Au royaume des flash cards

21 09 2014

Petit à petit, nous approchons les 600000 visites sur ce blogue qui compte déjà 600 entrées… Même si le ryhtme est souvent difficile à tenir, je suis ravie de partager avec vous, lecteurs anonymes, cette expérience.

Dans les semaines à venir, plusieurs nouveautés devraient voir le jour, qui occupent mes jours et parfois mes nuits. Attendez donc le lancement de deux ressources en  ligne qui devraient vous intéresser… (musique évoquant le mystère…)

Ce billet est destiné à partager avec vous une trouvaille: le site Teaching resources proposé par le journal britannique The Guardian, Je suis tombée dessus grâce à un article intitulé « Où sont les flashcards? Our collection of lesson ideas and resources will help you teach French from key stage 2 upwards » paru le 15 septembre dernier: http://www.theguardian.com/teacher-network/teacher-blog/2014/sep/15/how-to-teach-french-lesson-ideas

Y sont recensées de nombreuses ressources gratuites pour travailler dès le niveau A1, axées sur les cartes illustrées (animaux, parties du corps, vêtements, actions… les classiques, quoi). Des fiches pédagogiques et des idées de jeux accompagnent le tout. J’ai bien aimé, par exemple, le jeu Who said cherry pie, où l’animateur donne une phrase en langue maternelle, un joueur la traduit et un autre joueur, les yeux fermés, doit essayer de deviner qui a parlé (le plus souvent en travestissant sa voix… ce qui doit donner lieu à des moments assez drôles!).

Seul hic, mineur: pour consulter les ressources proposées, il faut s’inscrire (gratuitement) sur le site de The Guardian…




Ma cueillette sur Facebook

22 03 2013

Depuis longtemps déjà, j’ai envie de partager avec vous des images ou des idées publiées par des amis sur Facebook. Voilà la cueillette d’aujourd’hui:

Vu sur le compte Facebook de J’aime le français (merci, Julia!)

Se laver les mains

 

Les vêtements

 

Les mots doux

 

 Vu sur le compte Facebook de Parlez-vous français?  (merci, Julia!)

Fournitures scolaires

Regardez aussi le compte très régulièrement mis à jour de Alianza Francesa Veracruz, dont les « Moment pourquoi? » sont parmi beaucoup d’autres un bel exemple de ressources réutilisables dans la classe.

Vu sur le compte d’Alianza Francesa Veracruz

Proposé par Michèle, il ya le compte Les amis de la phonétique… qui vient de naître et dont j’espère qu’elle sera rapidement enrichie.

Sans oublier le compte de Francparler, avec des ressources brutes mais aussi des fiches, des actualités, etc.!




Qui est-ce? avec des Lego

24 03 2012

Mario me fait découvrir cette énigme sympathique qui pourrait être utile dès le niveau A1:  on  présente les séries de personnages une par une et on demande aux apprenants organisés par équipes de 3 à 4 de découvrir l’identité des personnages représentés. Lorsqu’une équipe pense avoir trouvé la réponse, elle la justifie à l’oral: « Ce sont les Simpson. Il y a Homer, le père; il est petit et blond, il porte un jean et un t-shirt; la suivante, c’est Marge, la femme d’Homer, qui a les cheveux bleus; elle porte une robe verte; ensuite, il a a leurs trois enfants, Bart, Lisa et la petite  Maggie… » Avec des apprenants un peu créatifs, apportez les Lego: au groupe de découvrir les personnages proposés par les uns et les autres…

PS Ce qui serait vraiment génial, ce serait que vous preniez le temps de fabriquer les personnages avec de vrais Lego: succès assurè, même auprès d’un public adulte!

Pour retouver les images une par une , allez sur La boîte verte.

Besoin d’aide? Voici les réponses, d’après moi… Mais ne les lisez qu’après avoir fait l’effort de trouver par vous-même!

NE

 

TRI

CHEZ

 

PAS

 

1. La famille Simpson.

2. Les tortues Ninja (Raphael, Leonardo, Michelangelo, Donatello).

3. Les personnages de South Park (Eric Cartman, Kyle Broflovski, Stanley March, dit Stan, Kenneth McCormick, dit Kenny).

4. Les Schtroumpfs (le grand Schtroumpf, la Schtroumpfette).

5. Astérix, Idéfix et Obélix.

6. Ernest et Bart (personnages de 1, rue Sésame).

7.  Donald Duck et ses neveux  Riri, Fifi et Loulou.

8. Les frères Dalton et Lucky Luke.

 




Citron citron citron

3 08 2011

Suite (toujours) des idées d’adaptation issues du site Planet’Anim, auquel j’au consacré un billet récemment. Je reprends et modifie le descriptif fourni.

Voilà un jeu simple, sans matériel, dynamique, permettant de travailler un champ lexical donné (et facilement adaptable à d’autres champs lexicaux et/ou sémantiques).

Règle :  Les joueurs sont assis en cercle. Chaque participant choisit un nom de fruit ou de légume. Le meneur du jeu (qui sera, au premier tour, l’enseignant, mais ce dernier cèdera sa place après les premiers tours…) se dirige vers l’un des joueurs. S’il dit 3 fois citron vite ou lentement, le joueur doit se lever et crier le nom de son fruit ou légume (et devient éventuellement meneur en échangeant sa place avec ce dernier). Cependant s’il le dit moins de 3 fois ou plus de 3 fois, le joueur  ne doit rien dire ni faire (il peut par exemple dire « citron citron citrouille » ou « citron citron citron citron » ou « citron citron melon »…; le joueur ne se lève pas… mais s’il dit « melon citron citron citron », il se lève quand même!) S’il se lève ou s’il parle, il est éliminé et le jeu continue jusqu’au dernier.

Adaptation très facile au champ lexical des animaux, des nombres, des professions, des activités quotidiennes, des verbes d’action, des vêtements, etc.




À chacun la sienne

30 07 2011

Quelques minutes volées à un emploi du temps désormais bien chargé… Je commence ma série d’idées d’adaptations ludiques mentionnnée dans mon billet précédent.

Planet’Anim propose dans son fichier jeux le jeu « À chacun la sienne« , décrit comme suit (je me permets de corriger au passage quelques coquilles):

Résumé : Un jeu avec des chaussures, proposé par Bélinda

Matériel : Toutes les chaussures droites des participants. Un bandeau.

Règle : On fait un tas avec toutes les chaussures du groupe et on désigne une personne pour qu’elle retrouve sa chaussure en un temps limité. Si elle ne la trouve pas, on lui donne un gage. On peut éventuellement bander les yeux de la personne.

« Bon d’accord -diront les plus sceptiques parmi vous-, mais que faire de cela dans la classe de langue? ». Cela ferait une activité originale de brise-glace, peut-être, mais j’ai bien parlé d’adaptations. L’idée, c’est de prendre la matrice du jeu et de la réutiliser en classe.

Ici, d’après moi, le point intéressant c’est que tous les participants mettent en commun quelque chose d’inhabituel et intime (une chaussure) puis doivent le retrouver….

Une acvitité de présentation. Oral/écrit. Tous niveaux. Ce qui me vient d’abord à l’esprit, c’est une activité de présentation où chacun parle de lui pendant 30 à 60 secondes. Le reste du groupe écoute attentivement et prend des notes (l’animateur prévient les participants qu’ils devront être capables de restituer une info importante au sujet d’une personne désignée par le hasard). À la fin du tour de table, l’animateur distribue des petits papiers où figure le nom de chaque participant. Chaque joueur est donc associé par le hasard à un autre: il doit écrire sur une bandelette de papier  l’élément qui l’a le plus marqué à propos de la personne en question, en éliminant les marques du féminin et du masculin: par exemple, « Comme moi, il/elle est passionné(e) par les animaux ». Toutes les bandelettes sont mélangées puis affichées (au tableau, sur la table, par terre). Le groupe prend connaissance de l’ensemble de phrases puis chaque participant essaye d’identifier la bandelette qu’il/elle a inspirée. C’est dans la discussion et dans les erreurs d’attribution que réside l’intérêt du jeu: finalement, c’est peut-être A qui est passionné(e) par les animaux, mais B et C se reconnaîtront peut-être dans la même phrase.

Une acitvité de description. Oral et expression graphique. Dès le niveau A2. Autre idée, à peine ébauchée: partir de dessins fait par les participants, dont les autres doivent deviner l’auteur. J’ai ici une réserve: il ne faut pas tomber dans la séance psy! Il faut doncà mon avis  éviter de demander aux participants de se dessiner eux-mêmes ou de dessiner un autre membre du groupe. On leur demandera plutôt de dessiner la maison de leurs rêves, puis on tirera au sort deux ou trois maisons que tout le groupe décrira ensemble en essayant à la fin de deviner qui les a dessiné (attention tout de même à empêcher les moqueries ou les commentaires blessants). Puis ceux dont les maisons n’auront pas été décrites et qui souhaitent prendre brièvement la parole pourront le faire (c’est important de ne pas demander aux apprenants un engagement qui sollicite des fibres personnelles et affectives pour ensuite en négliger le résultat sous prétexte qu’il s’agit d’une activité purement pédagogique; on passe un contrat de confiance en demandant aux apprenants d’agir en tant qu’individus qui  impliquent tout leur être et ce contrat doit être tenu).

Une activité d’évaluation formative autour de la littérature. Dès le niveau B1 (ou langue maternelle). Troisième et dernière idée, très différente mais toujours inspirée par le jeu des chaussures: dans un cours de langue et littérature, on présente différents courants (romatisque, baroque, classicisme, etc.). On fait lire de courts textes (extraits ou poèmes brefs) pour bien identifier les caractéristiques de chaque courant.  On attribue ensuite à chaque équipe un courant, et on proposeau groupe un tas de petits papiers avec des textes illustrant les différents courants. Gagne la première équipe à avoir retrouvé les petits papiers correspondant à leur courant…

Un activité d’évaluation formative autour de la didactique des langues. Profs ou futurs profs. Tiens, je sens que je vais peut-être appliquer cette dernière idée à l’histoire des méthodologies dans l’enseignement/apprentissage du FLE: après avoir étudié le panorama historique, je pourrais préparer des papiers avec des concepts clés, la vision de l’apprenant et de l’enseignant, la vision de la langue, etc., puis leur demander de reconstituer un paradigme…

Et vous, qu’en ferez-vous?




Régine Llorca : du geste à la parole

16 06 2011

Si vous ne connaissez pas le travail de Régine Llorca autour des gestes et du rythme, vous êtes en train de rater quelque chose… Son travail rejoint en partie les sentiers du jeu, jeu avec les sons, jeu avec les gestes, jeu avec le corps, jeu théâtral, jeu avec la langue…

Je vous invite

à découvrir

le beau travail

d’une pédagogue

qui a des idées

hors du commun

(vous aurez noté le rythme en quatre syllabes…)




Mes nouvelles acquisitions : 1000 mots

15 06 2011

Suite du compte rendu de ma virée ludique. À 4 CND (prix d’occasion), j’ai obtenu 1000 mots, jeu de mots et de lettres édité par Ravensburger et destiné à des joueurs de 7 à 12 ans (mais les apprenants de FLE un peu plus âgés  devraient jouer volontiers, surtout les adultes, à condition de bien présenter le jeu).

La boîte contient 20 cartes avec des catégories illustrées (aliments, vêtements, sports, etc.), une planche perforée (pour les lettres), 5 pions (un par joueur). Le jeu consiste à trouver des mots correspondant à la catégorie indiquée par la carte et commençant par une lettre de l’alphabet donnée. Le jeu se termine lorsqu’un joueur arrive en premier à la lettre Z. On doit répondre en moins de 20 secondes; autrement, le tour passe.

D’une simplicité désarmante (il s’agit finalement d’une énième variante du jeu de baccalauréat), ce jeu peut être très facilement adapté à la classe de langue (jeu par équipes de 2 à 6 personnes, soit 2 à 30 joueurs;  les lettres seront indiquées au tableau sur une grille dont on cochera les cases au fur et à mesure ; il faudra préparer des cartes-catégories adaptées au contenu visé).

Accessible dès le niveau A1, le jeu se prête aisément à de nombreuses adaptations, en jouant sur les catégories ou sur les cases qui permettent d’avancer (au lieu de l’alphabet, on utilisera par exemple des noms de pays, et dans les cartes-catégories on indiquera des éléments culturels dont « ville, plat typique, langue parlée », etc.). Il sert prioritairement la réactivation lexicale mais convient aussi, adapté, à un travail sur la grammaire, l’interculturel, voire le développement des compétences pragmatique, stratégique, orthoépique, etc. (ceux qui se demandent ce qu’est la compétence orthoépique n’ont qu’à cliquer ici ou à consulter le Cadre européen commun de référence).

Si vous mettez un peu de coeur à préparer un joli matériel attirant et original (par exemple, des perles à enfiler avec des lettres peintes dessus; des capsules décorées que vous distribuerez au fur et à mesure, etc.; les apprenants peuvent le fabriquer eux-mêmes…), vous parviendrez sans doute à passer un moment agréable et utile en révisant le vocabulaire et/ou l’orthographe et/ou les connaissances référentielles et/ou…




Mes nouvelles acquisitions : Trouve-moi de A à Z

12 06 2011

Ce jeu-là, je l’ai acheté neuf et à moitié prix chez Réno-jouets, magasin auquel j’ai déjà consacré un billet ces jours-ci.

Jeu fabriqué et imprimé au Canada, il peut être joué dès 7 ans  voire 5 ans si le joueur est accompagné par un grand. Le nombre prévu de joueurs? Illimité. Chic, pas de problème pour l’adaptation en classe…

Le but du jeu est de « s’amuser à trouver, nommer et écrire des mots  décrivant divers objets dans différents lieux, en utilisant les lettres de l’alphabet et des pastilles spéciales ».

Jeu de vocabulaire, donc, mais aussi jeu d’écrit (et d’orthographe), jeu d’oral, jeu de description et, par la diversité des situations illustrées, jeu permettant d’explorer différentes situations de communication.

Quatre variantes sont prévues.




Jeu de lexique en ligne sur Kid malin

3 05 2011

Win Novation propose un portail de jeux éducatifs gratuits (niveau primaire) en ligne sur internet. Les jeux de lexique pour la classe de français peuvent intéresser des apprenants FLE: il s’agit de retrouver les lettres manquantes d’un mot (une illustration est prévue comme indice). 17 champs lexicaux sont disponibles, appartenant pour la plupart aux niveaux A1-A2.




Trouver les similitudes et les différences

10 04 2011

Dernière proposition de Rodrigo (voir les deux précédentes: le domino vivant et Le dernier sera le premier). J’ai mis un peu plus de temps à la partager avec vous parce que je l’aime moins, question de préférences ludiques. Je trouve qu’il y a moins de défi ludique et que le ballon y est un prétexte matériel à la dénomination de jeu.

Mais commençons par le commencement. Voici la proposition de Rodrigo telle que je l’ai reçue (en italiques, mes commentaires):

« Jeu : Tous les deux et au contraire (titre un peu long à mon avis et pas assez spécifique. Peut-être Toi et moi, on est, on aime? Pas génial non plus, mais plus affectif, et plus explicite sur le contenu. Des suggestions?).

Objectif de jeu : Dire ce que la personne qui parle se ressemble à et diffère de qui est à côté (formulation un peu maladroite. Essayons de l’améliorer, en tenant compte des remarques que j’ai déjà formulées dans d’autres billets… But du jeu: « Quand on reçoit la balle, trouver rapidement une similitude et une différence par rapport à son voisin (caractéristiques physiques, vêtements, goûts et préférences). Si on reçoit la balle une nouvelle fois, lancer la balle en l’air et changer de place avant que la balle ne retombe [voyez plus loin pourquoi j’introduis cette contrainte] »)

Objectif pédagogique : Décrire le visage, le corps et les vêtements. / Exprimer les goûts et les aversions. (Je propose: « Systématiser à l’oral le vocabulaire de la description physique et l’expression des goûts et des préférences » Mon objectif n’est pas que mes élèves sachent décrire leur voisin: c’est ce qu’ils font pendant le jeu, mais pas ce que je souhaite qu’ils soient capables de faire par la suite. La question de la comparaison étant à peine amorcée dans l’activité, elle me semble être secondaire dans l’objectif)

Limite : Tous doivent parler. (Parlons de contrainte plutôt que de limite: « Attention, tous les joueurs doivent prendre la parole »)

Matériaux : Une balle. (OK. De préférence jolie et amusante, histoire de donner envie de la prendre et de la lancer…)

Déroulement : Le professeur jette la balle à un apprenant, cet apprenant doit dire les ressemblances et les différences avec son copain ou sa copine qui est sa droite, après il doit jeter la balle à quelqu’un pour que cet apprenant parle. Les apprenants doivent rester attentifs, parce que si quelqu’un jette la balle à quelqu’un d’autre qui a déjà parlé, le premier aura un gage et devra jeter la balle encore. » (Pour le déroulement d’un jeu, je parlerais d’animateur et de joueurs, plutôt que de professeur et d’apprenants. Je ne parlerais pas de copains et copines, on ne sait pas quels sont les liens d’amitié ou d’inimitié qui se tissent dans le groupe. Démarche à reformuler pour une expression plus claire mais il me semble que cela reste compréhensible. Personnellement, je trouve le jeu un peu monotone et, surtout, il me semble que ceux qui auront déjà parlé n’auront plus de motivation pour continuer à participer. Il faudrait insister sur le besoin d’un tempo rapide et prévoir peut-être deux contraintes: d’une part, on ne peut pas répéter ce qui a déjà été dit, ce qui force à rester à l’écoute; d’autre part, on peut lancer la balle à quelqu’un qui a déjà parlé mais dans ce cas la personne qui la reçoit doit la lancer en l’air et changer de place; si la balle tombe à terre avant que l’on ait trouvé une nouvelle place dans le cercle, on a un gage)