Archives de catégorie : Société

Microsoft et Apple, plagiat ou pas ?

Microsoft et Apple, plagiat ou pas ?

Depuis longtemps, Microsoft et Apple se copient les idées… Technologiques !

Par exemple, lors de la mise à jour macOS BigSur, Apple  a entièrement remodéliser macOS.  Et Microsoft, évidemment, sort Windows 11 (voir comparatif ci-dessous).

Dans cet exemple, Microsoft copie Apple sur l’Arrondi sur le Logo de leur Operating System (système d’exploitation), sur l’angle des fenêtres ouvertes, etc… 6 ans après la sortie de Windows 10, Staya Nadella, PDG de Microsoft, annonce Windows 11 (sachant qu’ils avaient annoncé qu’il n’y aurait jamais de Windows 11 ; 12 ; 13 ; etc…), tandis qu’Apple conçoit macOS Monterey.


Conclusion : Microsoft et Apple se copient depuis 1985

Quoi qu’il en soit, on ne peut pas dire le contraire. Vous pouvez en savoir plus sur Microsoft et Apple sur cette vidéo de DiscoverID : Microsoft : Histoire de marque #2.

Bonne Lecture à vous

La semaine prochaine : « L’histoire de Microsft ; du garage d’une maison Quartier général de Microsoft à Redmond. »

Par Antoine M., 5ème 2

Que cache la cavité repérée dans la pyramide de Khéops ?

Sciences

Que cache la cavité repérée dans la pyramide de Khéops ?

« La nouvelle a fait l’effet d’une bombe chez les férus d’égyptologie… Le 2 novembre 2017, une équipe internationale annonçait la découverte d’une immense cavité cachée au cœur de la pyramide de Kheops, dernière des Sept Merveilles du monde encore debout.

Grâce à une technique révolutionnaire empruntée à la physique des particules, la mission ScanPyramids est parvenue à radiographier le monument et à révéler cette cavité inconnue. Très vite, les esprits se sont enflammés. Cet espace grand comme un Airbus A 320 pourrait-il receler une tombe ou des trésors archéologiques ? Pourrait-il permettre de révéler le secret de la construction ? Le débat entre experts est relancé…

Il faut dire que la plus grande des trois pyramides de Gizeh, édifiée il y a 4 600 ans, reste une énigme. Bien que ce chef d’œuvre de la IV dynastie soit le tombeau présumé du pharaon Khéops, on n’y a encore découvert aucune momie. On ne sait pas non plus comment cet édifice haut d’environ 139m… »

Réchauffement climatique : les sardines rapetissent !

Réchauffement climatique : les sardines rapetissent !

…. Et c’est sérieux !

Comment le réchauffement climatique modifie la forme des animaux. Pour les chercheurs, la morphologie de certains animaux changera avec le réchauffement planétaire. Tous ne pourront pas s’adapter.

Lu dans l’Express du 08 novembre 2021

« D’après une étude publiée hier par l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer, la taille des sardines a diminué au cours du temps en raison du réchauffement climatique.

Ce que dit l’étude. Les chercheurs ont calculé que les sardines en Méditerranée mesurent en moyenne 11 centimètres aujourd’hui, contre 15 au début des années 2000. Cette diminution de leur taille s’explique par une présence de moins en moins importante de nourriture comme les micro-algues.

Pourquoi ça compte. Comme pour les sardines, le changement climatique agit sur la forme d’autres animaux. « Plutôt que de rétrécir, certaines bêtes verraient se modifier des zones particulières de leur corps, par exemple la queue, les oreilles ou le bec. Ces attributs jouent un rôle crucial dans la régulation de la chaleur interne », relate notre journaliste Yohan Blavignat. »

Retour sur terre de Thomas Pesquet

RETOUR SUR TERRE DE THOMAS PESQUET

Lu dans l’Express du 08 novembre 2021

« Après six mois passés dans la Station spatiale internationale (ISS), Thomas Pesquet a atterri ce matin sur Terre à bord de la capsule Dragon de Space X et en compagnie du Japonais Akihiko ?Hoshide et des Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur.

Le bilan. Au sein de l’ISS, l’astronaute français a réalisé près de 200 expériences. Il a également effectué quatre sorties dans l’espace pour installer des équipements. Et cerise sur la gâteau : il a été nommé pour la fin de sa mission commandant de bord de la station, une première pour un Français.

Et maintenant ? L’ISS vit ses dernières années dans l’espace avant un démantèlement prévu entre 2028 et 2030. « Il faudra probablement attendre la mise en service de sa remplaçante, la Gateway, une station spatiale en orbite autour de la Lune, pour que Thomas Pesquet retourne dans l’espace », raconte notre journaliste Victor Garcia. Avant de poser un pied sur la Lune ?

La météo aura été bien capricieuse, repoussant maintes fois le départ des astronautes de la Station spatiale internationale (ISS). Mais après plus de six mois en orbite à bord de l’ISS, Thomas Pesquet et les trois autres membres du Crew-2, le Japonais Akihiko Hoshide et les Américains Shane Kimbrough et Megan McArthur sont bien arrivés sur Terre mardi. La capsule Dragon de SpaceX a amerri dans le Golfe du Mexique ce mardi à l’aube, avant d’être récupérée rapidement par un navire posté à proximité… »

Roblox va t’il mettre à la benne Minecraft ?

ROBLOX VAT-IL METTRE À LA BENNE MINECRAFT ?

Beaucoup de gens pensent que Minecraft est démodé. Mais qui lui succédera ?

Roblox : un bijou de technologie

Qu’est ce que Roblox ?
C’est un jeu gratuit créé par David Baszucki composé de serveurs créés par des joueurs. Il y a environ 500 mille serveurs.

David Baszucki  Wikipédia.fr

Mais comment gagnent-il de l’argent ? Ceci est très simple. Roblox comme la plupart des jeux contiennent une monnaie (mis à part la monnaie des serveurs) mais on ne gagne pas cette monnaie, on la paye.
Sur Google Play, il est 1er avec plus de 411 000 téléchargements en 90 jours selon AppAnnie. Le nombre d’heures consacrées à Roblox a augmenté de 45 %, passant de 9,4 milliards en 2018 à 13,7 milliards en 2019 et de 124 %, à 30,6 milliards, en 2020.

Un jeu à la portée de tous

En plus d’être gratuit il est simple de créer des serveurs grâce au logiciel Roblox studio. Il est simple de programmer un serveur avec un peu d’expérience dans l’informatique. Il est entièrement gratuit de créer un serveur sur Roblox studio.

Minecraft est-il vraiment démodé ?

Dans son communiqué diffusé le 15 septembre, Microsoft va même jusqu’à dire « 100 millions de téléchargements » : un chiffre qui comprend sans doute le nombre de téléchargements illégaux du Minecraft, et qui équivaut au nombre de comptes utilisateurs revendiqués par le créateur du jeu, Markus Persson, en février. On ne peut donc pas le considérer comme démodé.

par Mahé, 5ème 2

Sortie officielle de Windows 11

La sortie officielle de Windows 11

Le 5 octobre 2021, Windows  11 sort sur tous les Windows. Mais, connaissez-vous bien toutes ces nouvelles fonctionnalités ajoutées cette année, vous le saurez en lisant cet article :)
Le 24 Juin 2020, Windows annonçait la sortie officielle de Windows 11. Aujourd’hui, il est enfin sorti. Voici les nouveautés :

  1. Le son de l’ouverture de Windows a été changé ainsi que les notifications et les avertissements.
  2. La barre des taches a été centrée mais vous pouvez la recentrer si vous préférez la barre des taches de Windows 10.
  3. Vous pouvez modifier la barre des taches et la personnaliser depuis les options des paramètres (un nouvel onglet a été ajouté dans les paramètres ).
  4. Le menu « démarrer » a été revisité pour une meilleure utilisation.
  5. L’expérience de jeux est la meilleure sur le marché actuellement.
  6. Le Microsoft store a été refait pour visionner plus facilement les jeux.
  7. Microsoft Teams a été ajouté sans devoir le télécharger dans la barre des taches.

Dès aujourd’hui, vous pouvez avoir la demande de mise à jour uniquement si vous avez un Windows, et que votre modèle d’ordinateur fait partie des éligibles. Pour  savoir si votre PC est conforme, rendez-vous sur le site :

Méthodes d’installation de Windows 11 (microsoft.com), allez sur le premier lien.

Cependant les ordinateurs ne présentant pas les conditions nécessaires pour le téléchargement de Windows 11 pourront tout de même le télécharger pendant la mise à jour beta de Windows 11. Ils pourront donc tout de même la télécharger mais elle restera en version béta.

ATTENTION vous ne pourrez télécharger Windows 11 béta sur les PC non compatibles que jusqu’à sa version finale, c’est à dire la version alpha.

Merci d’avoir lu cet article et à bientôt.

Jules et Antoine, collégiens

 

 

Conférence Sciences politiques au lycée JASA

Conférence Sciences politiques au lycée JASA

Nous avons assisté ce mardi 27 septembre à une conférence géopolitique animée par 3 intervenants :
-Jeannette Seppen, actuelle ambassadrice de l’UE en Angola qui a notamment travaillé au cours de sa carrière en Afghanistan, au Pakistan ou encore en Irak ;
-Charles ***, ancien diplomate au service des Nations Unies, qui a travaillé en Somalie, au Soudan, en Rwanda (pendant le génocide), ou encore en Afghanistan. Il a récemment écrit un lire sur la situation actuelle en Birmanie ;
-M. Larcher, journaliste à la section Monde du journal La Croix, qui a entre autre été au Rwanda pendant le génocide.

Lors de cette conférence, il a été évoqué qu’aujourd’hui le monde et ses enjeux politiques s’accélèrent.
On assiste d’une part au retour sur la scène du monde des grandes puissances et d’autre part l’effondrement de certains Etats. La conférence était centrée sur cette dernière idée, notamment sur le cas de la Birmanie et de l’Afghanistan.
Dans le cadre d’un monde qui s’accélère, la diplomatie et l’instauration des démocraties exigent de la patience et de la réflexion. Les échecs géopolitiques proviennent en partie aujourd’hui du fait que les Etats démocratiques n’ont pas assez pris le temps de prendre connaissance des différentes cultures, et qu’ils ont voulu imposer la leur (avec l’exemple évident de l’Afghanistan).

Ainsi, la conférence a permis à chacun d’avoir une meilleure compréhension du monde, de prendre part aux décisions que la France ne nous soumet pas à travers le monde. Selon le mot de M. Larcher, nous avons passé ce processus « d’infantilisation » des décisions de la France à travers le monde.

Une belle conférence qui a démontré en quoi la philosophie et les sciences humaines pouvaient être au service du monde.

Propos rédigés par A, élève de terminale

France inter : « Pollution numérique : voyage au bout d’un like »

« Pollution numérique : voyage au bout d’un like »

sur France Inter, 54 minutes, mardi 21 septembre 2021 par Mathieu Vidard
Et, si votre « like » avait bien plus d’impact environnemental que vous ne pouviez l’imaginer ?
Alors que le maître mot du monde numérique est « dématérialisation » il existe bel et bien un impact matériel et palpable.
A lire sur :

Quelle forme de vie pourrait-on trouver sur Mars ? Article de Science & Vie

Quelle forme de vie pourrait-on trouver sur Mars ?

Quelle forme de vie pourrait-on trouver sur Mars ?

« Les échantillons de sol martien, collectés par le rover Perseverance, devraient arriver sur Terre autour de 2031. Comment seront-ils analysés ? Peut-on y trouver de la vie ? Sous quelle forme ? Voici les enjeux d’une mission qui changera à jamais notre compréhension de la planète rouge.

C’est probablement l’une des opérations les plus importantes dans la recherche de vie extraterrestre. «Mars Sample Return» a pour but de ramener sur Terre les premiers échantillons récoltés sur Mars par le rover américain Perseverance. Ces derniers devraient être ramassés autour de 2031 par un autre rover, avant d’arriver sur Terre après un voyage de six mois dans l’espace. Trois scénarii sont alors possible :

1) On détecte une forme de vie dans les échantillons martiens

Découvrir des organismes vivant actuellement sur Mars, fantasme ou réalité plausible ?

«Ce n’est pas impossible que la vie existe encore», déclare le chercheur en géologie planétaire Pierre Beck. «Certaines bactéries sont très résistantes.» Dans un tel cas de figure, les scientifiques chercheraient à séquencer l’ADN des organismes mis au jour, pour voir si l’on peut faire un lien avec l’arbre du vivant terrestre. Si un lien peut être établi, alors il pourrait appuyer la théorie de la panspermie, selon laquelle la vie serait arrivée sur Terre par les météorites.

Mais la découverte de bactéries dans les échantillons rendrait leur manipulation plus difficile, car ces dernières pourraient contaminer la biosphère terrestre. C’est pourquoi les tubes abritant les extraits de roche et de sol devront impérativement être étanches et ultra-sécurisés.

2) On découvre des traces de vie passée

Nous pourrions tomber sur de micro-fossiles, sous forme de petits filaments, comme on en retrouve parfois sur notre planète.

De façon générale les scientifiques vont se mettre à la recherche de bio-signatures. Ces dernières peuvent prendre des formes multiples. Une abondance de molécules chirales (voir ci-dessous), la trace d’un mouvement (sur Terre, l’empreinte d’un dinosaure par exemple), certains minéraux assemblés suivant une forme particulière par l’activité biologique (comme les stromatolithes), la présence de molécules organiques complexes…

Grâce au rover Curiosity, nous savons qu’il y a plusieurs milliards d’années, Mars a été habitable. «Si la vie a existé, soit elle a disparu lorsque Mars a gelé, perdu son eau en surface et une partie de son atmosphère. Soit elle a pu continuer dans des niches en sous-surface, dans des formes qu’on ne connaît pas», nous confiait en juillet dernier Caroline Freissinet, chercheuse au CNRS.

3) On ne trouve ni vie actuelle, ni traces de vie passée

La nouvelle pourrait en décevoir quelques-uns… et dans le même temps, cela faciliterait la prise en charge des échantillons.

Même sans traces de vie, les grains martiens n’en restent pas moins exceptionnels. Ils donneront des informations précieuses sur l’histoire de Mars, de sa formation à aujourd’hui. Ces éléments pourront être comparés avec les données issues des météorites martiennes tombées sur Terre. Notre compréhension de la planète rouge sera considérablement améliorée. Notons d’ailleurs que ce n’est pas parce qu’il n’existe pas de vie dans les échantillons récoltés, qu’elle n’a jamais existé sur la planète…

Pourquoi veut-on ramener des extraits de Mars sur Terre ?

Cette mission inédite répond à plusieurs objectifs. Le premier, découvrir si la vie a existé sur Mars. Mais c’est aussi une opportunité pour mieux comprendre cette planète : était-elle active géologiquement ? Possédait-elle un champ magnétique?

Et puis, avant une future mission habitée sur Mars, les scientifiques souhaitent avant tout savoir si l’environnement est néfaste pour l’humain. Existe-t-il des nanoparticules toxiques ? De potentiels pathogènes biologiques ?

Jusqu’à présent, les seules mesures du sol martien dont on dispose sont celles effectuées par les rovers sur place -comme Curiosity, Perseverance, ou encore l’astromobile chinois Zhurong. Pour l’analyser plus finement, il est indispensable d’en ramener quelques fragments sur Terre.

Comment les échantillons de Mars seront-ils analysés ?

Les tubes seront tout d’abord placés dans des laboratoires de type P4, spécialisés pour abriter des micro-organismes très pathogènes. C’est la première étape, celle où l’on va chercher d’éventuelles traces biologiques.

Comme nous vous l’expliquions dans cet article, il existe différentes bio-signatures que l’on peut rechercher. Autrement dit, des traces qu’aurait pu laisser la vie si elle a existé.

En premier lieu, on cherche à observer la forme des molécules. Sont-elles symétriques dans un miroir plan mais non superposables (à l’image de nos mains) ? Autrement dit, sont-elles chirales ? Dans les molécules issues du vivant sur Terre, on observe une majorité de molécules de forme gauche. Si l’on constate cette même caractéristique dans les molécules des échantillons martiens, on peut supposer qu’elles soient issues d’un système vivant (même si cette seule observation est insuffisante). À moins qu’elles ne proviennent d’un système chimique inconnu jusqu’à alors, qui privilégie justement une forme plutôt qu’une autre.

Les scientifiques vont regarder s’il existe des molécules organiques et lesquelles. Certaines peuvent être considérées comme des bio-signatures, comme par exemple la chlorophylle.

Ils vont également rechercher une éventuelle présence d’eau. Pour cela, ils projetteront un faisceau de lumière infrarouge sur les grains martiens. L’eau absorbe l’infrarouge à des longueurs spécifiques, en fonction de sa forme: liquide, gazeuse ou solide. Ainsi, les chercheurs pourront déterminer la présence et l’état de l’eau dans l’échantillon.

De quoi les roches martiennes sont-elles constituées ?

Une fois les analyses effectuées en laboratoire sécurisé prouvant l’absence de pathogènes biologiques, les extraits de roche et de sol pourront sortir dans un porte-échantillon étanche.

De nouvelles mesures seront réalisées afin de déterminer la nature des roches.

Parmi elles, le laser vert «Raman» (aussi présent sur le rover Perseverance) caractérisera la nature des minéraux présents.

La projection d’un faisceau de rayons X donnera la composition atomique des échantillons. Pour cela, ils seront placés dans un «énorme tunnel» appelé synchrotron. Ce dernier met en mouvement des électrons de manière extrêmement rapide, et lorsqu’on dévie leur trajectoire, ils perdent de l’énergie et produisent des rayons X. Cette technologie permet d’examiner de manière extrêmement fine une roche en révélant la nature des atomes et la façon dont ils sont assemblés.

La technique de diffraction des rayons X donnera la structure cristalline des minéraux présents: c’est-à-dire la position et le placement de chaque atome dans la matière. En effet, certains minéraux peuvent avoir la même composition chimique mais un arrangement atomique différent. Pour les distinguer, on projette des rayons X sur l’échantillon, qui sont déviés par les atomes. Leur déviation (ou diffraction) donne des indications sur l’arrangement des atomes au sein du cristal.

«Pour chaque mesure, il est très important de savoir où la roche a été collectée, à quelle profondeur et dans quel contexte, afin de faire le lien entre les observations locales et la géologie globale de la planète», précise le chercheur Pierre Beck.

Selon le type de roche, les mesures seront différentes. Les roches sédimentaires sont particulièrement intéressantes dans la recherche de traces du vivant. Les roches magmatiques, elles, permettront d’en savoir plus sur le magnétisme de la planète rouge.

Des échantillons martiens sur Terre : le graal des exobiologistes

Vous l’aurez compris, les extraits de la planète Mars seront analysés sous toutes les coutures, grâce aux outils les plus sophistiqués existant aujourd’hui.

Où seront-ils dépouillés ? À l’heure actuelle, le protocole de retour des prélèvements n’est pas encore arrêté. Il reste dix ans à l’Agence spatiale américaine et l’Agence spatiale européenne pour le décider. La France aura-t-elle un rôle à jouer ? Espérons-le. Déjà très impliquée dans la mission du rover Perseverance (pour qui elle a fourni la caméra SuperCam), il serait dommage qu’elle ne le soit pas dans cette exploration historique… ».

Maladie d’Alzheimer : le rôle de nos gènes de mieux en mieux compris

Maladie d’Alzheimer : le rôle de nos gènes de mieux en mieux compris

Contrairement à une idée reçue, notre patrimoine génétique compte pour beaucoup dans la survenue de cette pathologie. Des chercheurs français enchaînent les découvertes.

Dans l’Express, par Stéphanie Benz le 21/09/2021

« Quand l’un de ses parents souffre de la maladie d’Alzheimer, il est souvent difficile de ne pas se demander si l’on ne va pas finir par en être atteint soi-même. Depuis les années 1930, les médecins savent qu’il existe de très rares formes héréditaires de cette pathologie, qui se transmet alors de génération en génération dans les familles touchées. Mais elles concernent moins de 1% des malades et se déclenchent souvent à des âges précoces. Qu’en est-il des 99% restants ? Longtemps, on a cru que ce mal dont souffrent 900 000 personnes en France était la faute à pas de chance, à l’environnement, ou à une hygiène de vie inadaptée. Ou peut-être les trois à la fois. Mais si tous ces facteurs jouent un rôle, il apparaît désormais que nos gènes se trouvent aussi largement en cause.

« Des études d’épidémiologie génétique faites sur des jumeaux monozygotes et dizygotes ont montré que la composante génétique joue en population générale dans 60% à 80% des cas de maladie d’Alzheimer« , indique Jean-Charles Lambert, directeur de recherche à l’Inserm, rattaché à l’Université de Lille. Cette découverte, rendue possible par la constitution de registres de jumeaux dans les pays du nord de l’Europe, date du milieu des années 2000. Depuis, son équipe et celle du Pr Gaël Nicolas à Rouen, en partenariat avec d’autres chercheurs un peu partout en Europe, n’ont eu de cesse de traquer les gènes impliqués.

Ces travaux présentent de multiples intérêts. « Il s’agit d’abord de mieux comprendre les mécanismes en cause, et leur imbrication », souligne Jean-Charles Lambert. Chaque gène ou groupe de gènes peut en effet correspondre à une voie biologique, rendue dysfonctionnelle par une mutation. Alors que cette pathologie reste encore très mystérieuse, ces travaux fondamentaux s’avèrent un préalable indispensable au développement de thérapies efficaces. Mais il y a plus prometteur encore : « A l’avenir, quand tous les gènes auront été identifiés, nous espérons pouvoir prédire qui est très à risque, modérément, ou pas du tout de souffrir de cette maladie… » avec des traitements adaptés préventifs.