Le sang coule le long des trottoirs
Les coups de feux, comme des coups de tonnerre
Puis les larmes et les cris de désespoir
Hier soir, cent-vingt huit corps ont touché terre.

Les touristes, les enfants, les français
Venaient profiter du bonheur
Un simple Vendredi soir, rêvant d’un peu de paix
Mais cette belle soirée devint une horreur.

Venant pour crier à un concert
Ils finirent par crier à la mort
Venant pour manger un bon dessert
Ils finirent par manger le mauvais sort.

C’était un vendredi treize, jour de malchance me disait-on
Ne pas toucher de chats noir, ne pas passer sous une échelle
Mais têtue et désobéissant, je rentrai pourtant toujours à la maison
Mais maintenant leurs maisons seront construites à la pelle.

En ce lendemain de catastrophe
Paris éteint toutes ses lumières
Et pour faire honneur à ce jour atroce
Le monde entier, pour la France, fait ses prières.

À toutes les familles touchées
À ce pays endeuillé
La tristesse sera honorée
Et la violence effacée.

Louann, 1ère L