les trois fourier

Pierre, Joseph et Charles,

les trois Fourier

 On compte quelque 650 personnes nées sous le patronyme FOURIER au XXe siècle ; elles se regroupent en différentes lignées. Jean Joseph Fourier, auquel ce site est dédié, se rattache, lui, à une lignée éteinte que l’on peut suivre du XVIe au XIXe siècle et qui trouve ses origines en Lorraine. Cette branche compte trois personnages célèbres, dont deux, contemporains, vécurent au début du XIXe siècle.

Saint Pierre Fourier

(1565-1640)

     Fils d’un marchand lorrain, né à Mirecourt le 30 novembre 1565, il fit de bonnes études. A vingt ans, il entra chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin. Ordonné prêtre le 25 février 1589 à Trèves, il récusa la charge de professeur de théologie pour devenir curé d’une petite commune où dominent les protestants au point qu’on appelait sa paroisse de Mattaincourt, « la petite Genève ». Mais cela ne le décourageait pas. Il réorganise sa paroisse, fonde une caisse de secours mutuel pour venir en aide aux plus pauvres, crée une association pour l’éducation des filles, association qui deviendra la Congrégation Notre-Dame, animée par Alix Le Clerc à partir de 1628, mettant en pratique sa devise : « Ne nuire à personne, être utile à tous ». Il se voit confier la réforme des Chanoines de Saint Augustin dont il devient le supérieur général. Pendant le même temps, il parcourt la région pour prêcher, passe ses nuits à écrire des lettres. En 1636, Richelieu l’exile en Franche-Comté où il terminera ses jours à Gray le 9 décembre 1640.

Le philosophe Charles Fourier

(1772-1837)

      Charles Fourier est né à Besançon le 7 avril 1772, dans une famille aisée. Son père est un des riches commerçants textiles de la ville. Sa mère appartient à la famille MUGUET, une des plus importantes familles commerçantes de Besançon. La famille pieuse lui impose une éducation manichéenne rigide. Il fait, dès 1791, son apprentissage dans le commerce, à Rouen puis à Lyon. Revenu à Besançon vers le commencement de 1793, il en part, après quelques mois, pour se rendre à Lyon, où il importera des denrées coloniales. Lors du siège de Lyon qui lui coûtera sa fortune, il combat avec les fédéralistes lyonnais, échappe à l’arrestation et revient à Besançon. Commis-marchand à Lyon sous le Consulat et l’Empire. Michelet a pu dire de lui : « Qui a fait Fourier ? Ni Ange ni Babeuf : Lyon, seul précédent de Fourier. » Lyon est la ville où la misère ouvrière est la plus visible, et où l’on peut trouver une abondance de sociétés secrètes de réformateurs. En 1808, il pose, dans son ouvrage Théorie des quatre mouvements et des destinées générales, qu’il poursuivit sous forme d’un grand traité dit de l’Association domestique et agricole, les bases d’une réflexion sur une société communautaire. Entre 1815 et 1820, il se retire dans le Bugey ; il y élaborera les diverses branches de sa Théorie. En novembre 1822, il se rend à Paris avec une partie de l’édition de son livre. Un petit groupe de Bisontins s’est constitué autour de lui. C’est alors qu’apparaissent les termes « fouriérisme » et « phalanstérien ». Dans les dernières années de sa vie, Fourier connaît un début de notoriété, mais il reste un homme solitaire. Il collabore cependant à la rédaction du journal Le Phalanstère (1832-1834). De 1825 à 1835, Charles Fourier conviait tous les jeudis d’éventuels mécènes à dîner avec lui, pour leur exposer son projet de phalanstère et les convaincre de le financer.

Besançon, bus à l’effigie de Charles Fourier.

Charles Fourier meurt célibataire à Paris en 1837 et est inhumé dans la même ville au cimetière de Montmartre. Il a été considéré par Karl Marx et Friedrich Engels comme une figure du « socialisme critico-utopique ».

 

 

 

 

Le physicien et mathématicien Joseph Fourier

(1768-1830)

 

Joseph Fourier

Né le 21 mars 1768 à Auxerre d’un père garçon-tailleur, il se retrouve orphelin de père et de mère à dix ans. Élève brillant, il développe un profond intérêt pour les mathématiques. Malgré une demande appuyée par le mathématicien Legendre, le ministre de la Guerre refuse de l’intégrer au corps des ingénieurs ou à celui de l’artillerie, car il n’est pas noble. Fourier entre, en 1787, à l’abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire où il enseigne les mathématiques à d’autres novices. L’abbaye fermée par les révolutionnaires, il participe à la Révolution à Auxerre. Poussé par le suffrage populaire, il devient notamment Président de la Société populaire d’Auxerre. Bien qu’il occupe de hautes responsabilités à Auxerre, Fourier ne participe jamais à des activités violentes.

En 1795, à 26-27 ans, il fait partie des jeunes gens qui suivent les cours de la toute nouvelle École normale de l’an III. Il devient professeur à l’École polytechnique. Il publie son premier article dans le Journal de l’École polytechnique en 1798. Désigné pour faire partie de la campagne d’Égypte il embarque à Toulon. À son retour en France en 1802, il retrouve son poste de professeur à l’École polytechnique, mais Napoléon le nomme préfet de l’Isère. Le 21 décembre 1807, il présente à l’Académie des sciences un mémoire intitulé Théorie de la propagation de la chaleur dans les solides, on y trouve une bonne partie des résultats qui formeront son œuvre maîtresse, la Théorie analytique de la chaleur publiée en 1822. Il y détermine, par le calcul, la diffusion de la chaleur en utilisant la décomposition d’une fonction quelconque en une série trigonométrique convergente. De telles fonctions sont appelées séries de Fourier. La méthode de calcul permettant de passer, de façon réversible, d’une fonction à la série trigonométrique correspondante est la transformation de Fourier. Cette méthode très féconde est devenue incontournable en théorie du signal, avec des applications majeures pour le traitement et la compression du son et de l’image numérique. La compression d’image JPEG, ou les normes de téléphonie 3G et 4G en découlent directement.

Fourier est le premier à avoir proposé, en 1824, une théorie selon laquelle les gaz de l’atmosphère terrestre augmentent la température à sa surface — cette théorie deviendra l’effet de serre.

Mathématicien et physicien reconnu, Jean Baptiste Joseph Fourier meurt le 16 mai 1830 à Paris.

La notoriété de Charles et de Joseph

     Le public confond souvent Charles et Joseph Fourier, attribuant à l’un les mérites de l’autre. Leur destinée passe par des périodes d’éclipse comme l’a noté Victor Hugo.

Charles :

Les théories sociales de Charles furent porteuses de beaucoup d’espérance lors de la révolution de 1848, elles connurent un regain d’intérêt après 1917 avant de retourner à l’oubli avec la chute de l’URSS et le déclin du communisme, mais sont encore parfois citées et offriront peut-être un jour les bases d’une alternative au système libéral lorsqu’il donnera des signes d’usure.

Joseph :

Contestées lors de leur présentation, notamment par Pierre-Simon de Laplace, Joseph-Louis Lagrange, et Siméon Denis Poisson qui mirent en doute leur validité la théorie des séries de (Joseph) Fourier et les transformées de Fourier ouvrent la voie à des recherches fondamentales sur les fonctions. Bernhard Riemann étudiera plus tard soigneusement l’histoire du sujet pour conclure : « c’est Fourier qui, le premier, a compris d’une manière exacte et complète la nature des séries trigonométriques. »

Henri Poincaré dira : « la Théorie de la Chaleur de Fourier est un des premiers exemples d’application de l’analyse à la physique […]. Les résultats qu’il a obtenus sont certes intéressants par eux-mêmes, mais ce qui l’est plus encore est la méthode qu’il a employée pour y parvenir et qui servira toujours de modèle à tous ceux qui voudront cultiver une branche quelconque de la physique mathématique. »

Prolongeant son étude de 1822, Fourier cherchera jusqu’à la fin de sa vie à optimiser le calcul de ses séries. Ainsi, George Dantzig qui a « inventé » la programmation linéaire (dite aussi « optimisation linéaire ») en a fait un usage intensif pour les besoins de l’effort de guerre US dans la période 1937-45. Mais la paternité plus lointaine en revient incontestablement à Joseph Fourier, et Dantzig lui en donne acte : « Depuis qu’il fut proposé pour la première fois en 1947 par l’auteur (en lien avec la planification des activités militaires), la programmation linéaire et ses nombreuses extensions ont trouvées une très large application. Dans les cercles académiques des scientifiques de la décision (recherche opérationnelle et gestion), aussi bien que chez les analystes numériques, les mathématiciens et les économistes, on a écrit des centaines de livres et d’innombrables articles sur le sujet. Curieusement, en dépit de sa grande applicabilité aujourd’hui aux problèmes de tous les jours, c’était une question inconnue jusqu’en 1947. Ce n’est pas tout à fait correct ; il y a eu quelques exceptions isolées. Fourier (des fameuses séries de Fourier) en 1823 et le bien connu mathématicien belge de la Vallée Poussin en 1911 écrivirent chacun un papier à ce sujet, mais c’est tout. »)

De son vivant, Fourier est conscient de l’universalité de sa théorie et des domaines d’application de ses outils : vibrations, acoustique, électricité, etc. Le développement de ces domaines d’applications aboutira au XXe siècle à la naissance du traitement du signal. Norbert Wiener, père de la cybernétique, étudiera notamment de manière approfondie les outils de Fourier.

Tous les trois sont honorés de nos jours :

a) Saint Pierre Fourier

*–> saint Pierre Fourier est commémoré chaque 9 décembre par l’Église ;

*–> un lycée à Paris (12e), l’ensemble scolaire Eugène-Napoléon-Saint-Pierre-Fourier porte son nom ;

–> de même qu’un ensemble scolaire à Gray (70) ;

*–> on trouve notamment une rue Pierre-Fourier à Nancy (54) ;

–> une rue Pierre-Fourier à Pont-à-Mousson ;

–> la ruelle Saint-Pierre-Fourier à Mirecourt ;

*–> la commune de Mirecourt lui a érigé une statue :

La statue de saint Pierre Fourier placée sur la fontaine à Mirecourt a été érigée en 1892 en l’honneur de saint Pierre Fourier né à Mirecourt, béatifié en 1730, puis canonisé en 1897 par Léon XIII.

Cette statue est réalisée par Denys Puech, sculpteur à Paris (1854-1942) selon la signature sur son socle « D. PUECH / PARIS 1892″. Sur les pages du livre au pied du saint, sont inscrits les mots  » CONSTITUTION / DE / NOSTRE-DAME / 20 JANVIER ».

 

b) Charles Fourier :

*–> école élémentaire porte le nom de Charles-Fourier à Besançon (25)

*–> il existe une rue Charles-Fourier à Paris (13e)

–> une rue Charles-Fourier à Ecry (91)

–> une rue Charles-Fourier à Vitry-sur-Seine (95)

* –> un monument à Paris, situé Boulevard de Clichy, rappelle ses travaux :

photo : le Mathouriste

Une souscription populaire permit l’érection du Monument à Charles Fourier, réalisé par Émile Derré (1867-193Smilie: 8). Situé boulevard de Clichy, à Paris, il fut inauguré en juin 1899 par son disciple Jean-Adolphe Alhaiza. La statue en bronze a été envoyée à la fonte par l’occupant allemand sous le régime de Vichy. Seul le piédestal en pierre est resté en place. Le 10 mars 1969, lors d’une grève générale, une réplique en plâtre de la statue est mise en place par un groupe libertaire et situationniste, les « Enragés », puis enlevée le surlendemain par les services techniques de la préfecture. Le piédestal a été réutilisé le 10 janvier 2011 pour l’installation de La Quatrième Pomme, œuvre de Franck Scurti, une sculpture contemporaine en inox représentant la dernière des « quatre pommes célèbres » selon Fourier, c’est-à-dire la sienne.

c) Joseph Fourier :

*–> la loi de Fourier donnant les équations de conduction de la chaleur, que l’on résout selon les cas à l’aide

–> des Séries de Fourier lorsque les données initiales se représentent par des fonctions périodiques,

–> et de la Transformée de Fourier dans le cas plus général de fonctions quelconques. Elle associe alors une nouvelle fonction qui généralise la série de Fourier. Le « billet aller & retour » entre la fonction et sa transformée est aussi simple dans un sens que dans l’autre, et il est très efficacement encodé par sa variante moderne la Transformée rapide de Fourier – (sigle anglais : FFT ou fast Fourier transform) ; c’est ainsi la clé du succès des compressions MP3 pour le son ou JPEG pour les photos, ainsi que de la reconstruction spatiale des images en tomographie médicale (scanners, IRM).

*–> Le lycée polyvalent Jean-Joseph-Fourier à Auxerre (89) porte son nom

–> De 1970 à 2015, l’université de Grenoble (3Smilie: 8) (devenue aujourd’hui : Université Grenoble-Alpes) a porté le nom de Joseph Fourier ;

–> aujourd’hui encore un institut à Gières (3Smilie: 8) (100 rue des Maths ! abritant l’UMR 5582) porte ce nom,

–> de même que la bibliothèque universitaire à Saint-Martin-d’Hères (3Smilie: 8) ;

–> la bibliothèque universitaire Joseph-Fourier dans de l’université de Bourgogne-Franche-Comté à Auxerre (89)

–> la rue Fourier à Auxerre (89) ;

–> la rue Joseph-Fourier, Beaucouzé (49) (tenant à la rue Amedeo-Avogadro et aboutissant à la rue James-Watt, parallèle à la rue Michael-Faraday ! Gageons que le Mathouriste sera tenté par la visite de ce quartier.),

–> le prix Atos-Joseph-Fourier,

–> le cratère Fourier sur la Lune est situé au sud-ouest de la face visible, au sud-ouest de la Mare Humorum et se situe juste au nord-ouest du cratère Viète et au sud des cratères Cavendish et Mersenius.

–> l’astéroïde 10101 de la ceinture principale.

–> son nom est gravé sur la Tour Eiffel à Paris.

–> son nom attaché au fauteuil n°5 de l’Académie française.

une statue ? Joseph n’a pas eu la chance de Pierre qui a conservé la statue qui lui avait été érigée, ni de Charles dont on a remplacé la statue spoliée en 1942 par un monument. Cet hommage lui sera peut-être un jour rendu.

Autres hommages :

* –> On trouve aussi une fonte de caractères créée par Michel Bovani que certains disent honorer Charles Fourier, mais le contexte nous fait plutôt pencher pour Joseph (toujours la confusion Charles / Joseph) [1]. Dans le doute, nous ne trancherons pas ici. Cette confusion entre Charles et Joseph Fourier est fréquente ; en atteste le journal Sud-Ouest du 6 décembre 2019 qui relaie une erreur relevée le 3 décembre 2019, sur Twitter par un étudiant avisé. Sur un bâtiment de la fac de sciences de La Rochelle, la plaque en mémoire du mathématicien Joseph Fourier confond les dates de naissance et de décès de Joseph et Charles. Ce qui est étonnant, c’est que plaque est apposée depuis longtemps sans que personne ne s’avise de corriger l’erreur.

https://twitter.com/C48857?s=20

 

 

 

 

 

 

Diverses voies de communication porte le nom de l’un ou l’autre Fourier :

Nous avons repéré trois voies pour Pierre Fourier :

Route Pierre Fourier, 88530 Le Tholy,

Rue Pierre Fourier, 54000 Nancy,

Rue Pierre Fourier, 54700 Pont-à-Mousson,

trente-deux voies pour Charles Fourier :

Allée Charles Fourier, 18000 Bourges,

Allée Charles Fourier, 77186 Noisiel,

Avenue Charles Fourier, 59100 Roubaix,

Impasse Charles Fourier, 31200 Toulouse,

Impasse Charles Fourier, 34670 Baillargues,

Impasse Charles Fourier, 85000 La Roche-sur-Yon,

Impasse de Fourier, 30820 Caveirac,

Place Charles Fourier, 33700 Mérignac,

Rue Charles Fourier, 03100 Montluçon,

Rue Charles Fourier, 11000 Carcassonne,

Rue Charles Fourier, 14460 Colombelles,

Rue Charles Fourier, 25000 Besançon,

Rue Charles Fourier, 25115 Pouilley-les-Vignes,

Rue Charles Fourier, 57390 Audun-le-Tiche,

Rue Charles Fourier, 59160 Lomme,

Rue Charles Fourier, 59220 Denain,

Rue Charles Fourier, 59760 Grande-Synthe,

Rue Charles Fourier, 59820 Gravelines,

Rue Charles Fourier, 70000 Vesoul,

Rue Charles Fourier, 70300 Luxeuil-les-Bains,

Rue Charles Fourier, 75013 Paris 13e Arrondissement

Rue Charles Fourier, 83500 La Seyne-sur-Mer,

Rue Charles Fourier, 87100 Limoges,

Rue Charles Fourier, 90000 Belfort,

Rue Charles Fourier, 90300 Valdoie,

Rue Charles Fourier, 91000 Évry,

Rue Charles Fourier, 91200 Athis-Mons,

Rue Charles Fourier, 94400 Vitry-sur-Seine,

Rue Charles Fourier, 94500 Champigny-sur-Marne,

Rue Charles Fourier, 95240 Cormeilles-en-Parisis,

Rue Charles Fourier, 95240 Cormeilles-en-Parisis,

Rue Charles Fourier, Territoire-de-Belfort

onze voies pour Joseph Fourier :

Rue Joseph Fourier, 11200 Lézignan-Corbières,

Rue Joseph Fourier, 28000 Chartres,

Rue Joseph Fourier, 29280 Plouzané,

Rue Joseph Fourier, 38000 Grenoble,

Rue Joseph Fourier, 38320 Eybens,

Rue Joseph Fourier, 38400 Saint-Martin-d’Hères,

Rue Joseph Fourier, 49070 Beaucouzé,

Rue Joseph Fourier, 76800 Saint-Étienne-du-Rouvray,

Rue Joseph Fourier, 79000 Niort,

Rue Fourier, 89000 Auxerre, Auxerre,

Square Joseph Fourier, 77350 Le Mée-sur-Seine,

quelques autres voies sont indéterminées :

Allée Jean-Baptiste Fourier, 44300 Nantes,

Anneau de Fourier, 30820 Caveirac,

Rue Fourier, 18100 Vierzon,

Rue Fourier, 27000 Évreux, É

Rue Fourier, 59000 Lille,

Place Fourier, 34070 Montpellier,

Route de Champs Fourier, 38114 Allemond,

Rue Fourier, 59540 Caudry.

[1] Depuis la mise en ligne de cet article monsieur Michel Bovani nous a précisé :

« …un peu les deux . Lorsque le système Fourier est sorti (2003) /…/ le nom complet de la distribution Fourier étant d’ailleurs Fourier-GUTenberg. /…/ la première idée fut de trouver un nom de mathématicien français composé d’un seul mot (exit d’Alembert)
et sans accent (exit Poincaré)/…/ j’ai très vite pensé à Joseph Fourier, mais c’est l’existence d’un homonyme (Charles Fourier, donc) dont la philosophie utopiste allait si bien avec le nom de la fonte de base qui m’a vraiment décidé….»

About cm1

R. Timon, né en 1944 a été instituteur, maître formateur, auteur de manuels pédagogiques avant d’écrire pour le Webpédagogique des articles traitant de mathématiques et destinés aux élèves de CM1, CM2 et sixième.

Category(s): hommages
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