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Pourquoi ce blog ?

Genèse du projet

Notre collègue du lycée François Mansard nous a fait par de cette idée originale, que nous nous sommes empressées de faire nôtre:

Jeudi 12 mars 2020, le président de la République a décrété la fermeture de tous les établissements scolaires français jusqu’à nouvel ordre. Le lundi 16 mars 2020, le même président a ordonné des mesures de confinement strict à l’ensemble de la population (sauf exceptions) : depuis le mardi 17 mars midi, nous ne pouvons plus circuler sans justification, sous peine d’amende. Ces deux mesures sont exceptionnelles : la fermeture des établissements scolaires n’avait pas été décidée depuis 1968 et le confinement n’avait jamais été imposé en France en temps de paix.

Dans ces moments particuliers, nous prenons conscience de « faire l’histoire ». Nous réalisons que ce que nous vivons marquera une époque et des générations et qu’il y aura, peut-être, un avant et un après. Que nos sociétés seront forcément impactées par un événement d’une telle ampleur, qui touche l’ensemble du monde. Que le système dans lequel nous vivons, que l’on pouvait croire inébranlable, en sortira altéré. Nos habitudes sont modifiées, notre quotidien est bouleversé et notre mode de vie est profondément remis en cause. Les mesures de confinement radical, certes nécessaires pour freiner l’épidémie, remettent en question nos libertés fondamentales et en premier lieu la liberté de circulation.

Partant de ce constat, nous avons imaginé les questions que pourraient se poser les historiens du futur qui étudieront la société française face à l’épidémie du coronavirus : comment les Françaises et les Français ont-ils vécu ce moment particulier ? Comment ont-ils ressenti le confinement ? Qu’ont-ils fait pour s’occuper ? Comment ont-ils adapté leurs habitudes ? Quelles questions se sont-ils posées sur le monde dans lequel ils vivent ?

Pourquoi s’investir dans ce projet ?

Proposer à ces historiens fictifs du futur des éléments de réponse fournis par mes élèves lycéens m’a semblé être un projet servant plusieurs objectifs :

  • Nous occuper ! Nous en sommes pour l’instant aux premiers jours d’un confinement qui durera deux semaines minimum, mais qui pourra être prolongé. Si à l’heure actuelle vous, cher-e-s élèves, semblez ravis de pouvoir épuiser le catalogue Netflix, nous allons tous rapidement tourner en rond. Profitons de ce temps libre pour être créatifs et stimuler notre imagination.
  • Extérioriser et partager des pensées et des sentiments qui peuvent tous nous traverser. La situation que nous vivons est encore une fois inédite et peut amener de nombreuses interrogations et réflexions qui méritent d’être partagées. Communiquer et échanger dans des moments comme celui-ci me semble indispensable pour continuer à créer du lien dans une période de restriction des interactions sociales.
  • Témoigner et laisser aux générations futures des « traces » (pour reprendre le vocabulaire de l’historien Carlo Ginzburg) de cet événement.

Alors à vos stylos, à vos crayons, à vos téléphones, à vos ordinateurs… et faites l’histoire !