Le vol de la Swissair : SR111
Les circonstances :
Nous sommes le 2 septembre 1998 à l’aéroport de JFK de New York. A 20h18, l’avion de la compagnie décolle pour partir vers Genève: destination qu’il n’atteindra jamais.
Alors que l’avion est en palier à 33 000 pieds, certains membres d’équipages sentent une odeur de fumée et en informe tout de suite le commandant.
Celui en informe tout de suite le centre de contrôle :
« November Sierra control, pan-pan, Swissair 111 »
Pan-pan étant l’indicatif de détresse juste avant le fameux « Mayday Mayday Mayday »
Après vient la réponse du centre de contrôle:
« Swissair 111, what is your problem ? » (Quel est votre problème?)
« We probably have a fire on board » (Nous avons sûrement un feu à bord)
Le contrôle indique alors aux pilotes de se dérouter vers l’aéroport d’Halifax au Canada situé moins loin que celui de Boston qui était prévu initialement.
Le feu se propage à bord et l’avion s’écrase dans l’océan Atlantique alors qu’il vidangeait du carburant pour atterrir.
Pourquoi il-y-a t-il eu un feu à bord ?
Après l’enquête du NTSB (bureau d’enquête et d’analyse américain), il a été déterminé que le feu qui a eu lieu à bord venait d’un court circuit sûrement dû au manque de maintenance de l’appareil. Le feu ayant débuté au milieu de l’appareil et s’étant propagé par le câblage de celui-ci jusqu’au cockptit, les passagers et les membres d’équipages était condamnés.
L’avion aurait-il pu atterrir si il avait été dérouté vers Boston ?
Le NTSB a aussi conclu, grâce au voice recorder (boite noire qui enregistre les voix des pilotes) que l’avion aurait peut-être pu atterrir s’il avait été dérouté car :
-il n’aurait pas eu à vidanger autant de carburant
-il n’aurait pas eu à faire des tours de pistes pour descendre
-il aurait pu avoir une descente plus douce et donc ne pas prendre de vitesse
Mais une question se pose à nous :
Est-ce la faute de contrôleur aérien ?
Et bien Non ! Sur les boites noires, les deux pilotes parlaient en même temps. Ce qui a empêché le contrôleur d’entendre la phrase fatidique :
« We need to land now ! SwissAir 111 » (Nous devons atterrir maintenant!).
Et donc l’avion continua à tourner en rond autour de la piste et s’abîma dans l’océan.
Bilan :
Les 229 personnes (215 passagers, 14 membres d’équipage) meurent tragiquement.
Une toile de Pablo Picasso estimé à 1,5 millions de dollars brûle et seul 20 cm de la toile sont retrouvés parmi les débris !
Merci d’avoir lu cet article et à bientôt pour de nouvelles aventures aéronautiques!
Aéronautiquement votre
Un avgeek