Le premier jour d’avril

Aujourd’hui nous sommes le 1er avril 2020. D’habitude, nous sommes
supposés être en classe ou avec des amis pour un poison Davril amusant
entre élèves, amis, enseignants… Au moment où vous lirez ce texte,
vous allez peut-être remarquer qu’il y a une faute à « pois son
d’avril ». Vous allez donc relire la partie où il y a ce mot et découvrir qu’il n’y a pas seulement qu’une faute :). Si vous l’aviez
déjà trouvé, tant mieux.

Une petite blague en ce jour pour oublier un instant ce pourquoi
nous sommes chez nous depuis 2 semaines et demi. C’est vrai
que la tension commence peut-être à monter, mais, courage, le vent
finira par tourner et le soleil reviendra nous éclairer nous et notre
ombre (même s’il fait un temps radieux avec un vent frais dehors ;).

Sakana4Tsuki

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MON CONFINEMENT

Le temps paraît déjà bien long depuis l’annonce du confinement le 16 mars 2020.

Ma routine quotidienne commence à se faire loin maintenant.

Le confinement pèse sur ma vie quotidienne, mon travail, mes rapports sociaux, mon moral.

Le jour… mais aussi la nuit.

Mais personne n’était prêt à laisser ses habitudes de côté comme ceci.

Cloîtrés chez moi, nous n’avons jamais été si proches de notre lieu de vie.

J’ai énormément de chances car j’aime ma vie.

Je suis un privilégié et je me sens honteux de me l’avouer. Sans les distractions des obligations quotidiennes, nous sommes confrontés directement à notre environnement, notre lieu de vie tout comme notre famille.

Le virus est mondial l’économie bloquée, le gouvernement me dit ce que je dois faire.

Michka

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Le confinement, c’est ennuyeux?

Pour beaucoup de personnes, le confinement est ennuyeux car on ne peut pas voir ses ami(e)s.

On peut le voir d’une autre façon, comme un moment ou on peut penser et se débrouiller sans ses ami(e)s, comme un moment où on peut laisser libre cours à son imagination, ranger et fouiller sa maison pour retrouver des « trésors enfouis ».

Voici un Covid-19 que j’ai fait en FIMO, c’est une image que les autres peuvent réutiliser pour leurs témoignages.

Sidonie, 4eC

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Le confinement

Le Confinement empire sur le continent.
La pollution est en décomposition.
Les journées sont ensoleillés.
L’ennui est plus fort qu’un incendie.
Les devoirs sont rendus en retard.
Les professeurs sont des éclaireurs.
On martyr notre avenir.
Les écrans aveuglant.
La flemme est aussi grande qu’un HLM.
L’école nous résonne.
Le manque de l’école nous tourmente.
L’espoir nous dit d’attendre.
Le confinement prendra fin.

Nafy, 3eC

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Ma vie en tant que confinée

Nous sommes le mercredi 25 Mars 2020 et cela fait une semaine que nous sommes confinés.

Je suppose que la plupart d’entre nous s’ennuient mise à part faire nos devoirs et être sur nos écrans. Je vais donc vous parler de ce que je fais pour passer le temps.

Tout d’abord, je commence par mes devoirs, ensuite je « check » mes réseaux, après je mets de la musique parce que si je n’ai pas ma dose de musique pour la journée je serais clairement de mauvaise humeur. Ensuite j’enchaîne avec une séance d’1h30 de sport puis j’allume mon appareil photo et j’essaye de prendre en photo le paysage qu’il y a par ma fenêtre. Bon, il faut savoir qu’il n’y a que des bâtiments et un parc pour enfants mais j’essaye de positiver.

Après ça, je reste à ma fenêtre pour respirer de l’air frais et souvent je me rends compte qu’il y a des gens inconscients qui sortent jouer dans le parc. Du coup je les engueule (dans ma tête) parce que, après tout, ce n’est pas mon problème s’ils veulent risquer leur vie.

Ensuite, s’il me reste du temps, je réorganise mon armoire et ma chambre et souvent le soir j’essaye de trouver un film à regarder en famille.

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Le commencement

Pour moi, tout a commencé lundi à 11h.

Surtout quand le grand chef est intervenu sur notre plateau, (c’est comme ça qu’on appelle l’étage où œuvre tout le service informatique dont je fais partie). Il est grand, chauve et il transpirait un peu au sommet du crane. Aie ! Il nous a annoncé que le président interviendrait ce soir et que la situation évoluait tellement vite à la catastrophe qu’il ne pouvait pas y avoir grand monde qui reste sur place. Et qu’on pouvait rentrer chez nous.

Bon. On a fait deux trois plaisanteries, manière de sentir qu’on est toujours vivant … et on a repris le travail. Il fallait bien finir ce qu’on était en train de faire et peut être pendant ce temps, on laissait l’idée imprégner notre cerveau. Et puis on sait jamais, dans l’administration l’ordre est souvent suivi du contre-ordre. Et puis c’était pas encore l’heure de manger. Et puis on était un peu tétanisé. Pour tout dire l’idée rebondissait dans mon cerveau comme la balle de tennis du tetris qui essaie désespérément de trouver la sortie.

Finalement, vers midi et demi, j’ai mis quelques câbles dans un sac en me disant que ça pouvait servir pour des interventions, (c’est dire comme mon cerveau n’arrivait pas à s’habituer), et après avoir dit au revoir à tout le monde, à un mètre de distance évidemment, j’ai taillé la route.

Le métro était tellement clairsemé qu’on aurait pu s’allonger sur les sièges ou s’installer confortablement sur trois places, par exemple, et presque fumer un cigare en écartant largement les bras et prendre un air satisfait. Mais non, personne n’était d’humeur badine. L’atmosphère était plutôt à la méditation, au cogitage (du verbe cogiter). J’ai croisé notre voisin d’en bas. On s’est salué. Il avait rendez vous place d’Italie chez le notaire pour signer la vente de son appartement. Voilà une personne qui devrait jouer quelques chiffres au loto. Sa lune est ascendante.

Une demi heure plus tard, je suis arrivé à la maison. La table était mise. Tout le monde était là et on a attaqué notre premier repas de notre premier jour de confinement.

Caubou, un parent d’élève

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