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Soirées théâtrales par les élèves du Petit Théâtre de JASA

Représentation par l’atelier Théâtre du lycée : vendredis 17 et 24 mai

Les lycéens ont magnifiquement joué la pièce de Jean Anouilh « L’Alouette » mettant en scène Jeanne d’Arc, pour l’occasion des 90 ans de l’Institution JASA.

Mise en scène de Patrick Martinez-Bournat, assisté de Judith Bertin-Soussan, avec la participation de la chorale dirigée par Mme Danielou.

Distribution : Lauriane Benoist, Joséphine Bertholier, Sara Da Costa Vagos, Lucas Dallant, Alexis Ducourtieux, Elvan Edouard, Lou-Janis Lokmer, Océane Rousseau, Maria Tagane, Apolline Tulle.

Sortie au théâtre (2)

Deuxième sortie au théâtre pour quelques élèves du lycée

Le samedi 12 janvier, des élèves volontaires se sont retrouvés au théâtre de Fontainebleau pour voir « Un grand singe à l’académie « .

« Un grand singe à l’académie  » est une adaptation par Jade Duviquet et Cyril Casmèze de la nouvelle de Franz Kafka « Rapport pour une académie  » écrite en 1917. La pièce copie le texte de la nouvelle presque mot pour mot mais rajoute dessus un gros jeu de scène fait par l’acteur et les décors, accessoires, et la musique et sons.

La pièce ou la nouvelle raconte la vie du narrateur. Il nous raconte  sa vie sous forme d’un rapport à une académie. Il dévoile son évolution de singe à « homme  » de façon chronologique.

« Il y a cinq ans il vivait dans une forêt en Afrique comme singe, quand il fut capturé par des chasseurs pour être emmené en Allemagne. Durant tout le trajet en bateau il se rendit compte que la seule issue qu’il pourrait trouver ne serait pas en essayant de sortir par la force de la cage où il était enfermé pour le voyage mais par l’obéissance aux chasseurs. Pour retrouver une liberté il décida donc de se mettre à imiter les hommes. Ainsi en arrivant en Allemagne il eu plusieurs professeurs qui s’enchaînèrent dans le but de le rendre humain. C’est comme ça que cinq ans plus tard il raconte devant des académiciens son histoire et tout ce qu’il a appris des hommes y compris leurs habitudes destructrices telle que boire et fumer la pipe ».

Dans cette nouvelle, Kafka fait ressortir le côté animal chez l’humain, et nous fait voir l’homme par le point de vue des animaux et avec les tortures que les hommes ont fait subir à l’animal on y voit les tortures de la civilisation.

Cette nouvelle peut faire penser à une autre nouvelle de Kafka « la Métamorphose », car ici on a l’impression d’assister à une métamorphose à l’envers. L’animal devient un homme civilisé et évolué mais apprend aussi au passage les tendances autodestructrices de l’humanité telles que boire ou fumer.

Cela donne aussi à réfléchir sur le darwinisme qui est un thème que l’on retrouve souvent chez Kafka.

Merci à Mme Soussan et Mme Damon pour nous avoir fait découvrir cette pièce.

par Laurent M, sde 3

 

« Proudhon modèle Courbet  » au Musée d’Orsay

Le Mardi 9 Avril, la classe de 2°4 est partie voir la pièce de théâtre « Proudhon modèle Courbet » à l’auditorium du Musée d’Orsay.

Les protagonistes de cette pièce sont :

Gustave Courbet, né en 1819 à Ornans , issu d’une famille aisée,  étudie l’art à  l’École de Beaux-Arts. Après avoir peint plusieurs toiles « riches et expressives » il voyage en Hollande et en Angleterre. Au lendemain de sa rencontre avec Proudhon, il se fait le fervent défenseur du Réalisme. Ses toiles représenteront alors des situations contemporaines avec le plus de sincérité possible (Un enterrement à Ornans, 1850). Il meurt le 31 Décembre à La-Tour-de-Peilz en Suisse.

Pierre-Joseph Proudhon, né en 1809 à Besançon, est à fois journaliste, homme politique et sociologue. Il s’illustre tout au long de sa vie par ses prises de position extrémistes qui lui vaudront des ennuis avec la justice. Dans un premier temps, son idée est de réformer le système capitaliste et la propriété privée (Qu’est-ce que la propriété ?, 1840). Il dénonce également la propriété collective et les théories marxistes. Élu à l’Assemblée nationale en 1848, il est mis en prison un an plus tard pour s’être opposé à Louis Napoléon Bonaparte. Il meurt le 19 Janvier 1865 à Paris.

Cette pièce met en scène ces deux personnages qui pendant 1h30 vont débattre sur la peinture, les femmes, le Réalisme… etc.

« Début 1855, à l’intérieur du huis clos dans l’atelier d’Ornans, Courbet et Proudhon s’affrontent. Un dialogue auquel se joignent d’un côté Jenny, maitresse-modèle émancipée qui n’impressionne guère le philosophe misogyne, et de l’autre, un paysan braconnier enclin aux idées conservatrices. Qui modèle l’autre ? La rencontre de ces deux monstres sacrés n’exclut ni l’humour ni la légèreté. »

C’était en représentation au Musée d’Orsay jusqu’au 25 Mai 2013.

Evelyne