Archives mensuelles : janvier 2018

Versailles pour les secondes 4

VERSAILLES et NOUS !!!!

Dans le cadre du projet de classe « Histoire et architecture », les élèves de la classe de seconde 4 ont visité Versailles, les appartements de Louis XV et la galerie des Carrosses située dans les Ecuries. Après le Château de Fontainebleau, visite de cette demeure royale qu’est Versailles. A la clé, un voyage culturel de deux jours aux « châteaux de la Loire » : Amboise, Chambord, Blois début avril !!!!

 

 

Si j’étais…

Si j’étais….

Une pierre : un granit rose

Une couleur : orangée

Une boisson :  de l’eau…- Non, du champagne ! Lol !

Une recette de cuisine : une choucroute

Un dessert : une tarte au citron meringuée

Un bonbon : des car en sac

Une plante :  du muguet

Un animal : un chat

Un paysage : une forêt

Un pays à vivre : la France

Un geste : une main tendue

Un tissu : de la soie

Un personnage célèbre : Ghandi

Un homme ou une femme de lettre : Jean d’Ormesson

Un instrument de musique : un piano

Un jour de l’année : le jour du printemps

Un film : « La ligne verte »

Une musique: « Le boléro » de Ravel

Un tableau : ceux de Claude Monet

Un livre à emporter sur une île déserte : un manuel de survie

Un monument : la tour Eiffel

Un mot fétiche : la Paix

 

 Pour l’atelier médias : c’était Madame Buzzetti par Constance

Si J’étais….

Si j’étais….

Une pierre : un minéral: l’aigue marine

Une couleur : le bleu

Une boisson :  du thé vert

Une recette de cuisine : une tourte aux poireaux

Un dessert : un moelleux au chocolat

Un bonbon : un caramel

Une plante :  le ginkgo biloba

Un animal : le chat

Un paysage : Un coucher de soleil face à la mer

Un pays à vivre : La Grande Bretagne

Un geste : tendre la main

Un tissu : la laine d’un beau costume

Un personnage célèbre  : Martha Argerich

Un homme ou une femme de lettre: Alfred de Musset

Un instrument de musique : le piano

Un jour de l’année : le 10 octobre

Un film : « Barry Lyndon » de Stanley Kubrick

Une musique: le concerto pour piano n°1 de Tchaïkovski

Un tableau : « Les nymphéas » de Claude Monet

Un livre à emporter sur une île déserte : « Le rouge et le noir » de Stendhal.

Un monument : le château de Versailles

Un mot fétiche : pléïade

Merci à lui !!! C’était M. Pfeiffer pour Jas’Actu,
Alice 

Kesako les Eco-gestes à JASA ?

JASA se lance à l’assaut des déchets en collectant tout d’abord les papiers d’écriture destinés au recyclage dans le cadre d’un partenariat avec le SMICTOM du Pays de Fontainebleau

1ère intervention d’un ambassadeur du SMICTOM pour présenter le projet des boîtes POP (recyclage des papiers) auprès des classes de seconde 2 et 5. Les élèves deviennent à leur tour des Eco-Ambassadeurs participant activement au projet auprès de leurs camarades des autres classes.

Participer aux Eco-gestes est important pour l’établissement : des boîtes de collecte seront disposées dans chacune des classes du collège et du lycée ainsi que dans les bureaux.

Intervention de M. Alexandre Mathen du SMICTOM en décembre 2017

Classe de seconde 5 lors de l’intervention au C.D.I. du lycée

« JUMANJI 2 » : bienvenue dans la jungle !

      « JUMANJI 2 » spécialement pour vous !!!!

Voici ce film que j’ai découvert au cinéma.

Il s’intitule « JUMANJI 2: BIENVENUE DANS LA JUNGLE » sorti en 2017, c’est aussi la suite de « JUMANJI » de 1995. Ce film américain réalisé par Jake KARSDAN ete produit par Sony Pictures Entertainement est un film fantastique. Le tournage s’est déroulé à partir de mi-septembre 2016 à Honolulu à Hawaï (les chanceux !!!).

Adaptation des deux films au cinéma : d’après le roman pour enfant de Chris Van ALLSBURG publié en 1981.

Acteurs principaux : Dwayne JOHNSON,Jack BLACK, Kevin HART, Karen GILLAN, Nick JONAS et Boddy CANNAVALE.

 En 1996, un père ramène un jeu de société en bois ancien : JUMANJI à son fils, mais celui-ci le laisse de côté car il préfère sa console. Le jeu se transforme en jeu vidéo et le garçon se fera emporter dans une partie.  Vingt ans plus tard, quatre lycéens trouvent la boite du jeu alors qu’ils sont en retenue. Spencer est un geek, Fridge un excellent joueur de football américain,  Bethany est accro à son portable et à son physique,  Martha est une fille réservée et timide mais qui sait se défendre.  Après avoir choisi leur personnage, ils sont eux aussi aspiré dans la partie, et atterrissent au beau milieu de la jungle. Spencer sera donc transformé en aventurier très puissant, Fridge en zoologiste gringalet, Bethany s’est changée en homme avec un embonpoint étudiant la cartographie, et Martha devient une charmante combattante.

Leur objectif : sortir du jeu mais pour cela, ils vont devoir réussir tous les niveaux de la partie et vaincre le terrible Russel Van PELT pour pouvoir remettre la pierre précieuse à sa place, et que le monde de Jumanji retrouve sa beauté et sa liberté.

Je vous conseille ce film car les acteurs sont extraordinaires ; ils sont drôles et incarnent parfaitement leur rôle. C’est un film rempli d’expressions drôles et de blagues hilarantes sur toute la durée. 1h30 de fous rires en famille ou entre amis.

Je mettrai 7/10 à ce film :)

      Rendez-vous bientôt pour d’autres propositions de films, livres,bande dessinée et bien d’autre encore!!!

                                        

                                                                                              Constance EQUINE, seconde 2

« Fake news » : quel risque pour le citoyen ?

A titre indicatif, cet article se veut être accessible, complet et instructif afin que tout individu appréhende l’ère de la désinformation avec sérénité.

« Fake news » : quel risque pour le citoyen ?

Les « fake news » ont pour grave conséquence de perturber l’individu dans sa vie courante et son rôle de citoyen. Bien que les experts et journalistes pointent du doigt ce danger, les moyens de défense utilisés s’avèrent être moyennement efficaces. En outre, c’est à nous seuls de nous armer pour faire face à la désinformation.

Il suffit de dérouler le fil de l’actualité de n’importe quel réseau social pour trouver des informations fausses. Dans un objectif politique ou lucratif, les « fake news » ne sont pas nouvelles ; à toute époque des personnes diffusent des rumeurs. Ce qui change est l’intensité de la diffusion d’informations, devenue exponentielle avec l’émergence d’Internet et des réseaux sociaux. Une étude à l’université d’Oxford, menée par Madame Bradshaw, met en évidence l’ampleur du partage de fausses informations au Michigan (Etats-Unis). Du 1er au 11 novembre 2016, dans cet état américain, une information sur deux, dans les messages sur Twitter en rapport aux élections, se révèle être issue d’un site suspect et en grande partie fausse. Selon l’Institut Reuters, 51% des Américains s’informent par l’intermédiaire des réseaux sociaux. Ainsi, le risque d’être victime de propagande est considérable.

La diffusion de fausses informations tend surtout à changer l’opinion et représente un danger pour notre liberté de pensée, la vérité étant altérée. Notre réflexion se basant sur les faits, si ceux-ci sont faux comment alors nos décisions pourraient-elles être justes ? Il n’est d’ailleurs pas nouveau de voir la propagande employée pour nous manipuler, mais ce qui est étonnant c’est que les auteurs des « fake news » agissent dans l’ombre à l’échelle mondiale. Les fausses informations s’immiscent notamment dans les élections et dans les arguments des politiciens, comme aux Etats-Unis. Trump a proféré pendant les six premiers mois de sa législature 115 mensonges (selon The New York Times). Mais c’est surtout l’affaire russe, l’impliquant dans le prétendu truquage des élections présidentielles, qui impacte fortement son mandat.

Sur Internet, l’aigle noir de l’obscurantisme plane au-dessus de nos têtes, toujours prêt à nous aveugler. Alors comment lutter pour anéantir la fausse information ?
Premier point : il y aura toujours un certain taux d’informations fausses. Il est en effet absurde de rêver supprimer toutes les mauvaises informations sur Internet, le nombre de bots (robots conversationnels) et d’algorithmes impliqués étant incalculable. Mais on peut abaisser ce taux avec des vérifications sur les réseaux sociaux. Facebook a par exemple renforcé sa politique de sécurité par la surveillance des agissements suspects, comme les messages répétitifs, et la suppression de comptes. Il s’agit de détecter les faux comptes car ils «?n’appliquent pas ce modèle [d’agir convenablement] et sont étroitement liés à la création et à la propagation de spams?» explique Shabnam Shaik, membre de l’équipe de sécurité de Facebook.
Deuxième point : il faut faire la part entre une exagération flagrante et une information fausse. Les médias commettent en effet parfois des erreurs et certains se cachent derrière le droit à la satire.
Troisième point : l’excès d’informations tue l’information. Selon une étude récente, la probabilité pour que nous diffusions des informations fausses s’accroît lorsque nous sommes assaillis par une multitude de nouvelles informations, car « nous sommes incapables de voir l’éventail complet des arguments potentiels ou des aspects d’une information » analyse Brian Uzzi, directeur d’un institut des systèmes complexes (de Northwestern d’Evanston).

Par ailleurs, l’information fausse se diffuse à une telle vitesse qu’il est souvent trop tard avant sa suppression. Mark Twain disait « Un mensonge peut faire le tour de la terre le temps que la vérité mette ses chaussures ». L ‘ironie de la situation est que cette phrase n’a pas été écrite par lui. Il est cependant vrai que l’information fausse se propageant aussi vite qu’un virus est difficilement stoppée. En septembre 2017, l’information qu’Erdogan a conclu un accord avec l’Israël, pour déplacer de ce pays vers la Turquie 200 000 Kurdes, est fausse. Elle visait en réalité à attiser l’antisémitisme des musulmans contre les Israéliens. De plus, dénoncer une « fake news » lui donne une importance non voulue, ce qui mène à une impasse. «La vérification des faits est dans l’ADN du journalisme mais il s’agit de publier du faux pour le démentir» nuance Pascal Froissart, un chercheur et maître conférencier à l’université de Paris VIII.

En outre, le développement des hackers et la viralité des informations fausses, malgré le perfectionnement des moyens de défense, rendent incertain et contrasté le devenir des « fake news ».

La libre circulation des fausses informations nous laissent aussi seuls en proie à la désinformation, à l’obscurantisme, à un néant de vérité. Si nos pensées sont trompées, à quoi se résume notre liberté de vote ? Et alors quel avenir pour la démocratie si nous, citoyens, sommes bercés dans de fausses informations ? Il devient donc d’autant plus nécessaire de former le citoyen à la vigilance et à l’esprit critique. Vérifions l’information quand sa source nous est méconnue ou suspecte, et ne diffusons pas l’information sans réfléchir, car nous ne la rendrons que plus crédible aux yeux des autres et en serions complices. Lorsqu’une information est beaucoup partagée, nous lui accordons davantage d’importance, car « être en groupe nous rend moins enclins à vérifier les faits » explique la Harvard Business Review. Par ailleurs, le Web confère à l’individu le pouvoir de rédiger et de diffuser publiquement ses propos. Il est tenu comme responsable de l’information qu’il publie et se doit de vérifier ses sources. Si l’information démontre même faussement une idée en adéquation avec notre opinion, elle a alors de fortes chances de nous plaire. Les fausses informations jouent sur nos émotions. Aux Etats-Unis, le terme « fake news » est un terme à la mode ayant pris peu à peu le sens de « presse à mensonge », ciblant l’information qui nous déplaît. Le citoyen doit choisir s’il préfère un monde d’émotion, où les nouvelles même fausses se doivent de faire sensation en nous plaisant, ou bien de rester dans les faits véritables qui sont la base de notre démocratie actuelle.

Dans son ouvrage Post truth : the New War on Truth and How to fight Back, le journaliste anglais Matthew d’Ancona met en garde contre   « l’infantilisation du citoyen ». Pour lutter il propose d’« apprendre à utiliser le Web de façon intelligente et avertie » car trop de gens utilisent le web « à des fins très éloignées de ce que nous décrivons : pour savoir ce qu’il y a à la télé, pour acheter quelque chose sur Amazon » constate-il. Or plus l’apprentissage se fait tôt et plus il est efficace. Il s’agit en réalité de lutter contre la désinformation accrue des jeunes. Comme le précisait l’ancienne ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem en 2015 sur RTL « Alors qu’il y a vingt ou trente ans, 90% de ce qu’apprenait un élève provenait de ses parents ou de l’école, aujourd’hui la proportion s’est inversée. Le reste vient d’Internet et de la télévision ».

Même si l’on parvenait à former des citoyens capables de dissocier le vrai du faux, les « fake news » ne disparaîtraient pas pour autant. Elles font partie d’un phénomène social humain et ont toujours existé. Il nous faut apprendre à les détecter et les remettre à leur place en les reconnaissant pour ce qu’elles sont : un outil de manipulation de la pensée et de la société dixit Matthew d’Ancona.

Hugo, terminale