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Cette semaine du 26 juin dans l’Express

Revue de presse de l‘Express – Semaine du 26 juin 2020

Non, l’épidémie n’est pas terminée !
Nous voudrions tant y croire. Nous dire que le plus dur est passé, que l’épidémie est derrière nous et restera désormais comme un paragraphe des livres d’histoire circonscrit au printemps 2020. Or, non. Le Pr Flahault alerte : « le virus est loin d’être éliminé ». Le conseil scientifique prévient : une reprise de l’épidémie est possible, voire probable. Elle sévit d’ailleurs à pleine force en Guyane. Aussi, la question se pose-t-elle : la France est-elle prête à affronter une deuxième vague? Masques, tests, hôpitaux : L’Express répond à la question point par point. Et dresse le portrait du Pr Pittet, ce médecin suisse, inventeur du gel hydroalcoolique, qui vient d’être chargé par l’Elysée d’évaluer la gestion par la France de la crise du coronavirus.

Le Pr Raoult, lui, était invité cette semaine à répondre à la commission d’enquête de l’Assemblée nationale. L’occasion pour l’Express de se pencher sur les déclarations spectaculaires du médecin marseillais. Et d’y relever au moins huit contre-vérités. En revanche, force est de reconnaître qu’il a soulevé une bonne question en évoquant les conflits d’intérêt entre certains membres du conseil scientique et les laboratoires pharmaceutiques. Un sujet hypersensible que nous décryptons ici.

ECONOMIE
L’accalmie, en tout cas, n’est pas non plus de mise sur le front économique où de très nombreux secteurs souffrent. A l’exception d’une poignée d’entre eux, qui ont contraire bénéficié de la crise; comme le paiement en ligne. Lisez cet entretien surprenant accordé à l’Express par le patron de Paypal

MONDE
Cela ressemble à un roman d’espionnage, mais ce n’est pas un roman. La Russie a déclaré la cyberguerre à la France. En 2018, cela ne fait désormais aucun doute, des hackers proches de Moscou ont tenté de déstabiliser notre système électrique par le biais d’un logiciel malveillant. Avec, en perspective, une rupture d’alimentation générale. L’affaire que révèle l’Express cette semaine était restée jusque-là inconnue. Et pose de nombreuses questions. Emmanuel Macron, désireux de ménager Vladimir Poutine, s’est-il montré trop naïf ? L’Europe, comme l’assure le commissaire Thierry Breton, est-elle mieux préparée à ce genre d’attaques ? Et le cyberespace est-il condamné à rester un éternel Far West ?

POLITIQUE
C’est un autre dossier que va avoir à trancher dès lundi Emmanuel Macron. A l’occasion de la réception à l’Elysée des 150 membres de la convention citoyenne sur le climat, le président dira ce qu’il entend faire de leurs propositions, souvent audacieuses, et pas seulement un éventuel passage à 110 km/h de la vitesse sur autoroute. De nombreuses questions ,plus fondamentales, sont soulevées alors qu’au contraire, la taxe carbone n’a pas été retenue, ce que regrette l’économiste Eric Chaney.

 

Palmarès de l’Express : livres

Le Palmarès de L’Express : Des auteurs confirmés
et aussi des petits nouveaux plébiscités

par Marianne Payot,
Ca bouge sec en librairie...

            ça bouge sec en librairie… Didier Olivré pour l’Express

Quand une poignée de romanciers « inédits » réussissent à s’infiltrer entre les habitués du palmarès

Tandis que les essais font la part belle aux problématiques et aux bilans fort contemporains nés du Covid-19 et du confinement avec quasiment dix titres sur vingt, le palmarès des fictions, plus souriant, suit son bonhomme de chemin. Un joli lot de romans noirs, de meurtres et autres divertissements, et autant d’auteurs confirmés. Seuls quatre « intrus » viennent perturber ce classement très respectueux des « anciens » : la jeune Anne Pauly, prix du Livre Inter pour son très sensible premier roman, Avant que j’oublie (Verdier) ; l’étonnante Britannique Elizabeth Jane Howard (1923-2014) : le premier volet de sa formidable saga des Cazalet est publié aux éditions de la Table ronde ; le sympathique Akira Mizubayashi, dont la délicate fiction Ame brisée(Gallimard) vient d’être distinguée par le prix des Libraires. Et Olivia Ruiz, chanteuse multi-récompensée, fait une entrée remarquée sur la scène littéraire avec La Commode aux tiroirs de couleurs (Lattès) ; soit une traversée de l’Histoire, de la guerre civile espagnole à l’exil en France, narrée par trois générations de femmes énergiques. Où il est question d’assimilation et de transmission, thèmes indémodables de la littérature.