et trois recueils de nouvelles. Ma passion est essentiellement l’écriture de nouvelles dans le genre fantastique.

L’écriture en général est votre passion ?

Oui et Non. C’est une fascination depuis mon enfance, mais c’est un métier difficile, il faut écrire beaucoup pour gagner un salaire convenable. La traduction est ma passion mais la routine lui donne un côté travail.

Où trouvez-vous votre inspiration ?

Chaque texte est unique. L’inspiration vient d’événements de ma vie qui m’ont touché. Par rapport à la nouvelle Serpentine, j’ai eu deux tatouages, cette expérience m’a marqué. Par rapport à Matilda, une de mes passions est la musique. Je pars d’une association d’ambiances avec des personnages, le thème me vient en dernier.

Et pour le genre fantastique ?

Au départ, un auteur a préparé une anthologie, c’est-à-dire qu’il a demandé à 12 auteurs différents, l’écriture d’un texte sur un même thème, c’était la mythologie. J’aime transposer un mythe grec dans le monde d’aujourd’hui. Dans Trois pépins du fruit des morts, J’ai ajouté au mythe de Perséphone, un décalage amusant qui n’a rien à voir.

Comment trouvez-vous le titre de vos nouvelles ?

J’essaie de trouver un titre facile qui possède une bonne sonorité, généralement il vient rapidement. Lorsque je n’ai pas d’idée, je m’inspire d’une phrase d’accroche. Le titre de Serpentine marque beaucoup car il n’est composé que d’un seul mot.

Comment choisissez-vous le dessin de couverture de vos livres ?

C’est l’éditeur qui travaille avec des illustrateurs. Il va choisir l’illustrateur en fonction de l’univers du livre.

De quand date votre première parution ?

J’ai écrit ma première nouvelle à 21 ans, parue à 23 ans. Mon premier roman Trois pépins du fruit des morts a été publié lorsque j’avais 26 ans.

Traduisez-vous vos écrits ?

Non, je ne me sens pas capable de les traduire, je n’ai pas assez de recul.

Quelles études avez-vous fait ?

J’ai fait un bac scientifique car j’étais forte en classe et je n’avais pas vraiment d’idée de métiers. Ensuite, j’ai fait une maîtrise en langues étrangères appliquées et une année de traduction à Paris.

Le genre fantastique est-il un choix ?

Pas vraiment, il s’est imposé lors de mes lectures. J’aime bien mettre un côté étrange dans un décor basique. C’est un genre focalisé sur les lieux et les personnages.

Avez-vous déjà écrit dans un autre genre ?

Oui, je l’ai déjà fait mais peu, dans le genre réaliste. J’apprécie aussi beaucoup le Polar mais je ne me sens pas capable d’écrire pour ce genre.

Quels auteurs fantastiques vous ont particulièrement marqué ?

J’ai pu travailler avec une auteure américaine. Stephen King m’a marqué car il y a dans ses livres beaucoup de suspens.

Êtes-vous inspiré de faits divers ?

Pas vraiment. Ces faits se sont déjà produits et sont tragiques, j’ai peur de déformer la réalité. Je me suis seulement inspirée de l’Ouragan Katrina car j’ai pu voyager sur les lieux quelques mois plus tard.

Y a-t-il un lien entre tous vos écrits ?

Il n’y a pas de liens thématiques sauf pour la musique et pour la métamorphose des personnages.

Dans le « Faiseur de pluie », où avez-vous trouvé votre inspiration ?

Je me suis inspirée de mon enfance. Mon père était italien. Il y a la trace d’un lieu de mon enfance : une grande maison, je m’y suis attachée, enfant et aussi de l’imagination des dessins des enfants.

Quel était votre ressenti après la publication de votre première nouvelle ?

L’éditeur m’a appelé : j’étais très heureuse mais j’ai eu un peu peur qu’il ne plaise pas aux gens. Mon premier réflexe est toujours d’aller le voir en librairie.

 

Interview de Yurilla et Riantsoa, sde 4

Quel est votre métier ?

J’écris des nouvelles de genre fantastique  mais je ne gagne pas suffisamment d’argent pour en vivre donc je traduis des textes écrits en anglais en Français. Ce sont mes  deux passions.

Comment écrivez-vous vos nouvelles ?

J’écris quand l’envie me vient. Je ne m’impose aucune contrainte. Mon travail de traductrice me prend beaucoup de temps donc je me libère généralement quelques jours pour écrire.

Comment vous vient l’inspiration ?

Pour  certaines nouvelles comme « Serpentine » et « Mathilda », j’ai écrit sur  mon vécu. En général, les textes me viennent spontanément. Pour la « Cité travestie » ou « Mémoire des herbes aromatiques », je les ais écrites pour une anthologie d’éditeur : un éditeur nous donne un thème sur lequel nous écrivons et ensuite il choisit les meilleurs textes et en fait un recueil.

A quel âge avez-vous commencé à écrire ?

J’écris de petites histoires depuis que j’ai 17 ans. J’ai écrit ma première nouvelle à 21 ans et elle a été publiée quand j’en avais 23. J’ai commencé à écrire des romans à l’âge de 26 ans.

Est-ce que vous avez été inspiré par un autre auteur de fantastique ?

Stéphane King est un des plus grands auteurs à mes yeux, presque toutes ses nouvelles sont adaptées au cinéma. Je trouve son fantastique résolument dans l’ère du temps.

Quand vous étiez enfant, quel métier rêviez-vous de faire ?

Je n’ai jamais su ce que je voulais faire quand j’étais petite. J’aimais beaucoup créer et j’avais beaucoup d’idées. En plus je suis la seule de ma famille à être créative.

Voilà merci, bonne journée à vous. 

Cesare, manga sensei

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  • Titre VO : ????? ??????
  • Titre traduit : Cesare – Hakai no sôzôsha
  • Dessin : SORYÔ Fuyumi
  • Scénario : SORYÔ Fuyumi, HARA Motoaki

Mon avis : très bon manga ; histoire très bien pensée avec un graphisme très beau.

Ce manga nous apprend beaucoup de faits sur la Renaissance, la mentalité des gens, l’histoire des Borgia, mais aussi sur l’art durant la Renaissance avec Léonard de Vinci ! Très en lien avec la religion, les Borgia ayant compté des cardinaux et un pape dans leur rang.

L’histoire : Naïf et studieux, Angelo da Canossa n’est guère armé pour la vie d’étudiant à l’université de Pise, lieu d’intrigues et de tensions dans l’Italie de la Renaissance. Son innocence résistera-t-elle à sa rencontre avec Cesare Borgia ?

Disponible au CDI, rayon des mangas.

par Ema Simar, TS1